Franck sortit du laboratoire mobile. Il regarda autour de lui. Le chaos organisé d'une scène de crime restait toujours quelque chose d'inexplicable. Les véhicules, les barrières, les agents, les lumières, les bruits, tout semblait incontrôlable, anarchique, dénué de sens. Franck se sentait galvanisé par cette effervescence, il y puisait son énergie. Il monta dans sa berline noire et prit la direction du 3, quai des Orfèvres, toutes sirènes hurlantes. Les sons stridents déchirèrent la torpeur factice qui enveloppait le centre hospitalier. Dans leur chambre capitonnée, les fous écoutaient et, quelque part, une bête se terrait.