C'est quoi pour vous souffrir?J'hésite et croyant pondre une belle formule,je m'écoute lui répondre:"C'est attendre.C'est attendre sans espoir."
Oh! Proust...Les passions varient parce que leur objet se déplace et que notre envie d'aimer,de posséder,de vivre,multiplie ses perchoirs.Mais le crime et les remords,ça voyage différemment....
Et crac! Le déluge ne prévient pas. Cela serait trop beau de ranger son mouton, son cochon,son dindon,sa vie dans l'arche...Pas le temps de construire l'arche...
La solitude avec les autres, c'est l'au revoir d'après la fête.La solitude seul,c'est soi devant soi,soi derrière soi,soi contre soi.
L'oeuvre qu'on portait en soi paraît toujours plus belle que celle qu'on a faite, affirme Alphonse Daudet dans ses Contes du lundi.
Petit séisme,tout petit séisme,vous savez!Un minuscule trois sur l'échelle de Richter.L'amuse gueule de notre frousse!
Le passé ne se mesure pas.Il se constate.
L'Amérique offre un curieux mélange de vulgaire et de sublime.
L'inquiétude aide à vivre autant que l'espérance.
Nous sommes une société de faux-culs mon cher.