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3.37/5 (sur 15 notes)

Né(e) à : Dakar , 1983
Biographie :

Sénégalais d’origine libanaise, Mehdi Omaïs prend son envol à 18 ans en rejoignant Paris afin d’y poursuivre des études supérieures de commerce. C’est l’occasion pour l’auteur de confronter les traditions qui ont bercé son enfance à l’ouverture d’esprit et la richesse culturelle de la ville lumière. Diplômé d’un MBA de production audiovisuelle, il se consacre désormais en grande partie à l’écriture.

C’est en 1998, alors qu’il perd son grand-père le jour de ses 15 ans, que Mehdi Omaïs décide de noircir des pages. Bouleversé par cet événement, il se réfugie dans l’écriture et griffonne à tout va : des bribes d’histoire, des poèmes, des petits textes... Arrivé à Paris pour ses études en 2001, il tombe amoureux de cette ville qui devient rapidement sa source d’inspiration. A l’âge de 19 ans, l’auteur se lance corps et âme dans la préparation de son premier roman, La mort est belle. Ses influences sont puisées dans la diversité de son patrimoine culturel mais aussi dans la littérature contemporaine (Rowling, Salinger, Selby Jr., Easton Ellis...).
Elevé dans la « société de l’image », son style d’écriture, cinématographique et alerte, est très représentatif de sa passion pour le septième art.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
- Je te méprise, je te déteste, je te hais, Monsieur L. ! hurla-t-il en tapant du poing sur la table. Mais qu'est-ce que tu connais à la littérature, d'abord ? Tu te caches derrière des auteurs prestigieux que tes prédécesseurs ont dégoté, mais toi, qu'est-ce que t'as glandé pendant toutes ces années ? Starlettes en mal de notoriété, footballeurs qui veulent livrer leur biographie à 30 piges, animateurs de radio aux idées de merde... Et les autres ? Ceux qui prennent la peine d'acheter des rames de papier, des cartouches d'encre. Ceux qui impriment les ouvrages, vont les relier avant de tracer à la poste pour coller un timbre avec des illusions plein les yeux. Quand je pense au nombre de bouquins fabuleux que vous n'avez pas lus sous prétexte que leurs auteurs ne sont ni rédacteurs en chef de médias importants, ni politiques évanescents...
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Tapis sous un parasol orange, Théophile place le marque-pages au tiers du livre et le pose. Encore un de ces romans dans lequel les éditeurs et les journalistes ont entrevu avec pénétration ce qui échappe hélas au public, trop crétin : madeleines de Proust, fulgurances oniriques et autres références à des auteurs qui ne figurent même pas dans le Petit Larousse illustré.
La pulsion destructrice se faufile dans l'échancrure du cerveau et prend Théophile au dépourvu. En une fraction de seconde, il s'empare du livre, déchire la couverture, la quatrième de couverture, la première page, la seconde et bientôt, sous les œillades ahuries des nageurs, "Manger des patates avec ma grand-mère" devient une pluie de confettis.
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Un peu plus loin sur sa droite, trône un l’arbre centrale de la cour, toujours fidèle à lui-même, seul rescapé d’une époque destituées de ses charges. Orphelin de ses orphelins.
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Au loin, quelques coups de klaxon proviennent de l’avenue Voltaire. Au loin, quelques cris de jeunes éméchés. Au loin, un paquet d’illusions perdues.
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Tout ces petits bruits, le clac clac lac du grand tableau des départs, les roulettes des valises sursautant sur les obstacles quelconque, les langues inconnus aux musicalités désaccordées, le cri des garnements.
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Cet inconnu doit être actuellement quelque part, ne sachant pas que dans une attitude, dans un geste de complète inattention, il avait détourné le destin de ses semblables.
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Ses yeux quittent les paysages sombres du dehors et déshabillent ses semblables agglutinés, bloqués, emboités les uns dans les autres, dessinant un puzzle social exsangue.
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un seul regard sous un rideau de pluie suffit à rester à vie
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Seule face aux abîmes de son existence, elle qui cherche à priori une dernière branche à laquelle se raccrocher. Je ne suis pas une branche solide.
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- Parce que sa vie et les livres ne font qu'un. L'encre son sang, les mots, son âme. On est épanoui que dans ce qu'on aime faire après tout.
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