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Citations de Maxime Chattam (3679)


Vérité. Voilà un mot que j'ai longtemps regardé avec appréhension. La vérité dans nos rapports humains. Entre amis, membres de la même famille,au boulot.
La vérité dans le couple. Probablement la plus flippante.
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- L’homme, à force de vouloir se prendre pour Dieu, a peut-être ouvert la porte des enfers...
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Il imagina un homme petit, maigre, animé par des pulsions de mort telles que l’adrénaline décuplait sa force. Il le vit se mettre nu, et s’enfoncer dans le torse béant de cette pauvre femme, les viscères répandus sur le côté. Il le vit se contorsionner pour que ses épaules rentrent, il entendit le bruit de toute la colonne vertébrale de la morte se détendant, les côtes craquer, puis se briser sous la pression de ce corps étranger essayant de rentrer. Comment faisait-il pour ne laisser aucun poil, aucun cheveu à l’intérieur ? Les légistes ne pouvaient être passés à côté. Pas trois fois. Et quel type de mâchoire avait-il pour frapper de la sorte ?
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[...] elle réalisa à quel point nos vies étaient dépendantes de la technologie. Ce n’était plus un artifice ou une option, les portables étaient la clé d’accès permanente au monde virtuel parallèle au nôtre, celui d’internet, des e-mails, des réseaux sociaux, devenus en peu de temps aussi indispensables et naturels qu’une ombre à sa silhouette. Elle trouva aussitôt cette analogie parlante. Cela voulait-il dire que pour elle la vie était la lumière, le virtuel les ténèbres? Il était toutefois cocasse de constater à quel point tout le monde était accro à son portable. Même les criminels. Ne pas en avoir sur soi, ne pas être joignable était déjà presque suspect, la preuve d’une préméditation.
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Le contact visuel devient électrique. Des signaux passent entre nous, tout un roman condensé en dix secondes dans ces pupilles qui se déshabillent. Des tonnes de mots, de souhaits, de promesses, d'ententes qui s'échangent. Elle me dit oui. À tout.
Enfin je crois.
Donc je m'incline pour lui présenter ma bouche.
Elle s'en amuse. Rien n'est gagné.
Soudain, je me prends à espérer, le front humide, que le roman n'est pas juste une nouvelle. J'ai lu tout Guillaume Musso dans son regard, et brusquement je crains la méprise : si c'était Stephen King ?
Approche moi et je t'égorge à la petite cuillère !
La nouvelle se réduit à une strophe.
Un poème, peut-être ?
Non, à peine deux lignes, vaguement en rimes.
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Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes nés et le jour où vous découvrez pourquoi.
Mark Twain
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L'entretien d'embauche [pour ramasseur de merde au zoo de Vincennes] a été assez sommaire.
- De l'expérience ?
- Euh... en matière de merde ? Oui, assez...
- Non, en matière d'animaux.
- J'ai eu deux chats et un chien.
- C'est tout ?
- Je n'aime pas trop les pigeons parisiens, je l'avoue...
- Et en matière de nettoyage ?
- J'ai fait du marketing pendant plusieurs années. Je suis un bon lèche-cul.
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Maxime Chattam
Il a raison Peter Pan, c'est parfois moche de voir le monde avec les yeux d'un adulte. Mal a mon innocence.
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Maxime Chattam
Imaginez donc: l'histoire d'un livre qui continue son propre récit a chaque nuit. Et un lecteur passionné incapable de ne pas aller au bout. Sorte de course poursuite entre le livre et son lecteur. Jusqu’à l'épuisement. Le livre qui tue sans le vouloir, juste parce qu'il a tant et tant a raconter... Un necronomicon revisité en somme. Ce livre existe a bien y penser... C'est notre cerveau.
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Dans l'absolu de sa mort, car Matt sut aussitôt qu'il était mort, l'adolescent perçut la notion de froid abyssal. Il la perçut plus qu'il ne la sentit car il n'avait pas froid lui-même, en réalité il ne ressentait aucune sensation, mais le froid était là, tout autour de son âme, dansant comme un vent puissant, prêt à le saisir.
Un froid venant du néant, loin, très loin de lui, et qui le tenait suspendu au-dessus d'un abîme fait de ténèbres.
Matt attendit, longtemps. Très longtemps...
(extrait du 14ème chapitre "le murmure des ténèbres")
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Parfois, il y a des sapins qui pourrissent sur pied, et qui, avant de s’éteindre, cherchent à propager leur mal aux autres. Je crois que, d’une certaine manière, il y a des êtres humains qui font ça aussi, peut-être que ça les rassure d’emporter le maximum de monde avec eux. Pour rendre la mort moins effrayante.
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Il aurait voulu lui dire que cela allait s'estomper avec le temps, que sa mémoire ferait le tri, mais il ne pouvait pas lui mentir. En effet, l'horreur avait le pouvoir de s'imposer, elle tachait l'âme plus sûrement que le plus sombre des vins sur une chemise blanche. L'horreur était persistante. [...] L'oeuvre de la mort demeurait indélébile, comme pour prouver que nul ne pouvait y échapper.
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La dépression c'est réaliser qu'on est des funambules en équilibre sur rien, absolument rien.
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- Vous avez finalement trouvé le temps?
- On ne trouve pas le temps, il n'est pas caché quelque part, en revanche on peut décider de prendre celui qui passe sous nos yeux et d'en faire autre chose.
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" La comédie c'est un peu comme l'écriture : une forme d'art dangereuse pour la santé mentale qui consiste à développer une schizophrénie contrôlée et à jouer avec en en testant la plasticité, la résistance et l'étendue."
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Ne me dites pas qu'il faut aimer les bêtes pour devenir vétérinaire. Il faut surtout une absence totale d'amour-propre, un odorat anesthésié, beaucoup de patience et une passion certaine pour l'étude de tout ce qu'il y a de plus repoussant dans une créature vivante.
(p. 144)
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L'homme est prédisposé à la violence et celle-ci ne fait que croître, à mesure que nous industrialisons le monde, que tout se mondialise, la violence grandit, tel un virus, elle s'apprête à exploser. La violence est l'avenir de l'homme.
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Nombreux, partout, parmi nous, anonymes, noyés dans la foule. Des monstres à visage humain, incarnation des ténèbres, projection du mal à notre échelle. Le Chelou expliquait que certains être humains naissaient corrompus. Il suffisait d'observer les enfants jouer ensemble pour le remarquer. De temps à autre, un en particulier se distinguait, un enfant diabolique, perfide, vicieux, pervers. Celui-là n'était pas gangréné par la société et ses maux, pas déjà, non, il était simplement né mauvais. En grandissant il deviendrait pire encore. Les plus malins apprendraient à se cacher, à libérer leurs sombres pulsions à l'abri des regards, les autres finiraient en prison, considérés comme des "causes perdues", des multi-récidivistes incurables. Et ils l'étaient, irrécupérables, car pour se soigner il faut avoir en soi, tout au fond, une base saine, ce dont ils n'étaient simplement pas dotés.
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Maxime Chattam
Une pensée pour tous les couches-tard, les insomniaques, les travailleurs nocturnes et autres adeptes de la lune. Bonne nuit a tous. Quant a ceux qui dorment, rêvez, nous soufflons sur vos songes pour les pousser plus loin. Quelques heures et nous nous croiserons tous.
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- Désolé, je me suis un peu perdu, s'excusa-t-il.
- Vous ne connaissez pas le truc ? s'étonna le criminologue en le traversant de son regard blanc.
- Quel truc ?
- Quand vous cherchez une morgue dans un hôpital, demandez les cuisines, elles sont toujours à côté.
- C'est vrai ça ?
- Vous verrez.
- C'est bizarre, non ?
- Peut-être que dans l'inconscient des architectes, tout ça ce n'est que de la viande ! ironisa Mikelis. À moins que ça ne soit pour faciliter la construction, quand on fabrique une chambre froide pour la nourriture on peut bien en rajouter une de l'autre côté du mur pour les macchabées. Vous êtes prêt ?
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