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Critiques de Max-André Rayjean (32)
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L'Escale des Zulhs

Voilà un exemplaire de d’un livre de la collection Anticipation de fleuve Noir qui m’a fait de l’œil depuis les rayonnages de mon bouquiniste pendant de nombreuses semaines avant que je me décide à le sortir de là. La couverture qui m’amusait, un écrivain français très prolifique dans les années 50/60. il fallait bien que j’essaye. Surtout que le résumé m’intriguait.



Et l’histoire ? me direz-vous. Bah ! C’est un Fleuve noir Anticipation. Alors, il y a du bon et du mauvais du bon , car l’idée centrale d’un vaisseau extraterrestre qui est obligé de se poser sur Terre pour une escale technique avant le développement de la civilisation égyptienne est une bonne idée. Comment des hommes de l’âge de pierre auraient réagi à l’arrivée d’individus d’une civilisation technologique maîtrisant le voyage inter-stellaire ? Voilà une idée à développer. Mais là où je trouve que le bât blesse, c’est que Zulhs et humains réagissent plutôt comme on s’attend à voir réagir des individus de la France des années 60. J’ai plus eu l’impression de voir vivre des personnages de films comme les 400 coups de Truffaut que des héros d’aventures de science-fiction. Et sous cet angle, il est décevant car les personnages en deviennent prévisibles.



En bref : Si l’histoire est originale et le style plutôt bon, ce roman a trop vieilli pour me donner envie de lire autre chose de cet écrivain prolifique et toujours vivant (Hé oui ! 92 ans cette année.). Vous pouvez encore espérer lui faire signer une dédicace.
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Projet « Kozna »

On démarre par une scène sur une planète où les androïdes ont succédé à leurs créateurs disparus. Bonne idée de départ. Les hommes vont venir sur cette planète par le moyen d'une sorte de rayon laser, sous forme de lumière, une sorte de téléportation à la vitesse de la lumière, Kirtas est à 12 années lumières de la terre, mais pour l'équipe de voyageurs, cela paraît instantané. le Laser n'a été inventé que quatre ans avant la publication de ce roman, cela explique les tergiversations oiseuses dans le domaine de la science, mais bon, ça passe pour l'intérêt du récit. Mais voilà, tout ne se déroule pas comme prévu, le rayon laser va faire une étape sur un planète voisine et deux des membres de l'équipe vont se retrouver affublé d'organes d'araignées géantes. L'auteur nous refait le coup de “la mouche” la nouvelle de George Langelaan (The Fly, 1957) adaptée au cinéma en 1958 et 1986.

Il se contente de plagier, et d'aligner des situations stéréotypées, rocambolesques et naïves. La psychologie des personnages ne vole pas haut, Barbara, scientifique dont la principale compétence est de tomber amoureuse ou d'allumer les membres mâles de l'équipe, semble justifier le vieil adage sexiste : de tout façon, le bonnes femmes, c'est juste bon pour foutre la merde, et l'intérêt qu'aurait pu apporter les androïdes de Kirtas retombe comme un soufflet, l'auteur n'exploite jamais cette ressource. Et je passe sur bien d'autres défauts, il y en a. Bref, le tout est très bancal, caricatural et sonne franchement creux. Ce roman a pris un coup de vieux et je n'ai rien trouvé pour me raccrocher, personnages insipides voire stupides, situations grotesques, prose fade et vieillotte avec l'emploi du passé simple scolaire et laborieux, répliques d'une théâtralité lourdingue (— Je m'indigne contre votre procédé, envers mon compagnon ! rectifia l'Américain à qui la moutarde montait au nez), intrigue ridicule mais qui ne prête même pas à rire, certains retournements de situations m'ont fait pousser des soupirs de dépit, L'imagination semble celle d'un enfant de 10 ans. le seul défaut qu'on pourrait reprocher à une oeuvre dont la seule prétention n'est que de distraire serait de ne pas distraire, et là, c'est quand même très limite. Max-André Rayjean est un auteur français de science-fiction un peu tombé aux oubliettes, je crois comprendre pourquoi.

Je rajoute quand même une demi étoile pour la couverture au charme désuet de René Brantonne, j'aime bien ses illustrations.
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Les Feux De Siris

Ce roman de Max-André Rayjean est tout à fait représentatif du genre de textes que le Fleuve Noir Anticipation proposait à ces lecteurs dans les années 60/70. Une science-fiction très classique et très sage qui lorgne encore du côté des pulps américains. Il ne faut donc pas s'étonner d'y trouver des voitures à turbine, des visiophones et des vaisseaux spatiaux dans une Amérique où les hommes sirotent leur whisky, les directeurs de journal fument le cigare et les femmes s'évanouissent.

Si le récit débute ans une ambiance "fantastique" au milieu des cimetières et des marécages, il s'oriente très vite vers la pure science-fiction, pour nous emmener sur Mars et Vénus à la rencontre des mystérieux Xurals. Une rencontre du troisième type finalement assez banale où, une fois évacuées la question des différences physiologiques entre les humains et leurs visiteurs et après s'être appesanti sur la capacité de ces derniers à déplacer la matière à travers l'espace en faisant vibrer les ondes lumineuses, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent. Les tribulations du couple de reporters, leurs allers retours Washington/Tanzanie et Terre/Mars finissent par être lassantes et la partie de cache-cache avec les autorités manquent cruellement de peps.

Suite de la chronique sur mon blog :
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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La Bête du néant

Un bon roman de la collection Angoisse, qui donne envie de lire les 6 autres de cet écrivain dans cette collection :

Le Sang et la Chair, le numéro 178 paru en 1970.

La Bête du néant, le 184 également paru en 1970.

Dans les griffes du diable, le numéro 202, parution en 1971.

La Malédiction des vautours, le numéro 222 paru en 1972.

La Dent du loup, le 229 paru en 1973.

Le Squelette de volupté le numéro 261 parution en 1974.
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Attaque sub-terrestre

Tout avait pourtant bien débuté :



L'histoire qui ressemblait à un enquête policière était prenante, et elle l'est restée quand elle s'est transformée en un récit plus militaire, mais voilà y a la fin qui est très mauvaise. Il y a juste la pirouette finale, autour du titre du livre, qui est intéressante et qui mérite que l'on continue après le long passage explicatif narré par le méchant si peu crédible, et la résolution du conflit qui ne l'ai pas plus. Mais à condition de ne pas en attendre beaucoup non plus.



Les personnages, nombreux et pas toujours utiles saut à étoffer l'histoire et nous faire plus entrer dans l'atmosphère (choses qu'ils font à merveille), sont suffisamment travaillés pour être crédibles et attachants, même s'ils restent très fidèles à l'image que l'on s'en faisait à l'époque. Les femmes, par exemple, sont : soit une épouse au foyer, soit une secrétaire un peu peureuse et admirative des hommes qui l'entourent.



L'écriture et le style sont simples, agréables, et donc sans grand intérêt, mais au moins lisible, ce qui n'est pas toujours le cas dans cette collection. De plus j'ai bien aimé la pointe d'humour qu'il se dégage par moment, même si c'est très léger.



Mais voilà, à l'arrivée c'est pas ça, on reste sur notre faim, comme si cette histoire n'était pas complète. Comme si son auteur avait pris des raccourcis pour respecter une certaine taille (déjà avec ses 160 pages c'est un poids lourd chez FNA) ou des délais imposés par l'éditeur. Quoi qu"il en soit, c'est pas ça, et à l'arrivé je suis plutôt déçu, même si je lui mets tout de même la moyenne. Par contre je ne le conseillerai pas.
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Le sang et la chair

Il fait froid et pourtant Auguste Corvac, dit Guste, et son compère Julien Chaumet transpirent. Ils sont en train de creuser la tombe du père Jerrin qui est décédé contre toute attente. A soixante-dix sept ans, il était encore solide, mais la mort a ses raisons que la raison ignore.



Pour se donner du courage, les deux hommes se désaltèrent en buvant au goulot du bon rouge de chez eux, des côteaux du Vivarais. La tombe est prête, deux mètres de profondeur, et le cercueil pourra reposer à l’aise sur sa couche de terre.



Le lendemain, Auguste s’aperçoit que la fosse a été violée et que le cadavre a disparu emportant avec lui son cercueil. Comme Auguste déguste un peu trop de vin local, il ne peut s’empêcher de parler et le lendemain, les pandores sont au courant de cet incident de parcours du cadavre. Ils font procéder à une vérification, le paletot de bois est revenu dans sa douillette fosse.



Seulement, d’autres villageois sont victimes d’accidents inopinés. On commence à se poser des questions, car de plus en plus les macchabés sont jeunes, et habitués aux travaux qu’ils effectuaient lors des accidents.



Le docteur Vessec est appelé au chevet des mourants comateux et leur injecte un liquide, soi-disant pour les stimuler. Rien n’y fait, et le curé a du travail sur l’autel.



Un journaliste qui émarge à un canard parisien, L’Echo-Noir, un magazine qui ne publie que des trucs bizarres, s’installe à l’un des deux hôtels-restaurants-bars du village. Il passait par hasard, paraît-il, et la rumeur lui étant venue aux oreilles, sa main l’a démangé de rédiger un papier sur ces événements qui occupent les esprits.



Nous donnons à grignoter à nos lecteurs des histoires de tables qui tournent, de maisons hantées, de gens possédés… Vous voyez le genre ? Mais nous essayons, dans la mesure du possible, de donner une explication logique, scientifique, à ces événements.



Effectivement, une explication logique se dessine, notamment lorsqu’une femme est retrouvée morte dans la neige, en dehors du chemin qu’elle devait parcourir pour rentrer chez elle. Certains l’ont vue divagant auparavant comme un zombie.



Henri Gil, le journaliste, prend cette affaire au sérieux et il enquête en compagnie de Julien Chaumet, plus jeune et surtout plus sobre que son ami Auguste. L’aide-fossoyeur lui avoue avoir une nuit voulu éclaircir ces mystérieuses disparitions et s’être endormi contre le mur du cimetière. L’hypothèse d’une hypnose est avancée.







La lecture de ce roman est quelque peu gâchée par la quatrième de couverture un peu trop explicite.



Le médecin, par petits coups, accentue cette incision, place des écarteurs. Il fend littéralement en deux le thorax. Les chairs apparaissent, molles, flasques, baignées de sang. Vessec farfouille avec une sorte de frénésie, de volupté, dans ces entrailles glacées...



Une scie grince affreusement sur les os. Ce bruit énervant perce littéralement les oreilles et peut être est-il plus éprouvant pour les nerfs que les hurlements démoniaques. Il rend fou !



Rugge scie les côtes comme il scie des rondins. Son outil est beaucoup plus fin, voilà tout, mieux adapté. Il scie comme un boucher dépouillant un bœuf, avec un ricanement perpétuel, horrible...



Mais la fin est assez étonnante et réserve quelques surprises. Heureusement.



Tous les lieux cités par M.-A. Rayjean existent réellement et les habitants deviennent à leur insu des personnages de roman. Sauf quelques-uns qui sont totalement issus de l’imagination de l’auteur lequel nous offre un bon roman de suspense et d’angoisse.



L’atmosphère est légèrement fantastique, mais pourtant tout est cartésien, ou presque. L’auteur joue surtout sur la montée de l’angoisse et ce roman préfigure ce qui sera développé plus tard dans des romans composant la collection Gore. Mais seulement dans quelques passages, significatifs certes, mais qui n’encombrent pas le récit. Et qui justifient l’extrait placé en quatrième de couverture.


Lien : https://leslecturesdelonclep..
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Le septième continent



Après avoir répondu à une annonce dans un journal , plusieurs terriens candidats au suicide , vont se retrouver sur un continent inconnu , désertique . Le septième continent de la planète Borh .

Ceux qui ont enlevés les terriens et qui leurs ressemblent , les Zonds ,veulent s'accaparer ce contient qui est habité par les Ksiss, genre de chauves - souris et les Fargs qui ressemblent à des moucherons .Ces deux espèces vivent en symbiose .

Les Zonds vont essayer de se servir des terriens pour séparer les deux races , , mais les terriens pensent qu'ils auraient plus d'avantage de se regrouper .

Après quelques explications et arrangements ou chacun peut vivre en bonne entente , notre groupe de terriens veut regagner la planète patrie ..



********************

Un plutôt bon roman de cette collection , de 1967 , dans lequel plusieurs espèces différentes se disputent pour un continent ...

Les terriens vont servir d'arbitre et tout remettre dans l'ordre ..

Malgré les noms compliqués, l'histoire est plutôt bonne et la fin très inattendue rajoute un plus à l'histoire .

Du bon Rayjean .
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Planètes captives

Les Terboriens qui ont atteint un degré de civilisation ultra évoluée , s'ennuient et surtout leur chef Regan qui s'amuse à réduire les systèmes planétaires pour les installer dans une salle comme dans une exposition ...

Mais les habitants de Néra III se rendent compte d'une chose bizarre et vont lutter contre eux ,aidés par des taupes de Thor V , race au top ...



Même si le début est assez bon , le reste tourne vite en rond ,est un peu répétitif et plutôt ennuyeux .On s'endormirait presque ....

Juste pour les collectionneurs .
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Le monde noir

Ron Jyorg est médecin, c’est lui qui dirige des expérimentations de cryobiologie, Edward Jones et l’un des volontaires pour se faire cryogéniser, les précédents essais étaient… non concluant dirons-nous. Le but de ces expériences est simple mais répondent à une question cruciale : qu’y-a-t-il après la mort ? C’est bien trouvé et plutôt crédible dans son genre, ce roman d’anticipation-science-fiction m’as plu. Les personnages sont bons, le médecin fou et le raté sont un peu cliché cependant je les ai quand même trouvés attachant.

Je sui facilement entré dans le récit, le rythme est bon et les chapitres pas trop long. Il y a toujours quelques choses qui se passe mais sans précipitation. La découverte du monde noir et tout ce qui s’en suit est bien trouvé. La couverture ne me donnait pas envie et le peu d’informations trouvées m’ont fait garder ce livre dans ma pile à lire bien trop longtemps, j’espère vous avoir donnez envie de le lire, il est très sympa à lire.



Petite anecdote : L’un des personnages, le médecin, fume peu par peur du cancer et mon édition a une jolie page de pub au milieu du livre pour des cigarettes.

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Le péril des hommes

Le sujet de départ est vraiment bon mais il n'est malheureusement pas exploité comme il aurait pu l'être. L'auteur aborde pourtant de bonnes problématiques mais se contente de les effleurer. Ainsi, il soulève la question de l'expérimentation génétique, de la modification des organismes, des alternatives médicales ou encore des limites de la sciences, mais il ne creuse aucune de ces pistes. De la même manière, alors qu'il tenait une bonne idée avec l'arrivée d'une génération d'enfants asexués comme conséquence des opérations, il l'abandonne sans explication. Et finalement, à croire qu'il ne savait pas quoi faire de son sujet, l'auteur laisse derrière lui tout ce qu'il avait mis en place pour proposer quelque chose de... différent...

L'article complet sur Touchez min blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Le péril des hommes

Tout est bien qui fini bien pourrait - on se dire , ou pas trop bien dans la lecture de cette histoire un peu farfelue ,qui pourtant avait bien commencée, avec une bonne idée de départ ...

On devine assez rapidement le dénouement de cette histoire trop décousue .

On peut passer sauf pour les fans ( les vrais ) ... :)



Terrien , sinon t'es rien ...



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La Onzième dimension

Synopsis: Un village de montagne se trouve subitement entouré d'une bulle qui semble l'isoler totalement de l'extérieur. Un journaliste va sur place.



Avis: Un roman qui se lit vite et est assez agréable à lire, avec une question philosophique intéressante : l'homme est-il encore l'homme s'il n'a plus de but?
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Le monde de l'éternité

Mesdames, cette critique est pour vous.

Vous voyez Flash Gordon ? Mais si, un grand blond musclé qui est constamment obligé de sauver de pauvres filles en déshabillé. Hé bien, ce héros est un peu un archétype de la Science-Fiction Old School.

Le héros, qui sait tout faire, doit sauver le monde et accessoirement la demoiselle en détresse, qui, elle, ne sait rien faire. Enfin, rien d'important.



Ici, dans "Le monde de l'éternité", force est de constater qu'en 1959, nous sommes à une époque charnière. La femme n'est plus une bonne à rien, mais bon, faut pas pousser, elle n'est pas bonne à tout non plus.

Je prends pour exemple les deux personnages féminins du roman, Elisabeth Lewis, Américaine, nutritionniste et Françoise Jamot, Française, biologiste. Si on joue sur les mots, elles ont des postes importants. Si on traduit un peu, en fait, y en a une qui est là pour faire à bouffer et la seconde, c'est l'infirmière célibataire. Classique.

Attention, ici, les femmes se rebellent. Un peu. Toujours est-il qu'on peut lire des petits passages qui prêtent à sourire quand on est un homme, peut-être moins si est une femme.

Exemple :

"Kerreck sourit. Le mécano, malgré son flegme inné, était un type sur lequel on pouvait compter. Mac se félicitait de l'avoir emmené. Il aimait une équipe solie autour de lui. Voila pourquoi il avait éludé habilement la proposition des deux femmes qui désiraient participer à la mission."

En gros, Bobonne, t'es sympa, mais tu restes à la maison, la bouffe ne va pas se faire toute seule.



Ce genre de vision archaïque fera hurler certaines personnes, d'autres s'en ficheront, mais est-ce pour ça qu'on doit bruler le roman ? Il faut aussi se souvenir qu'il s'agit là de la vision d'une époque, et que l'auteur ne fait que donner le point de vue de son héros, bourlingueur de l'espace, qui forcement se doit d'être macho, ça fait partie du costume.



Revenons au sujet. Une équipe part dans l'espace explorer une planète qui ressemble à la Terre. Sauf que sur celle-ci, se passent des choses étranges...

Tout est Old School ici. Le vaisseau, les rapports entre les personnages, l'infirmière qui minaude devant le héros dur comme un roc, la description de la planète, nous sommes en plein dans un téléfilm de SF des années 50, et c'est ça qui fait le charme désuet de ce roman.

Alors, effectivement, rien n'est plausible, et plus rien n'est d'actualité, notamment la place de la femme dans la société. Mais c'est ce côté qui sent le renfermé qui m'a au final, apporté le dépaysement.



Et c'est déjà pas mal.
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Retour au néant

L'équipage Terrien va découvrir sur Véga IV une rare en pleine mutation , mi homme , mi poisson , mi oiseau ..les Oxfas.

Mais quand un virus commence a dévaster la planète , les Terriens sont accusés de tous les maux .Ils vont démontrer qu'ils ne sont responsable en rien et découvrir d'ou vient le problème dans les profondeurs abyssales ...



Voilà un bon petit roman d'anticipation d'un auteur prolifique à l'époque . Un bon début ,puis un petit moment d'explication un peu trop complexe , mais on s'y retrouve , et au final , l'histoire est plutôt intéressante sur les secrets de la vie de cette étrange planète ...
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L'Étoile de Goa



Un début pas terrible , puis ça s'arrange un peu , mais ça retombe vite dans des théories pseudos - scientifiques longues et ennuyeuses .. Dommage l'idée de l'arrivée des Cloportes devenait un peu amusante ...



Il m'est tombé des mains , trop brouillon et fastidieux pour rien , juste pour les collectionneurs .
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Le monde de l'éternité

Cela fait quatre années-lumière et trois mois que le Firstar, un vaisseau intergalactique, voyage dans le Cosmos. L’engin arrive enfin en vue d’Alpha du Centaure mais le commandant de bord, Mac Kerreck, n’est pas satisfait, car l’astronef est en retard de dix-sept jours sur les prévisions.



Sélectionnés par la Confédération des Nations Occidentales, Kerreck et ses compagnons, le lymphatique et volumineux physicien Mole, Stockwell l’électromécanicien, Lewis le biologiste, Lisbeth sa femme et diététicienne, et Françoise Jammot, d’origine française et doctoresse, doivent explorer une planète nouvelle et accueillante qui n’a pas encore d’immatriculation.



Le champagne sabré, les six voyageurs peuvent enfin atterrir et débuter leur mission. D’abord le lancement d’une fusée chargée de filmer et recueillir les différentes informations nécessaires à leur première sortie. Lors du visionnage de ces petits films, rien n’apparait concernant une probable présence d’êtres vivants.



Pourtant quelques bizarreries sont répertoriées. L’herbe tout autour de la fusée est rouge. Stockwell en voulant la toucher se coupe. Une entaille assez profonde pour nécessiter des soins prodigués par Françoise Jammot qui lui donne antibiotiques et sédatifs. Or, à leur grande surprise, quelques heures après, la blessure est cicatrisée et il n’existe plus de marque de cet incident.



Lors d’une reconnaissance effectuée en aérobulles, Kerreck, accompagné de Mole et de Stockwell bien rétabli, abat un animal qui ressemble à une antilope munie d’une carapace semblable à celle d’un tatou. Ils ramènent cet étrange animal à la fusée, le laissant pour la nuit au dehors. Le lendemain, l’animal a disparu sans laisser de traces. Aucun signe d’intervention extérieure n’est relevé.



Lewis, le biologiste, en examinant quelques brins de l’herbe rouge, distingue des sortes de protozoaires, d’amibes unicellulaires. Ces animalcules ne se divisent pas et pourtant semblent doués de vie. Tout autour de la fusée, Kerreck détruit l’herbe rouge à l’aide d’acide et d’un appareil thermique. Rien n’y fait car en une nuit l’herbe a repoussé.



Lors d’une autre sortie d’exploration dans les montagnes voisines, Kerreck et ses compagnons aperçoivent ce qu’ils pensent être un habitant de cette planète. Ils examinent cet être curieux à tête de batracien et aux deux jambes grêles, bientôt rejoint par un autre congénère du même acabit. Kerreck est enlevé dans les airs comme une plume et les deux êtres, qui pourtant ne possèdent pas d’aile, s’éloignent rapidement. Le temps pour Stockwell et Mole de rejoindre leurs aérobulles, il est trop tard. Ils ne retrouvent pas traces de Kerreck.



Ce n’est que le lendemain qu’ils découvrent Kerreck au fond d’une crevasse. Le chef de bord est mortellement blessé. Ils le ramènent à bord de la fusée et le place sur une sorte de catafalque, entouré de bougies allumées. Quelques heures plus tard, Kerreck ressuscite, ne ressentant aucune lésion. Un miracle ou un défi de la nature propre à cette planète ?







Tous, après avoir émis de nombreuses hypothèses, parviennent à se convaincre qu’un phénomène régit la planète. L’herbe rouge est détruite à plusieurs reprises, mais à chaque fois elle repousse. Les animaux survivent alors qu’ils étaient considérés comme morts. La blessure de Stockwell puis la résurrection de Kerreck les amènent à cette constatation : ils font face à des manifestations de vie éternelle.



L’auteur ne s’embarrasse pas de descriptions trop scientifiques, géographiques, technologiques, ou psychologiques. Souvent certains aspects sont éludés, dont le voyage entre Terre et Alpha du Centaure qui dure tout de même plus de quatre années-lumière.



Les relations entre les six membres de cet équipage sont parfois tendues, ce qui est compréhensible, mais la diplomatie règle bien des problèmes. Kerreck se montre parfois autoritaire, après tout c’est le chef de groupe, qui n’aime guère la contradiction. En ce qui concerne la nourriture, cela relève du domaine de Lisbeth, la diététicienne, qui a toujours sous la main quelque produit chimique à proposer.



Mais on se rend bien compte que les mentalités ont évolué depuis l’écriture de ce roman. Kerreck mâchouille à longueur de temps ses plaquettes de chewing-gum. Il a dû en prévoir une provision considérable de même que les cigarettes qu’il fume de temps en temps, comme la plupart de ses compagnons. Un petit défaut qui serait sanctionné de nos jours : il jette ses mégots à terre et les écrase sans les ramasser !



Un bon petit roman sans prétention, agréable à lire et dont l’épilogue est rapidement expédié. Probablement à cause de la pagination imposée ou parce que l’auteur n’avait plus rien à écrire, pensant à son prochain roman.
Lien : https://leslecturesdelonclep..
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La Onzième dimension

L'histoire en elle même n'est pas génial , les aventures de Maubry et ses collègues n'étant pas toujours géniales .

Mais le fond de l'histoire est là intéressante ....

Faut-il avoir un but dans la vie et continuer à progresser malgré les risques que cela entrainent...?
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La Loi du cube

Voilà une histoire très agréable à lire , avec un bon suspens et une fin plutôt inattendue ...

A mettre dans les bons romans du FNA....
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Les psycors de Paal Zuick

Dans une société idéale, la population est contrôlée par des psycors, implants cybernétiques qui régulent les émotions, dans le but de transformer les autochtones en parfaits ouvriers productifs.

Mais la révolte gronde, et la rébellion se monte, persuadée que contrairement aux annonces officielles, la Terre n'a pas été détruite...



En 1971, ce petit roman sorti chez Fleuve Noir Anticipation était sur l'autoroute de la SF : mêmes histoires, mêmes personnages...

Si l'évasion était toutefois au rendez-vous, l'imagination n'était pas flamboyante...



MAIS...

Si en 2017, on ressortait exactement le même roman, en remplaçant le mot "psycors" par "Smartphones" ou "Iphones", il m’apparaît cocasse de constater que ce regard un peu vieillot de Max-André Rayjean aurait subitement quelque chose de prophétique...
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Les Feux De Siris

Des méchants extra- terrestres cannibales , mais ils n'ont pas le choix , vont être refoulés avant d'avoir décimé l'humanité ...

Ce roman simpliste de 1974 , même s'il n'est pas des plus passionnant , car on sait tout de suite le dénouement de l'histoire avec ses 2 héros , se lit rapidement .Quand même un souvenir sympa ...
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