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Citations de Max Allan Collins (27)


Tracy avait six balles dans son 38 : il les partagea équitablement, deux par bonhomme, pour ne pas faire de jaloux.
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En dépit de son jeune âge, Ness était un vétéran de ce que les journaux appelaient mélodramatiquement "une croisade personnelle contre le crime". A vingt-six ans, il avait dirigé la brigade du service de la Prohibition de Chicago, une poignée d'hommes sélectionnés par ses soins, qui, avec leur blanc-bec de chef, avaient été surnommés "les Incorruptibles" à cause de leur réputation justifiée à résister aux pots-de-vin, aux menaces et aux pressions politiques. Sa campagne victorieuse pour faire écrouer Al Capone, et ses opérations ultérieures contre les gangs de bootleggers du Kentucky, du Tennessee et de l'Ohio, avaient valu à Eliott Ness la renommée de mettre les méchants sous les verrous tout en fournissant abondamment aux journalistes la matière d'articles palpitants.
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Ma grosse erreur a été de laisser le bonheur s'installer
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« Assieds-toi, Les Épaules ! C’est rien.

- J’ai entendu quelque chose », rétorqua le dénommé Les Épaules.
Il avait un visage étroit et des épaules si larges qu’on aurait juré qu’il cachait une porte d’armoire sous son costume vert.
Mais c’était bien ses épaules.
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Quelque soit celui qui verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé.
Genèse, chapitre 9, verset 6
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 Cet enfoiré de Ness.
Il aurait pu s'arrêter et l'abattre, mais mieux valait sortir. Dehors, les flics n'oseraient pas tirer : trop de négrillons jouaient dans le secteur. Lorsqu'il atteignit la porte, au pied de l'escalier, son coeur battait la chamade. Ness le serrait de près, il n'était qu'à une volée de marches derrière lui, mais s'il parvenait à traverser le vestibule, à s'y ouvrir un chemin à coups de pétard au cas où il y aurait des flics, à sortir et à atteindre le camion, ou même un endroit où se faufiler jusqu'à la rue entre deux immeubles, au besoin en prenant un otage, une petite négrillonne qu'il traînerait derrière lui comme une poupée de chiffon, alors il serait sauvé... »
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Au temps de la conquête de l'ouest, il fallait aux pionniers américains d'extraordinaires qualités pour survivre : certains étaient forts, d'autres malins, la plupart courageux....
Bret Maverick possédait toutes ces armes. Plus une : le don de se mettre dans des situations incroyables et de s'en sortir à chaque fois !
Sympathique escroc, joueur de cartes professionnel, Maverick est en route pour se rendre au tournoi de poker du siècle, quand il croise Zane Cooper, un énigmatique shériff, et surtout la jolie Annabelle Bransford, une jeune femme délurée bien décidée, elle aussi, à remporter le tournoi et son prix d'un demi-million de dollars....C'est le début d'une aventure pas comme les autres !
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Presses Pocket" en 1994)
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Trois hommes à cheval étaient rassemblés autour de l'arbre qui servait de gibet. Ses branches noueuses tendaient leurs griffes vers le ciel qui s'assombrissait. On entendait le tonnerre gronder au loin, et un vent violent, cinglant, annonçait l'orage. Un vrai de vrai.
Un homme se tenait sous l'arbre, juché sur un hongre aubère, les mains attachées derrière le dos, une corde épaisse serrée autour de son cou, enroulée sur l'une des branches en doigts de sorcière au-dessus de lui. Celui-là, c'était vraiment pas son jour de chance.
Tout ce qu'il pouvait espérer, c'était de mourir avant que l'orage n'éclate......
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Aucune chasse ne vaut la chasse à l'homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça... ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. (Hemingway )
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Richie Roberte,ce flic éprouvé suspecte un inconnu, un noir de surcroît, d’introduire cette héroïne dévastatrice dans tout le pays.Sans relâche,il va traquer l’insaisissable Franck Lucas et les réseaux qui le soutiennent...
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Le hurlement de la sirène déchira la matin et le gyrophare se mit à projeter des reflets bleus et rouges sur les véhicules alentour tandis que la Chevy Tahoe noire se frayait un chemin à travers les encombrements de l'autoroute 95 à l'heure de pointe. Un soleil orange, étincelant, teintait les nuages de rose. Le jour venait à peine de se lever mais, à l'intérieur du SUV, la climatisation luttait déjà contre la chaleur de juillet.
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Warrick pulvérisa soigneusement le produit sur une portion de la moquette et reprit les explications là où Grissom s'était arrêté.

- C'est du Leuco Crystal Violet - une poudre. Mais aujourd'hui nous l'avons mélangée à une solution d'acide sulfosalicylique, d'acétate de sodium et de peroxyde d'hydrogène.

- Préviens-moi avant que ça explose, gloussa Brass.

La solution commençait à faire son effet et Grissom reprit la parole.

- ça va fonctionner comme de la teinture et faire ressortir l'empreinte de pas sur cette moquette sale.

- C'est impossible!

- Si, regarde, dit Grissom tandis que la moquette virant au pourpre, laissait apparaître les contours d'une chaussure de sport.
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An 2500. La Terre n'est plus qu'une immense étendue d'eau. Les hommes des survivants....Regroupés sur des atolls artificiels, projetés dans un monde de violence parcouru par des pirates qui pillent et tuent sans merci, ils n'attendent plus rien...
Seul subsiste un rêve : cruel, attachant, impossible.
Le rêve de la Terre ferme : la lointaine et mythique "Dryland", ses forêts, ses rivières, ses prairies et ses animaux sauvages.
Aussi, quand débarque un rude et fier aventurier, marin solitaire qui vient troquer une denrée précieuse : de la terre contre des marchandises, chacun sait que la face du monde peut peut-être encore changer.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "Presses Pocket" en 1995)
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Quand j'ai connu le Marin, du moins quand je l'ai rencontré la première fois, il n'avait pas vraiment de nom. Peut-être est-ce pour cela que la mort ne pouvait lui mettre le grappin dessus. Et il n'avait pas de maison, pas vraiment. Et il n'était attaché à personne. Est-ce triste ? Oui et non.
C'était une force pour lui de ne pas avoir d'attaches. Il n'avait peur de rien ni de personne, et il avait l'ouïe si fine qu'il entendait ce qui se passait à cent milles à la ronde, et sous l'eau. Il pouvait se cacher dans l'ombre du soleil de midi. Et il pouvait se tenir derrière vous sans que vous le sachiez, du moins jusqu'à ce qu'il vous tue.
N'ayez pas peur. C'était un héros. D'accord, peut-être pas au début......
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 - C'est quoi, un gombo ? Demanda Curry.
- Un plat de la Nouvelle-Orléans, si je ne m'abuse, dit Ness.
- Exact, dit Johnson. A base de porc, de gésiers de poulet, d'okra, de patates douces, de crevettes, d'épices, de fines herbes... Mais chez Papy, au bout de la rue, ils y ajoutent un ingrédient secret.
- Quel ingrédient ? S'enquit Curry.
- Des testicules de bouc, répondit Johnson. 
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Robuste et vigoureux quinquagénaire, Burton avait le front haut, les traits réguliers et les cheveux prématurément blancs. Peu soucieux de son apparence, il portait en toute saison un complet de confection gris foncé, invariablement fripé, et une cravate bleue toute froissée. Ses yeux cernés lui donnaient un aspect vaguement maladif et même un peu inquiétant, mais son sourire était désarmant.
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Dans l'East Side, monsieur Ness, la loterie n'est considérée comme un délit. En un sens, c'est une petite lueur d'espoir. D'autre part, c'est aussi, pour les miens, un exemple très rare d'indépendance économique. Il existe, dans la communauté noire, d'autres hommes de la même « stature » qui pensent comme moi.
Ness comprit que Hollis parlait de Raney et des autres conseillers municipaux noirs, qui auraient certainement aimé retrouver les contributions électorales des rois de la loterie. 
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Les choses avaient changé récemment. Il n'avait jamais aimé s'attarder dans le bar du Pla-Mor parce que le bruit des allées lui était désagréable, mais, depuis quelque temps, aucun débit de boissons ne l'attirait plus parce que l'alcool, ou même la bière, semblait incompatible avec son estomac. Le seul breuvage qui calmait ses entrailles susceptibles était le lait chaud. La bouffe elle-même devait être réduite en purée, sinon il ne la digérait pas : quand il ne dégobillait pas, il était constipé et s'il n'était pas constipé, il avait la courante. S'il avait eu le sens de l'humour, l'ironie de « Baby-Face Sal » (un sobriquet dont il s'était débarrassé depuis des années) revenant, une fois parvenu au faîte de la puissance, à une alimentation de bébé l'aurait fait sourire. Mais il ne souriait pas, n'ayant pas le sens de l'humour. 
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 Je ne suis pas convaincu par le cinématographe. Je crois davantage à la force des mots qu’à celle des images.
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Observer les gens est une déformation professionnelle.
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