AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Meg Cabot (702)


Quand on voit arriver la fin du monde, un peu d'humour, c'est important.
Commenter  J’apprécie          00
Sidney, apparemment aussi incapable que moi de détacher son regard de ce dieu de la beauté, déclara :
— Pince-moi… J’ai dû mourir et entrer au paradis des canons !
— Je te rappelle que tu as déjà un mec, ma vieille !
— Idem pour toi, ma vieille ! rétorqua-t-elle en omettant de préciser qu’en fait, j’en avais deux (et pour cause, puisqu’elle ignorait cette information)
Commenter  J’apprécie          00
Je me retourne, et mon cœur fait un saut périlleux dans ma poitrine. Pourtant, il ne s’agit pas de Luke. Ce type debout dans les ultimes rayons de lumière dorée, incroyablement beaux en costume anthracite et cravate jaune à noeud double n’est pas mon fiancé.
C’est son meilleur ami.
Nom d’un chien ! Chaz vient de provoquer le grand huit de mon cœur. Pas question que j’essaye de comprendre pourquoi. En tout cas, je suis tellement paniquée que je sors la première chose qui me passe par la tête :
— Pourquoi t’es-tu mis sur ton trente et un ?
J’ignore pour quelle raison mon ton est aussi revêche. Après tout, Chaz n’y est pour rien, si mon cœur fait des siennes quand il ne porte pas sa sempiternelle casquette. Quoi qu’il en soit, je suis si émue par ma réaction physique à son apparence que ma voix ressemble à celle d’un garçon de douze ans qui mue.
— Il y avait un cocktail au département de philo, m’apprend-il tout en prenant ses clés dans sa poche.
Ses cheveux bruns qui, comme toujours, mériteraient une bonne coupe lui tombe devant les yeux. Je profite de ce qu’il ne me voit pas pour le reluquer davantage. Jolies chaussures, cuir italien au juger, dans les cinq cents dollars minimum. Le costard est admirablement taillé, onéreux également, et met en valeur ses épaules carrées. Il semble complètement déplacé, dans cette rue, laquelle comporte une boutique de paris délabrée, un restaurant de nouilles japonaises et un boui-boui crasseux. On dirait James Bond venant de débarquer dans une impasse de banlieue.
— Désolé d’d’être en retard, enchaîne-t-il. Tu n’as pas attendu trop longtemps, j’espère?
Ses prunelles croisent les miennes, et je m’empresse de détourner le regard tout en sentant que je rougis. Pourvu qu’il n’ait rien remarqué !
— Non, me dépêché-je de mentir. Pas du tout.
Omondieu ! Mais qu’est-ce que j’ai, bon sang !
— Au moins, il ne pleut pas. Allez, entre, je t’offre un verre.
Je le suis dans le vestibule de l’immeuble, où il ramasse son courrier. C’est drôle, mais je me sens bizarrement intimidée. Est-ce à cause du grand huit cardiaque ? Ou parce que je suis au courant de l’existence de Valencia ? Ou parce que Chaz ressemble si peu à ce qu’il est d’ordinaire ? En tout cas, j’ai l’impression d’être en compagnie d’un inconnu, pas d’un mec que je fréquente régulièrement depuis ma première année de fac, et qui, un jour à la cafét’, m’a fait tellement rire que mon café m’est sorti par les narines.

Source : difunkychronicles.com
Commenter  J’apprécie          00
— Vous avez choisi votre robe de mariée ?
— Non, je n’en ai pas eu le temps. Et puis, je n’y connais rien. John n’arrête pas de me dire d’aller chez Vera Wang, point barre. Mais chaque fois que j’envisage de me rendre chez l’un de ses grands couturiers, j’étouffe…je n’ai pas d’amies qui seraient branchées là-dessus et pourraient m’aider. Toutes mes copines ont de la crotte de singe plein leurs chaussures. Elles se fichent des robes de mariée comme de l’an quarante. En fait, j’irai au centre commercial. Au moins, je saurai à quoi m’attendre…
Mon cœur se glaça. C’est la peur, naturellement. Vite, un autre gâteau au chocolat pour reprendre des forces !
— Jill, s’il vous plaît, chevroté-je…je peux vous appeler Jill, à propos ?
— Oui, oui, ça m’est égal.
— Moi, c’est Lizzie. En tout cas, je vous en supplie, Jill, ne prononcez plus jamais ces mots devant moi.
— Quels mots ?
— Centre commercial. D’accord ?
Je laisse fondre la crème dans ma bouche. Miam ! Délicieux ! Et, déjà, je me sens mieux.
— Oui, je comprends, acquiesce Jill, de nouveau en larmes. Mais que voulez-vous que je fasse ?
— Pour commencer, vous allez m’apporter cette robe nuptiale, avec son tartan et tout le bazar.
Je lui tends une de mes cartes de visite.
— À cette adresse. Vous pourriez passer cet après-midi ?
— Vous êtes sérieuse ? s’exclame-t-elle, ahurie.
— Parfaitement sérieuse, oui. Il est nécessaire de jeter un coup d’œil avant de prendre des mesures aussi drastiques que le centre commercial. Voyons d’abord s’il est possible d’arranger les choses. On ne sait jamais. Si ça se trouve, il y a matière à sauver la situation. Par ailleurs, il serait vraiment très agréable de réussir à mettre le nez de votre future belle-mère dans son propre caca.
— Pardon ? Vous venez bien de dire « nez dans son caca » ?
— Hum…oui. Pourquoi ?
— Je n’ai pas entendu cette expression depuis ma quatrième.
— Euh…j’ai toujours été un peu attardée.
— Moi aussi.
Et, pour la première fois depuis que je l’ai tirée des cabinets, elle sourit. Nous sommes là à ricaner comme deux idiotes quand la porte s’ouvre brusquement.

Source : difunkychronicles.com
Commenter  J’apprécie          00
– […] N’empêche… qu’est-ce que je vais faire, maintenant ? Il serait complètement cinglé de partir à New York sans un boulot ni un endroit où vivre, non ?
– Pas du tout ! Ce serait juste courageux. Et vous m’avez l’air d’une fille sacrément courageuse.
Pardon ? Je manque d’avaler mon vin de travers. Personne ne m’a encore dit que j’étais courageuse.
Dehors, le soleil continue à baisser à l’horizon – qu’est-ce qu’il se couche tard, l’été, en France ! – baignant le ciel derrière les collines et les forêts vertes d’un rose appétissant et voluptueux. Autour de nous, le personnel apporte des assiettes contenant des assortiments de fromages, des truffes au chocolat et de minuscules verres de digestif. Dans la section fumeur, les convives s’en grillent une, savourant paresseusement la cigarette d’après-dîner, et l’odeur de leur tabac, dans cet environnement romantique, ne sent pas aussi mauvais, si je puis me permettre, que celle qui sortait des narines de mon ex-petit copain. J’ai l’impression d’être dans un film.
Disparue, la Lizzie Nichols, benjamine du professeur Harry Nichols, récemment sortie de l’université sans diplôme, qui a passé toute son existence à Ann Arbor et n’est sortie qu’avec trois garçons (quatre, si on compte Andy). Je vous présente Elizabeth Nichols la courageuse (!), voyageuse cosmopolite et sophistiquée, dînant dans un wagon-restaurant en compagnie d’d’un étranger sublime (et je le pense !), se délectant d’un assortiment de fromages (du fromage !) et sirotant une boisson appelée Pernod, tendit que le crépuscule envahit lentement la campagne française que nous traversons…

Source : difunkychronicles.com
Commenter  J’apprécie          00
Si je pleure, maintenant, c’est de rire. Et quand enfin j’ai réussi à retrouver mon souffle, je proteste :
– Hé ! Vous aviez prétendu être nul en blagues.
– C’est vrai, répond-il d’un ton grave. Celle-là était très mauvaise. Votre hilarité m’étonne.
Je ris encore quand je m’affale sur le siège à côté du sien, agréablement rassasiée et un peu endormie. Je m’efforce cependant de rester éveillée en fixant la fenêtre de l’autre côté de l’allée centrale, juste derrière la tête de Jean-Luc, ou le soleil auréole un nouvel édifice imposant.
– C’est bizarre, mais on dirait un château, là-bas, dis-je en tendant le doigt.
– Parce que c’en est effectivement un, répond Jean-Luc après avoir tourné le cou.
Je m’étonne d’une voix ensommeillée :
– Non !
– Bien sûr que si, s’esclaffe-t-il. Vous êtes en FRANCE, Lizzie. À quoi vous attendiez-vous ?
Pas à des châteaux exposée au su et vu de tout le monde. Pas à ce crépuscule merveilleux qui emplit le wagon d’une lueur rosâtre. Pas à cet homme parfaitement gentil et adorable qui est assis près de moi.
– Pas à ça, lui réponds-je en chuchotant. Pas à ça.
Puis je ferme les yeux.
Commenter  J’apprécie          00
Bientôt, j’ai senti le frôlement de ses doigts… Il me touchait en des endroits insoupçonnés, là où jamais personne ne m’avait touchée. Chaque effleurement me laissait les nerfs à vif, aussi crépitants que sous la caresse d’une comète qui se serait posée sur ma peau, la pailletant d’infimes étoiles scintillantes, telle une galaxie qui vient de naître.
Commenter  J’apprécie          00
'[…] It’s not as if you and I are… madly in love with each other.'
'Aren’t we?'
Commenter  J’apprécie          00
[…] even though Braden had seen the girl leave, he couldn’t help but continue to feel her presence in the room. […] Just a faint hint of something... something not quite the same as it had been before she’d come in, like ripples on the surface of a pond after a pebble had been thrown into it.
Commenter  J’apprécie          00
Il faut bien que quelqu'un témoigne de ce qui se passe. Afin que ce monde neuf ne répète pas les erreurs de l'ancien.
Commenter  J’apprécie          00
Après tout, chacun a droit à une vie privée tant qu'il ne montre pas de signes de folie trop évidents.
Commenter  J’apprécie          00
T'inquiète donc pas pour l'enfer. Tu y es déjà. C'est le lycée.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne savais pas que la
magie blanche, ce n'est PAS essayer de forcer les autres à agir contre leur volonté, ou de manipuler leurs émo tions. Je ne le savais pas quand j'ai fabriqué
cette poupée de toi, Dylan, et j'en suis désolée. Dès que je l'ai compris, j'ai tenté de défaire le sort en retirant mes cheveux. Mais... ça n'a pas marché.
Commenter  J’apprécie          00
Il était tellement heureux qu'il avait du mal à se contenir. J'imagine que ni l'un ni l'autre ne s'est jamais demandé
pourquoi ils étaient si fous de toi.
Le frisson qui m'a alors parcourue était dix fois plus intense que celui que j'avais ressenti quand Dylan m'avait adressé la parole.
Commenter  J’apprécie          00
Ma pauvre Jade, tu n'as
vraiment pas de chance. Et tu n'en a jamais eu. En fait, je crois que c'est ce que j'aime le plus chez toi. C'est tellement facile de deviner comment tu vas réagir.
Je l'ai observée soigneusement. Elle semblait sincère. Elle semblait vraiment être redevenue l'ancienne Tory.
L'instant d'après, je m'avançais vers elle et on tombait dans les bras l'une de l'autre. J'étais si heureuse que j'en avais presque les larmes aux yeux. J'avais retrouvé ma Tory d'avant
Commenter  J’apprécie          00
Jolie comme elle l’était, elle n'avait vraiment pas besoin de tout cet eye liner et ce mascara qu'elle
se mettait d'habitude. En fait, je trouvais qu'elle était plus jolie, comme ça. Naturelle.
La dernière chose qui m'a frappée, c'est son regard. Il n'exprimait plus aucune haine contraire, même.
Commenter  J’apprécie          00
Histoire de ne pas donner l'impression d'être abandonnée de tous, j'ai sorti mon livre d'histoire et je l'ai feuilleté tout en commençant à manger.
Je venais à peine de me lancer dans la lecture d'un texte sur Alexandre Hamilton, l'un des pères fondateurs les plus influents des États-Unis, qu'un plateau a atterri sur la table à côté du mien. J'ai relevé la tête : Chanelle se glissait sur la chaise en face de moi.
Commenter  J’apprécie          00
— Je t'ai dit, je ne pense pas que s'amuser à jeter des sorts soit une bonne chose. Admettons que tu aies raison, que notre arrière-arrière- arrière-grand-
mère ait été une sorcière et qu'elle ait transmis ses pouvoirs. Est-ce que tu crois bvraiment qu'on a le droit de s'en servir pour piéger des garçons ? Je ne sais pas grand-chose de la magie, mais ne sommes-nous pas tenues de n'y avoir recours
que pour faire le bien et non le mal ?
Commenter  J’apprécie          00
Attention, je ne dis pas qu'elle n'était pas jolie. Elle l'était, mais à la manière des filles de la ville, chic et sophistiquée. Elle avait perdu ses rondeurs de bébé pour
une silhouette d'une excessive minceur. Ses longs cheveux blonds aussi avaient disparu. Tory affichait à présent une coupe à la garçonne sur des cheveux d'un
noir d'encre.
En fait, elle ressemblait à un mannequin - mais pas à l'un de ces top-modèles souriants et pleins de vie comme Cindy Crawford. Non, avec sa moue
désabusée, Tory faisait plus penser à... à Kate Moss, après son arrestation pour addiction à la cocaïne.
Commenter  J’apprécie          00
D'accord, j'avais vu les buildings qui se profilaient à l'horizon quand le taxi avait pris le Triboro Bridge, puis l'île de Manhattan dans toute sa gloire et l'Empire State Building qui pointait au milieu, comme un énorme index scintillant.

Mais le déclic s'était vraiment fait avec ces regards emplis de haine. Personne à Hancock n'adresse un tel regard à quelqu'un qui n'est visiblement pas du coin.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Meg Cabot Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous bien Meg Cabot ?

Combien de livres Meg Cabot a-t-elle écrit environ ?

30
40
50
60

10 questions
98 lecteurs ont répondu
Thème : Meg CabotCréer un quiz sur cet auteur

{* *}