Après... ce qu'on a fait hier... tu penses encore qu'on est juste "amis" ?
- On se demandait si quelqu'un t'avait fait du mal... tu sais que tu as l'air fracassée ?
- Fraca... quoi ? Hein ? Fricassée... ? Hisa, Kû, désolé... aujourd'hui je ne suis pas d'humeur à manger une fricassée...
- Grand frère... je crois qu'il est plus idiot que nous le pensions...
Pourquoi ?
Parce que plus qu'hier et demain certainement plus qu'aujourd'hui... Je suis de plus en plus couard. Mais j'ai peur de tomber encore plus amoureux de toi ! Je ne sais pas pourquoi.
- C'est la première fois que je vais chez un bon élève comme toi... Ta soeur aussi m'a regardé... Comme si elle n'avait jamais vu quelqu'un comme moi...
- Et bien... C'est vrai !
... C'est vrai... Avant, c'était encore plus horrible. J'ai failli me faire enlever en rentrant de l'école... Un garçon de ma classe m'as espionné... Et pour finir, j'ai failli me faire violer par un prof de cours privé !
Quand je suis arrivé au collège... J'avais vraiment mal tourné.
C'est à cette époque que le crétin... Je veux dire, Shinonome... A emménagé... Et en plus... Juste à côté de chez moi.
Nous sommes... Complètement à l'opposé l'un de l'autre... Mais on pourrait peut-être devenir... Vraiment amis... ?
- Moi... J'aime beaucoup... Te voir sourire, Mikado ! Jusqu'à ce que je te voie, j'étais inquiet... Mais maintenant... Tout va bien...
- ... Ne me regarde pas...
- Mikado...? Tu... Tu es... Mignon...
- Hmm...? Non...
- Mais... Ton... Ton visage... Est magnifique...
- Dis Towa... Ce que tu viens de dire... Répète-le !
-... Ce que... Je viens de dire...? "Tu es mignon" !
- Pas ça avant...
- Ah !? Euh... ! ...Ah... "J'aime beaucoup te voir sourire" ?
- Redis-moi... Le premier mot !
- Le premier... Mot ?
...
- Au fait, Towa... A quel point il est hyper protecteur ce type ?
- Hein ?! Que voulez-vous dire par "à quel point"... ?
- Oui... Par exemple... Est-ce qu'il viendrait te voir à ton travail...?
- Quoi...?! Comment vous le savez, monsieur Asagi ?! Est-ce que je l'ai dit tout à l'heure...? Non ! Pas possible... ! Pourquoi ?!
- Eh bien... Tu me demandes pourquoi... C'est parce qu'un type dans ce genre est entrain de me regarder en faisant une tête terrifiante... ! Juste derrière toi...
Le temps est radieux, contrairement à mon coeur.
Mon voisin et ami d'enfance, d'un an mon cadet, je pouvais lui hurler dessus ou le cogner... Il restait à mes côtés, l'air de s'en moquer. A l'époque où, inconsciemment, c'était devenu naturel pour moi, il contre-attaqua... Pour mettre un terme à cet état de fait...