AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.72/5 (sur 238 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Maghnia en Algérie. , le 21/10/1952
Biographie :

Mehdi Charef est un écrivain, réalisateur de cinéma et auteur de théâtre français, né le 21 octobre 1952 à Maghnia en Algérie.

Il vint en France à l'âge de dix ans, et vécut les cités de transit et les bidonvilles de la région parisienne. Fils d'ouvriers, il a lui-même travaillé en usine de 1970 à 1983, comme affûteur.

Il vint au cinéma quand Costa-Gavras lui conseilla de réaliser lui-même la version cinématographique de son roman Le Thé au harem d'Archi Ahmed.

En 2005, il signa une première pièce de théâtre, 1962, évoquant la fin de la guerre d'Algérie.

Ajouter des informations
Bibliographie de Mehdi Charef   (8)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Retrouvez les Grands débats de la troisième édition du festival de Mediapart. Troisième débat : Quand la littérature éclaire le social avec Faïza Zerouala, journaliste à Mediapart, Faïza Guène, écrivaine et scénariste, Marin Fouqué, écrivain et artiste, Medhi Charef, écrivain et réalisateur.


Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Mes parents, nos parents n'ont pas toujours été ces gueules tristes et abîmées qu'on voit sur les photographies prises dans les années soixante devant les murs des bidonvilles de Nanterre et d'ailleurs...ils ont été gaillards, futés, enthousiastes, joyeux et jeunes.(p.53)
Commenter  J’apprécie          170
Quand Meriem s'approcha du chêne, il la débarrassa de la cruche et du tajine et lui proposa de servir les autres. Tout pour qu'elle le voie, le remarque une seconde. Il eut des remerciements et enfin le regard noir et mystérieux se posa sur lui.
Alors il décida que c'était avec ces yeux-là que désormais, il voulait voir le monde.
Commenter  J’apprécie          30
C'est peut-être ça que monsieur Raffin essaie de nous enfoncer dans la cervelle, que notre richesse, c'est la connaissance. Il dit :
— Quand vous admirez un beau tableau d'un grand peintre, que vous restez en extase devant, c'est qu'il vous a conquis, vous vous l'êtes approprié, il devient à vous, vous le possédez ! C'est pareil avec un beau livre, il vous a tant plu qu'après avoir fini de le lire, vous vous remémorez les plus beaux extraits, vous vous les relisez, ils deviennent à vous, vous les possédez. Le tableau, le livre, ces deux belles œuvres sont à jamais gravées en vous, leur beauté se reflète en vous, vous la portez comme un don, une richesse. C'est cela la possession. Vous êtes riches !
Commenter  J’apprécie          134
Ce qui m'agace, c'est de buter au milieu de la phrase sur un mot ou un verbe dont je ne connais pas le sens, et ne pas posséder de dictionnaire. C'est comme croquer un caillou dans un bon casse-croûte.
Commenter  J’apprécie          132
J’ai vingt ans. Je suis un étranger en Algérie, je suis un étranger en France. Je me sens frère de tous. J’ai perdu toute notion d’appartenance, d’union solidaire avec ceux qui ont dormi entourés de leurs enfants dans les bidonvilles. Je nie toute forme d’embrigadement. Si les autres ne me rappelaient pas mes origines, d’un regard en biais, comme l’oiseau, je volerais.
Commenter  J’apprécie          110
Le jeudi, il arrive que ma mère m'envoie à La Garenne- Colombes, chez une vieille habillée tout en noir et au parfum écœurant de naphtaline, qui distribue des vêtements aux pauvres.(..)
Ce qui me gêne, ce n'est pas la charité que je demande, c'est la pitié que je reçois. (Pocket,2020)
Commenter  J’apprécie          110
C’est très beau, vraiment très beau, deux couleurs qui n’en font qu’une. Cette couleur-là n’a pas de nom, on se métisse, métisse n’est pas une couleur.
Commenter  J’apprécie          110
 J’avais onze ans quand je lui ai appris à écrire son nom en français. Je ne supportais plus de signer moi-même mes bulletins scolaires. Les autres élèves de l’école revenaient avec la signature de leurs parents, moi pas – pourtant, j’avais moi aussi un père et je voulais qu’il existe. Je voulais que des fois, il tienne un stylo dans sa main à la place de ce putain de marteau-piqueur qui pèse trente kilos et qu’il enfonce toute la journée au plus profond de la terre, sur les chantiers.
Commenter  J’apprécie          90
Je sais maintenant que la France a autorisé l'arrivée chez elle de familles entières d'immigrés comme la mienne, pour préparer le départ en retraite de nos pères. Je suis de cette deuxième génération: je suis dans cette école, dans cette classe, afin d'apprendre à lire et à écrire correctement avant d'être jeté dans le monde du travail en lieu et place de mon père.
Commenter  J’apprécie          90
-Elle est juive ?
-Et alors ?
On dirait que ça ne lui plaît pas.
-Tu sais que les juifs voulaient partager l'Algérie avec vous, comme en Tunisie et au Maroc, mais les Français voulaient tout garder pour eux, que vous restiez des indigènes.
Elle s'arrête.
-Tu sais ce que c'est, la première chose que les juifs ont faite quand ils ont débarqué en Algérie, tout au début, au siècle dernier ? Ils ont appris à parler arabe. Tu sais pourquoi ? Pour être proche de l'indigène, être accepté par lui.Tu as connu des Français, là-bas , qui causaient l'arabe? A part les mots obscènes ? ( p.157)
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mehdi Charef (341)Voir plus

Quiz Voir plus

La vague, Todd Strasser

Ce roman fait parti de quel genre littéraire ?

roman d'adolescence
science-fiction
fantastique
horreur

10 questions
889 lecteurs ont répondu
Thème : La vague de Todd StrasserCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..