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3.92/5 (sur 63 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Hoorn, Pays Bas , 1980
Biographie :

Eva Meijer est une artiste, écrivain, philosophe et auteur-compositeur interprète.
Elle travaille sur différents supports, allant des arts de la scène au théâtre musical en passant par les installations, la vidéo, le dessin et la photographie, ainsi que pour les jouets destinés aux cochons.
Eva a sorti quatre albums et deux EP et a donné des concerts aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis.
Son premier roman, Het schuwste dier (Prometheus), a été publié en 2011. Des nouvelles et des poèmes ont été publiés dans des revues littéraires belges et néerlandaises son deuxième roman, Dagpauwoog, a été publié en novembre 2013. En 2016, le livre Dierentalen (Animal Languages), un ouvrage philosophique populaire sur les langues animales non humaines et la question de savoir ce qu'est réellement la langue, a été publié. Son troisième roman, Het vogelhuis (Bird Cottage), a été publié en septembre 2016. Dierentalen et Het vogelhuis seront ou ont été traduits en arabe, chinois, anglais, français, allemand, polonais, suédois et turc. Dierentalen sera également traduit en finnois, coréen, taïwanais et tchèque. En 2017, De Soldaat was een dolfijn, un essai sur les animaux politiques, sera traduit en allemand et remportera le prix Hypatia 2018. En 2018, Eva a remporté les Halewijnprijs pour tous ses livres. En 2019, De grenzen van mijn taal, une enquête philosophique sur la dépression (à paraître en traduction en anglais, polonais et allemand), et Voorwaarts, un roman, seront publiés. Quand les animaux parlent: Vers une démocratie interspécifique, son premier livre universitaire sera publié en octobre 2019 par la New York University Press.
Eva a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en philosophie intitulée "Political Animal Voices" (Université d'Amsterdam) en septembre 2017 (cum laude). Il a reçu le Prix de la thèse Praemium Erasmianum en 2018. Elle a enseigné la philosophie (animale) à l'Université d'Amsterdam et préside le groupe de travail néerlandais OZSW sur l'éthique animale et Minding Animals aux Pays-Bas. En septembre 2018, elle a commencé à travailler comme chercheuse postdoctorale dans un projet de quatre ans sur l'agence des animaux non humains à l'université de Wageningen.


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Source : http://evameijer.nl
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Interview with animal rights philosopher Eva Meijer


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Autrefois est ce qui nous permet d'être ici maintenant. Ou plutôt, non : autrefois est une colline dans le lointain dont on ne peut pas s'approcher, mais qui ne s'éloigne pas non plus. Maintenant est un visage au milieu de la foule qui vous fixe avec étonnement et s'en va.
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C’est parce que nous, les humains, nous nous donnons tant d’importance que nous ne remarquons pas les autres animaux - il suffirait de les décrire en détail pour les faire apparaître sous un nouveau jour.
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Le lendemain matin, Star se présente à nouveau la première. Ses enfants ont quitté le nid, elle dispose enfin de moments à elle et recherche davantage ma compagnie. Il en va ainsi chaque année, mais de manière toujours un peu différente. Je ne dois pas chercher à savoir si mon action est utile, si elle suffit. Les oiseaux me prouvent que le temps n'a rien à voir avec cette ligne inventée par les hommes.Les choses ne se terminent pas, elles changent simplement d'apparence.
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Jouer c'est voler - l'altitude, la vitesse, la légèreté, la confiance en l'idée qu'il est possible de préserver la magie, d'y croire, tant qu'elle dure. Jouer, rien que ce mot. Nous jouons. Par là même, nous laissons entrevoir quelque chose à ceux qui sont en bas, au sol, rivés à leurs jumelles, impressionnées, eux qui ne voient jamais rien d'en haut, à moins que d'autres ne les portent sur les épaules.
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A présent, une nuée de petits oiseaux surgit des fourrés, d'abord des moineaux, puis des bouvreuils, un rouge-gorge, une bergeronnette, un troglodyte - Ils m'observent comme des villageois qui viennent accueillir un nouveau visiteur avant de partir vaquer à leurs occupations. Ce paysage étincelant ne nous appartient pas. En restant immobile, je laisse mes hôtes se comporter comme à leur habitude. J'ai plus appris en dix jours que durant toutes ces années à Londres. C'est parce que nous, les humains, nous nous donnons tant d'importance que nous ne remarquons pas les autres animaux - il suffirait de les décrire en détail pour les faire apparaître sous un nouveau jour.
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Perdre, c'est comprendre que rien ne vous a jamais appartenu. Être triste, c'est comprendre que l'espérance a disparu, ou ne pas encore tout à fait le comprendre.
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Les êtres humains pensent être particulièrement évolués dans le domaines de la justice, alors qu'ils sont l'espèce qui exploite et utilise à grande échelle les autres animaux à son propre avantage. Le monde dans lequel nous vivons est largement déterminé par l'action humaine.
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Les oiseaux peuvent disparaître d'un coup. On croit qu'il existe toujours une raison, un motif, que les choses finiront par s'expliquer, se justifier. Mais la vie n'est le plus souvent qu'un amalgame d'évènements fortuits, d'instants perdus au milieu du grand rien.
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Au bout d'une heure, je pose le violon à l'envers sur le lit et cherche la partition de Mozart entre les feuilles éparses - les phalanges de ma main gauche virevoltent sur des cordes imaginaires. Je regarde le vieux chêne devant la fenêtre, son écorce ridée dont je sens le relief au bout de mes doigts ; ses branches pointent vers ma chambre, se séparent de temps à autre d'une feuille verte au liseré brunâtre. Les arbres portent en eux des morceaux d'année, au fil des saisons. Les jours eux-mêmes sont morcelés en autant de rencontres, de phrases, de promesses, de penses. Les rues aussi se fractionnent en passages, en maisons, en peupliers (domiciles de merles, de mésanges).
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Je repars, portée par l'hiver, à la rencontre de l'obscurité - sur la colline, le bleu s'assombrit autour de moi. Les mésanges ne m'ont pas attendue pour regagner leur couche. J'attrape mon violon, cherche un morceau pénible à jouer.
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