Pavillons anciens et fissurés, terrains en friche, garages sordides, barre d'immeubles récente, posée là comme par accident, l'endroit existait par intermittence, les lampadaires trop espacés, plusieurs ampoules brisées, plongeant des portions entières dans le néant. Ce qui ne se voyait pas dans le monde moderne n'existait pas, c'était la règle depuis l'émergence d'internet et du dieu télé, être dans la lumière ou ne pas être. Et Sid Azzela vivait dans ce nulle part contemporain.