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3.58/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 8/02/1822
Mort(e) à : Baden-Baden , le 8/02/1894
Biographie :

Maxime Du Camp est un écrivain et un photographe français, membre de l’Académie française.

La fortune de son père permit à Du Camp de satisfaire le goût très vif qu’il avait pour les voyages. Il visita l'Europe et l'Orient entre 1844 et 1845, puis de nouveau entre 1849 et 1851, cette fois en compagnie de Gustave Flaubert avec qui il entretint ensuite une abondante correspondance. Pour son voyage oriental de 1849-1851, il avait sollicité une mission archéologique auprès du ministère de l'Instruction publique. Il la documenta par de nombreuses photographies, pour lesquelles il utilisa la technique du calotype. Il publia le récit de ses voyages.
En 1851, il fut un des fondateurs de la Revue de Paris et fut un contributeur fréquent de la Revue des Deux Mondes. Ayant servi comme volontaire sous Garibaldi en 1860, il raconta ses expériences dans Expédition des Deux-Siciles (1861). On l’élit membre de l’Académie française en 1880, surtout, dit-on, à cause de son histoire de la Commune, publiée sous le titre de les Convulsions de Paris (1878-1880).
Ses premiers ouvrages sont relatifs à ses voyages en Orient : Smyrne, Ephèse, Constantinople, l'Egypte, la Nubie, la Palestine.
Il a parcouru et décrit ces pays, fut l'un des premiers à utiliser la photographie dans ses explorations.
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Source : Wikipédia
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Maxime du Camp : Souvenirs littéraires
Olivier BARROT se désole de l'injustice commise envers "Souvenirs littéraires" de Maxime du CAMP (Aubier), oeuvre majeure trop vite oubliée. Cet auteur connut intimement NERVAL, BAUDELAIRE, Gauthier...

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
L'entrée de la grotte est si basse et si étroite que l'on est forcé de désarmer les avirons et de se courber au fond de la barque pour ne point se heurter en passant. Dès qu'on a franchi le trou resserré qui sert de porte, on se trouve en pleine féerie. L'eau profonde, claire, laisse voir tous les détails de son lit, tentée d'une nuance de bleu ciel adorable.Elle projette ses reflets sur la voûte de calcaire blanc, et lui donne une couleur azurée qui tremble à chaque frisson de la surface humide.Tout est bleu, la mer, la baque, les rochers; c'est un palais de turquoise bâti au-dessus d'un lac de saphir. Le matelot qui me conduisait se déshabilla et se jeta à l'eau. Son corps m'apparut blanc comme de l'argent mat, avec des ombres de velours bleuissant aux creux que dessinait le jeu de ses muscles. Ses épaules, son cou, sa tête étaient au contraire d'un noir cuivre; on eût dit une statue d'albâtre surmontée d'une tête de bronze florentin.
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Lorsque je fis sa connaissance, Gustave Flaubert avait vingt et un ans. Il était d’une beauté héroïque. [...] Avec sa peau blanche, légère- ment rosée sur les joues, ses longs cheveux fins et flottants, sa haute stature large des épaules, [...] ses yeux énormes, couleur vert de mer, abrités sous des sourcils noirs, avec sa voix retentissante comme un son de trompette, ses gestes excessifs et son rire éclatant, il ressemblait aux jeunes chefs gaulois qui luttèrent contre les armées romaines [...].
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Un soleil éclatant, passant par la fenêtre,
Regardait mon bonheur ; j'étais à vos genoux,
Comme devant l'autel se prosterne le prêtre.
Voilà trois ans déjà ! Vous en souvenez-vous ?...

J'étais heureux enfin ! Je sortis de la ville,
Dont le bruit effrayait mon rêve aux ailes d'or ;
J'allai m'asseoir tout seul auprès d'un bois tranquille,
Comme un avare, afin de compter mon trésor !

Anniversaire
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Les salles latérales sont si fourmillantes de chauves-souris qu’il est impossible d’y rester au milieu du bourdonnement d’ailes et des cris stridents de ces animaux immondes. En agitant, pour me défendre de leur contact, la baguette de palmier que je tenais à la main, j’en abats plus d’une vingtaine : ce sont toutes des oreillards
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Laissez-moi donc vivre et rêver en paix
Bien loin de vous; car si je vous aimais
Vous le sauriez depuis longtemps, ma belle !

Cessez enfin d'allonger vos deux bras
Pour arriver jusqu'à mon cœur rebelle :
Il est trop haut, vous ne l'atteindrez pas !

Impertinence
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Seigneur, votre arc-en-ciel brille sur les nuages ;
Il s'étend dans les airs comme un grand pont de feu.
La pluie en frissonnant s'égoutte des feuillages,
Et le soleil voilé cherche un coin de ciel bleu !

Vous avez dit jadis : « C'est mon arc d'alliance,
Je l'étendrai sur vous en signe de pardon ! »
Seigneur, rappelez-vous ces mots de bienveillance :
Souvenez-vous, Seigneur! Vous êtes le Dieu bon !

Arc-en-ciel
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J'ai souvent regardé travailler les orfèvres
Qui, clignotant des yeux et remuant les lèvres,
Choisissaient au milieu de métaux entassés
Les meilleurs, les plus purs cl les mieux nuancés !

Les orfèvres
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Arrivez aux combats et laissez là l'escrime ;
Accomplissez enfin vos devoirs sérieux.
Frères, criez: Courage! aux vaincus glorieux ;
Chantez la liberté des peuples qu'on opprime.

Aux poëtes
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Des lions, accroupis autrefois devant le temple, jonchent le sol de leurs membres brisés et mutilés
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