Mélanie De Coster

J'aime beaucoup les romans épistolaires.

Celui-ci est à destination d'un public jeunesse mais j'ai pris grand plaisir à le lire. Nous sommes en 1869 et nous allons faire la connaissance de deux cousines, l'une âgée de 21 ans, est mariée et vit en ville avec son mari écrivain, elle-même tente de percer comme journaliste, et la seconde est plus jeune, elle n'a que 18 ans et vit dans une ferme, chez ses parents, qui essaient de lui trouver un mari.

A travers leurs échanges de lettres, nous allons découvrir la vie de ces deux jeunes femmes, luttant toutes les deux à leur façon pour leur émancipation, car aucune des deux n'aspire à la vie d'une simple épouse et mère de famille.

Elle souhaitent toutes les deux avoir un travail, ce qui n'était pas encore bien vu à l'époque.

Leurs lettres nous permettent aussi de découvrir la vie sociale et politique de l'époque, on y parle du vote des femmes, du sort des noirs qui ne sont plus des esclaves mais pas encore considérés comme totalement libres pour autant, de la construction du chemin de fer...

Un roman facile à lire, captivant et instructif pour les plus jeunes qui ne connaîtraient pas bien cette période.

Je ressors de cette lecture assez déçue. En lisant la quatrième de couverture, je pensais juste lire une petite romance Harlequin sur fond de secrets de famille. Rien ne laissait vraiment entendre que le fantastique tiendrait une place aussi importante dans l’histoire qui est avant tout centré sur la sorcière et son destin sur une île où elle est vue d’un mauvais œil.



J’ai aussi eu l’impression que l’auteur nous maintenait dans une sorte de flou qui m’a empêché de m’immerger dans l’histoire : les événements se passent à une une période indéfinie sur une île bretonne sans qu’on sache vraiment laquelle (même un nom fictif avec quelques indications aurait à donner un peu plus de corps au récit). Les personnages paraissent presque désincarnés, ou alors un peu lointains et j’ai eu du mal à avoir de l’empathie pour eux.



Enfin bref, je n’ai pas adhéré à cette histoire dont aucun aspect ne m’a séduit, sauf peut-être la plume joliment travaillée de Mélanie De Coster.

Kansas, 1869

Deux cousines et amies, entre la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte, échangent des lettres, et c'est leur regard de jeunes femmes et cette société de l'Ouest américain à la fin du XIXe siècle que nous lisons.

Sarah, restée dans sa ferme natale, s'y morfond et rêve de pouvoir vivre autre chose que le destin de femme au foyer qui lui est promis. Ellie, sa cousine, a pu partir en ville, épouser l'homme qu'elle aime et qui est écrivain, et participe aux frais du foyer en écrivant pour un journal. Ces deux jeunes femmes partagent leurs rêves d'émancipation et refusent de rester enfermées dans les contraintes dictées par leur sexe. La réflexion sociale est intéressante ; tout en faisant la part belle aux femmes, on y voit aussi les premiers ouvriers noirs affranchis sur le chantier du chemin de fer et leurs conditions de vie.

Ce roman réaliste, facile et agréable à lire, offre une belle plongée dans une époque et incite chacun et chacune à faire ses propres choix pour trouver la voie qui lui convient.

Recommandé par une librairie de ma ville, ce roman épistolaire nous donne à voir la vie des deux jeunes femmes dans le Kansas des années 1869-70. À travers elles, c'est tout le portrait d'une époque qui se dessine, mais aussi celui d'une société et de ses mœurs. Une société où les femmes n'ont encore que très peu, voir pas, de droits ni de libertés.



Tandis que Sarah, celle qui vit à la campagne, tente de faire comprendre à ses parents qu'à 18 ans, elle n'a pas forcément envie qu'on la marie pour devenir femme au foyer, Ellie la citadine est victime de discrimination en raison de son sexe mais est aussi le témoin de la ségrégation et des premiers mouvements de lutte pour le droit de vote des femmes.



J'ai beaucoup aimé ce roman qui se lit avec une grande facilité. Le style simple, fluide s'intéresse finalement moins à la forme qu'au fond. Ce qui compte c'est ce que racontent les deux cousines, pas tant la façon dont elles le racontent, même si le format épistolaire renforce l'intimité au roman. On s'attache rapidement aux deux narratrices, à la fois naïves, lucides, touchantes et drôles.



Un roman engagé, féministe, qui se lit comme un roman d'aventures. Une touche de romance vient adoucir l'ensemble.

Il y a des livres qui lorsqu'on les referme nous rendent nostalgiques. Je suis triste en quittant ces deux cousines - Ellie et Sarah - et leur correspondance.

Leur histoire se déroule entre 1868 et 1870 aux Etats-Unis, époque où tout est à construire pour les femmes, où le chemin de fer arrive, où les mouvements féministes s'organisent, où la ségrégation sévit et nos deux héroïnes essaient de s'affranchir de la bienséance et du carcan de la société.

Ellie s'est mariée et est partie vivre en ville. Elle essaie de devenir journaliste. Quant à Sarah, elle préfère sa campagne mais veut devenir styliste. Au milieu de leur désir d'émancipation, il y a l'amour. Arriveront elles à prendre leur destin en main ? Je vous laisse le découvrir.

Mais je vous en conjure, ne passez pas à côté de ce livre, c'est merveilleusement bien écrit, c'est optimiste et cela fait du bien.

C'est aussi un très bon roman historique puisque tous les faits historiques évoqués sont réels et nous obligent à ouvrir l'œil sur notre monde actuel tout comme Sarah et Ellie l'ont fait à leur époque. Restons vigilants, voilà leur message.

19e siècle. Aux États-Unis, deux cousines, Sarah et Ellie, très proches, correspondent. L'une à 18 ans et rêve d'indépendance, l'autre tente de percer en tant que journaliste, dans un milieu où les femmes ne sont pas encore acceptées. Au fil des lettres, elles se confient, partagent doutes, espoirs, peurs, échangent autour de leur difficultés quotidiennes et de leurs attentes.



***



Après l'avoir beaucoup vu passer sur Instagram, ce petit roman jeunesse m'interpellait. Si ce n'est pas un coup de cœur, cela reste tout de même une très bonne lecture, et ce, pour plusieurs raisons :



* parce que j'adore les correspondances, les romans épistolaires, qui permettent de confier l'intime, le ressenti... et que celui-ci est particulièrement émouvant.

* pour son côté historique : on est pleinement plongé au XIXe siècle, aux États-Unis, dans le quotidien de deux familles.

* pour sa touche féministe, avec ses héroïnes qui font ce qu'elles peuvent pour réaliser leurs rêves dans une société où les femmes sont mises à l'écart,

* pour ces héroïnes justement, que j'ai trouvées très touchantes,

* pour les thématiques abordées, la place de la femme dans la société bien sûr, mais aussi la famille, l'amour, les discriminations,

* pour les métiers abordés : journaliste, créatrice de mode, médecin...



Le seul petit bémol, c'est que je me suis tellemt attachée à ces jeunes femmes, que je serais bien restée en leur compagnie plus longtemps ! C'était un beau voyage, riche en émotions.

Depuis toujours, je suis fascinée par les correspondances, car elles dévoilent tant d'éléments intimes du quotidien. Je suis un peu triste que cette habitude se soit perdue. Sarah vit à la campagne et correspond avec sa cousine fraîchement mariée à un écrivain et partie vivre en ville. Elle vit sa vie par un peu par procuration en lisant les lettres de sa cousine. Sa mère désespère de la voir se marier mais elle aimerait travailler et créer des vêtements. Ellie, quant à elle, aime raconter les histoires des femmes, décrire la réalité et relater les initiatives féminines. Toutes deux viennent trouver dans ces lettres du réconfort parfois elles s'agacent, se jugent ou ont du mal à se comprendre. J'ai aimé suivre leurs parcours semés d'embûches, leurs doutes, leurs joies et leurs peines. A travers leurs histoires, nous assistons aux prémisses des questionnements sur les droits des femmes. L'autrice aborde avec justesse le rôle de la femme, les choix de carrières et de vie de famille. C'est un beau roman féministe aux personnages attachants dont on se délecte de chaque page. Je vous le recommande chaudement.

« La vie, c'est prendre des risques, oser, se blesser parfois. On ne gagne pas à tous les coups, mais on ne gagne pas sans jouer ! »



J’avoue que le synopsis de départ me tentait énormément. J’adore le récit de Dorian Gray et le voir adapté dans cet univers me paraissait être une super idée !



Dans ce roman, lorsqu’on atteint l’âge de vingt ans, un contrat de non vieillissement doit être signé pour pouvoir vivre cinquante années sans maladie et sans soucis. Seulement, une fois ces cinquante ans passés, le temps les rattrape, et, ils mourrez d’une façon assez atroce.



Ceux qui refusent de signer le contrat doivent se débrouiller par leurs propres moyens car la société ne leur vient pas en aide s’ils tombent malades ou autre.



Cependant, j’ai trouvé que cet aspect du roman n’était pas assez mis en avant. Il était évoqué quelques fois mais ce n’était pas le cœur du récit comme je pensais qu’il le serait.



J’ai aussi trouvé que les évènements s’enchainaient avec facilité, sans vraiment de développements ni de cohérence. Je trouvais que le début du roman tournait en rond, qu’on en revenait souvent aux mêmes réflexions.



Concernant les personnages, je n’ai pas eu d’attachement envers eux. Morane, la protagniste est assez antipathique.



J’ai donc eu beaucoup de mal à terminer ce livre mais je voulais connaître le dénouement final.



Je vous conseille tout de même de le découvrir si l’univers vous intrigue mais ça a malheureusement été une déception pour moi. 🥲

L'auteure nous plonge dans un monde où la vieillesse naturelle est contrôlée, bloquée. Si vous signez le contrat Dorian Gray, vous garderez la santé et l'apparence de vos vingt ans pendant cinquante années, au terme desquelles la mort intervient rapidement. On y rencontre Morane, une jeune fille de dix sept ans qui vit seule avec son père. Quand Morane recueille une inconnue du même âge qu'elle, c'est le début des ennuis. Son père disparaît et elles partent toutes les deux à sa recherche...



Ce roman est présenté comme une dystopie et il s'inspire clairement du mythe de la jeunesse éternelle. Ce thème central me plaisait beaucoup et j'avais hâte d'en savoir plus. Ici, seules les règles du contrat ou notes de service, au début de chaque chapitre, nous permettent de comprendre ce qui a été mis en place dans ce monde, de comprendre la grande avancée scientifique et le contrat que la société propose à la population. Ces règles sont aussi atroces qu'intéressantes, et poussent à réfléchir. On met les pieds dans une société qui laisse une partie de la population livrée à elle même, sans soin, si elle ne signe pas. Et ça fait froid dans le dos.



Malheureusement, on ne pousse pas tellement la réflexion dans le récit. On assiste à un enchaînement de situations, qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Certaines rencontres m'ont intéressée mais je pense que j'attendais tout autre chose de ce roman. Il manquait quelque chose à l'aventure des deux filles et je me suis parfois un peu ennuyée. Le roman est définitivement trop court pour que l'intrigue soit approfondie et je ressors de cette lecture un peu déçue.

📃 Lettres du Kansas - Mélanie De Coster 📃



Résumé :

1869, Kansas, États-Unis. Deux cousines entament une correspondance.

Sarah, 18 ans, veut quitter la ferme familiale mais n'envisage surtout pas de se marier.

Ellie, 21 ans, est journaliste en ville, à Topeka, et son mari essaie d'écrire des romans. Ils vivent dans une petite chambre, n'ont pas d'argent, mais ont plein d'espoir et de projets.

Peu à peu, Sarah et Ellie s'affranchissent du carcan que la société leur impose pour vivre leurs ambitions.



Lettres du Kansas est un roman épistolaire où deux cousines correspondent, se confient l'une à l'autre sur leurs quotidiens, leurs amours, leurs doutes, leurs rêves, leurs ambitions. J'adore les romans épistolaires, c'est une forme de narration qui donne une autre dynamique, un autre rythme et qu'on ne rencontre pas si souvent. Cette forme  est parfaite pour cette histoire. On s'attache rapidement aux deux cousines, Sarah encore innocente, peu sûre de ce qu'elle veut pour son avenir et Ellie, un esprit indépendant qui ose s'affranchir des barrières de la société. À travers les lettres de ces deux jeunes femmes on redécouvre une époque, une société en pleine expansion où les femmes ne sont pas encore libres de faire leurs propres choix mais où elles aspirent à plus de possibilités, à plus de reconnaissance.

J'ai adoré ce roman, cette histoire de femmes qui souhaitent être plus que de simples épouses. J'adorerai les retrouver dans une suite pour savoir ce qu'elles sont devenues.

Merci à Babelio et aux éditions Milan de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.

Malheureusement, malgré mon enthousiasme par rapport au titre évocateur et au thème du roman, celui-ci n'a pas tenu ses promesses. En effet, le thème de la vie éternelle n'est que peu abordé et quand il l'est, il est survolé. Dommage car un tel titre crée des attentes! L'univers dans lequel évolue les personnages est bien peu décrit, ce qui donne l'impression de rester à la surface de ce roman. De plus, le manque de rythme a très vite eu raison de moi, d'autant que les personnages principaux ne sont pas attachants donc difficile de trouver un point d'accroche dans ce livre.

Un point positif cependant : l'écriture fluide et agréable de l'auteure.

En somme, une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Je dois dire que c'est vraiment une romance qui est en raccord avec l'actualité. J'ai aimé suivre nos deux protagonistes dans cette aventure totalement rocambolesque. Un plan cul du soir qui se termine en cohabitation obligatoire suite à l'annonce du confinement via le covid19... Oups, mauvaise ou bonne nouvelle?👀

Et vous, si vous étiez à leur place, vous auriez réagi comment? 😅



Une histoire qui vous fera certainement sourire, un immeuble rempli de voisins aussi étonnant les uns que les autres mais qui ont tous leur petite touche de personnalité qui rajoute un petit plus dans l'histoire.



J'ai également aimé les citations de chaque début de chapitres, c'est plutôt original, que ce soit de la part de notre chère Othilie ou plus communément des films tels que les Marvel. Il est vrai que quelques unes m'ont arraché un sourire...💞



Le seul bémol que je vais ajouter et que je n'ai pas vraiment aimé la personnalité et le caractère de Mia. Pour ma part, je la trouve trop enfantine, indécise et c'est le genre de personnes qui créait des problèmes là où il n'y en a pas. (et dans le monde réel, je n'arrive pas à m'entendre avec ces personnes lol) alors si nous devions cohabiter ensemble pour un temps indéfini, je ne sais pas ce que cela donnerait 😂



Mais sinon, j'ai trouvé que c'était une belle romance originale et prenante. A lire!
Lien : https://feartheworld.blogspo..

Par le biais du site simplement, l'auteur est venue me voir de nouveau pour me proposer un autre genre dans ses écrits. Je la remercie pour sa confiance renouvelée. La couverture m'a intrigué tout comme le résumé. Du post-apocalytique, rien de tel pour passer un bon moment de lecture.



L’électricité a disparu, un black out total qui a coupé tout ce qui utilise de près ou de loin cette énergie. Les informations, la connaissance se perdent, tandis que les gens tentent de survivre. Meurtre, vols, tout est bon, jusqu'à ce que des "clans" se mettent en place. Il y a toujours ceux qui pillent, mais les gens s'organisent. Dans l'un d'entre eux, nous suivons un jeune garçon qui voit ses amis mourir dans leur bibliothèque, Anna, la bibliothécaire est enlevée. Aidé par Elisa, il a du mal à réagir, considéré comme un enfant tant qu'il n'a pas 16 ans révolu. Il décide de partir à la recherche d'Anna afin de la ramener chez eux. Un périple qui ne sera pas sans mal.



Qui dit post-apo, dit qu'il n'y a pas de bisounours. La violence est partout, la méfiance la suit de très près. L'étranger est mis de côté, voire même battu, ou mangé. Il faut dire que la viande se fait rare. Alors que toute la technologie a disparu, il existe encore un moyen de ne pas être complètement mis à terre : les livres. Ces bouts de papier qui conservent une trace de vie, des moyens de subvenir à leurs besoins. Les bibliothécaires se chargent de les garder, au péril de leur vie. Habilité à les protéger, mais aussi ils sont la mémoire d'un monde en déclin. L'auteur montre l'ampleur d'un tel désastre en mettant certaines scènes plus dures que d'autres. Le sang jaillit, les épreuves sont douloureuses. Suivre les personnages ne rend pas la tache plus facile. Ils sont trois, notre héros, Elisa et Renold, tous ado et vont vivre de terribles heures. Partir de leur village pour tenter de sauver Anna va s'avérer bien plus complexe. Le monde est cruel, la vie est cruelle.



Je me suis beaucoup attachée à Elisa. C'est une jeune fille qui ne fait pas que suivre le mouvement, elle prend des décisions et sait quand ce n'est pas la faute de l'autre. Renold reste encore un mystère pour ma part bien que nous en apprenions beaucoup sur son père... Celui-là, s'il n'existait pas, il en faudrait surtout pas l'inventer ! Quand à notre héros, il est curieux de tout. Il ne cesse de poser des questions et a des réactions logiques en fonction de ce qui se passe, d'une manière générale. Ils vont faire beaucoup de rencontres, des bonnes, comme des moins bonnes. Marek est un élément important du récit. Ce n'est pas un mauvais bougre et il en cache des choses.



Les journées passent, les semaines, les mois même. Rien ne peut vraiment prédire comment tout cela va se terminer. Il y a malheureusement des pertes qui font mal au vu du contexte. Que tous s'en sortent serait un miracle. Un mot qui n'existe plus dans ce monde. D'ailleurs, il y a beaucoup de secrets, surtout sur UN livre.Un chemin pavé d'embûches, de maladie, d'interdit. En tant qu'adolescents, certains ne les voient pas, car ils ne sont pas encore digne d'être écoutés. Il faut savoir ruser pour survivre dans ce monde et avoir un peu de chance aussi. Ce qui n'est pas le cas pour tous. Même si certains passages montrent de la précipitation dans les actes, il y a aussi de l'endurance, du courage et un manque de peur évident qui arrive une fois les "missions" terminées.



En conclusion, un monde crée de toutes pièces version fin du monde. Un voyage terrible qui va permettre à certains personnages de se découvrir réellement. Une quête complexe qui fait réfléchir sur certains points.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/de-biblioteca-melanie-de-coster-a159124134
Lien : http://chroniqueslivresques...

Vous aussi, le résumé vous donne terriblement envie de lire le roman ? C’était mon cas aussi quand l’équipe de Milan nous l’a présenté en avant-première : tous les partenaires de la maison d’édition étaient surexcités !



Quand je l’ai reçu et que j’ai lu les premiers chapitres, sans réussir à entrer dans le récit, je me suis dit que l’intérêt viendrait plus tard, et qu’il fallait que je m’accroche un peu.



Finalement, l’histoire est tombée comme un soufflé qui n’a jamais eu le temps de gonfler, et mon intérêt pour le soufflé cuit avec la porte du four ouverte n’a jamais vu le jour.



Les situations s’enchaînent, sans explications et sans vraiment de logique, comme si le but de l’autrice était de caser le plus d’action possible dans son roman afin d’éviter les temps morts. Mais cela n’a pas semblé fonctionner sur moi !



Tout tombe comme un cheveu sur la soupe : on connaît si peu les personnages que retenir le nom et la fonction de chacun m’a semblé mission impossible, d’autant plus qu’ils ne sont pas attachants pour un sou.



On alterne entre des passages de bagarre avec des gens sortis d’on ne sait où avec des moments de « non mais je ne peux pas te parler de ma mère mystérieusement décédée tu comprends, c’est mon côté ado ouin ouin », et c’est lourd. Le tout est assez brouillon, voire incohérent par moments.



Puisqu’être honnête est quelque chose d’important : même en lisant une page sur deux c’était long, et j’ai abandonné après 150 pages. Je n’aime pas abandonner les services presse, mais dans ce cas précis je sentais que je perdais mon temps ainsi que le goût pour les romans en général. On n’est pas là pour se dégouter de la lecture, les gars !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..

Après le black-out qui a révolu le temps de l'accessibilité à l'information et la connaissance via le net, les bibliothécaires sont devenus les dépositaires d'un savoir utile, ultime et capital. Quand un conflit s'engage entre eux, et un groupe de mercenaire voulant acquérir les clefs du savoir, un jeune adolescent se met alors en charge d'affronter tous les dangers...



Tout commence par l'enlèvement d'Anna la bibliothécaire, et nous plongeons dans un univers où le livre prend toute sa place et entretient ses mystères. Le héros et ses compagnons vont à la rencontre d'un voyage au caractère dangereux et formateur.



Sur leur chemin, ils se frottent à la réalité, à la différence et développent ainsi leur curiosité, leur sens critique. L'aventure est échelonnée de combats et d'épreuves. Il y a du sang, des liens d'amitié, de la méfiance, des confidences qui jalonnent le récit. Malgré les pertes douloureuses, la quête continue vers quelque chose de sacré et qu'il faut protéger. On y parle d'interdit, d'appétit, de ruse, de convoitise. L'écriture est fluide, immédiate, accessible. On est marqué par la ténacité et le courage des personnages qui vont au bout de leur démarche.



Les réseaux souterrains capturent notre attention et notre parcours confirme notre soif intarissable de lecture.



Un roman jeunesse qui rend hommage à l'univers du livre. Ludique et original !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..

Lara est une jeune stagiaire dans le journalisme quand elle décide d'interviewer Etienne, un écrivain à succès bien secret. Cette rencontre attractive et sa curiosité pourraient bien la mettre en danger...



Ce roman court ménage et produit bien ses effets. Il y a rapidement quelque chose de trouble, de malsain, d'insaisissable qui accroche notre lecture et nous pousse à aller plus loin.



La personnalité d'Etienne est double, manipulatrice, incroyablement perverse. On ressent en sa présence, un malaise, il nous titille, nous interroge. Lara cherche, veut bien faire et ne tarde pas à être pris au piège d'un mécanisme fou et incontrôlable. On aime l'ambiance étouffante d'un huis clos entre les personnages. L'écriture est habile, maîtrisée, persuasive. On se laisse embarquer par un jeu de dupes qui brouille notre pensée et ne fait qu'enfler au cours du récit.



Lara et Etienne, tour à tour, se scrutent, s'invectivent, se cachent, le déni et la provocation n'étant jamais bien loin. Leur face-à-face est sensuel, captivant mais aussi cruel et désarmant. Ils nous invitent tous deux dans cette morsure tango dont on sait qu'elle devra un jour s'arrêter, se sacrifier. Petit à petit le mystère fait place au sombre, à l'horreur et tout nous échappe jusqu'à cette issue inévitable.



C'est bref, mais terriblement bien mené, la tension s'exprime d'elle-même jusqu'à essorage complet. N'hésitez plus !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..

Un roman épistolaire un peu trop naïf à mon gout.

Peut-être que c'est juste moi qui n'aime pas lorsque ce n'est pas très "réaliste" car dans le fond ce n'est pas un mauvais roman.

L'intrigue est simple : deux cousines s'écrivent et se racontent leurs vies. J'ai trouvé ça trop féministe. Attendez ne partez pas en fuyant ! Dans trop féministe j'entends pas rapport au contexte historique, je trouvais ça trop comme si c'était deux filles qui s'écrivaient aujourd'hui. Bien sûr il y a depuis toujours des féministes mas ça m'étonnerait autant à cette époque. Mais à vérifier.

Je ne me suis pas attachée aux personnages un peu trop "oh la la mais c'est horrible".

Dans l'ensemble pas mauvais si vous aimez les romans épistolaires mais plutôt décevant.

Joli coup de coeur pour ce court roman épistolaire.

Il y a longtemps que je n'avais pas lu un vrai échange de lettres, et celui-ci est passionnant.

À la fois la vie au jour le jour, et il se passe beaucoup de choses, on ne s'ennuie jamais.



1869, Kansas, l'Amérique profonde. Sarah et Ellie sont deux cousines qui ont été très proches quand elles habitaient toutes deux Spring Hill, petite bourgade de cinq cents habitants. Partageant les mêmes rêves d'ailleurs, d'émancipation, de ne pas suivre la vie toute tracée de femme d'agriculteur qui s'occupe de la maison et aide aux champs, sans jamais aller voir au-delà.

À présent, Ellie habite Topeka, la grande ville, capitale de l'État (6000 habitants). Elle est mariée, mais n'a pas abandonné ses rêves puisqu'elle est journaliste, et que c'est elle qui fait "bouillir la marmite" avec un homme écrivain qui peine à se faire reconnaître.



Leur correspondance parle de coeur, mais aussi de travail, de féminisme, de médecine, du nouveau sort des anciens esclaves à présent affranchis, des chantiers du chemin de fer. Et surtout, surtout, de la place des femmes, celle qu'elles ont, celle qu'elles veulent prendre, celle qu'on accepte ou pas de leur céder.

Léger et puissant à la fois.

Un texte qui se dévore mais qui fait réfléchir ensuite, tant de changements depuis.

En cette époque où on communique instantanément, se souvenir du temps où on savait attendre la réponse à nos courriers. Il pouvait s'en passer des choses dans l'intervalle, et la lettre reçue pouvait alors s'avérer malencontreuse. Mais ça laissait aussi le temps de réfléchir.



Pendant ma lecture, je me suis demandée si Topeka me rappelait réellement Le Magicien d'Oz. Et dans la postface, l'autrice y fait référence.

Postface qui nous apprend que le roman est basé sur des faits réels, et notamment que le Dr Dayton a réellement été une pionnière de la médecine au féminin.



Un roman ado, mais que je conseille vraiment à tous, des plus jeunes aux adultes. À la fois leçon d'histoire, et leçon de vie.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Imaginez un futur où la notion de vieillesse a disparu : A 20 ans, vous signez pour conserver votre jeunesse, sans jamais souffrir d'aucune maladie jusqu'à vos 70 ans. A cet âge, le contrat expire et vous mourrez. Vous signez ou pas?



Morane, 17 ans, vit avec son père qui semble a peine plus âgé qu'elle, dans une maison isolée de tout. Jusqu'à ce qu'une jeune fille vienne leur demander de l'aide et que son père disparaisse sans laisser de trace. Déterminée à le retrouver, Morane va devoir découvrir les secrets du passé de son père pour tenter de le sauver.



Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire et j'avoue avoir vraiment été emballée par cette idée. Chaque chapitre débute par un article du contrat Dorian Gray et j'ai beaucoup aimé ces assertions qui font réfléchir sur ce qu'implique cette absence de vieillir, dans le sens positif mais aussi dans ses aspects les plus sombres et tous les changements de mentalité que cela implique.



Rien a reprocher non plus au niveau du rythme : c'est un road movie avec son lot d'action, de courses poursuites, de rencontres et de trahisons. L'histoire se déroule assez vite et ceux qui aiment les récits rythmés seront satisfaits.



Le gros souci de mon côté vient du traitement des personnages. On nous lance à leurs côtés sans aucun background pour comprendre leurs motivations et les enjeux auxquels ils sont confrontés. Leur curiosité est très limitée et j'étais plus que surprise par l'absence de questionnement de certains personnages face à ce qu'ils découvrent. Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher à eux ni à m'identifier à ce qu'ils traversent.



Mais ma plus grosse déception tient sans doute aux attentes que j'avais placées dans ce récit et son idée de base incroyablement percutante. J'attendais beaucoup de réflexions autour de la jeunesse, du vieillissement, de la mort, des changements sociétaux, car ce changement radical et "contre nature" ouvre des perspectives de vie inexpérimentées tout comme le fait de connaître sa date "d'expiration". Ces questions apparaissent en trame de fond mais j'espérais ressortir de cette histoire avec une réflexion éthique plus conséquente...

Je remercie Mélanie pour l'envoi de ce troisième tome de sa série fantastique.



La couverture est tout aussi belle, plus chatoyante que les deux premières, mais l'élément est différent. Celui qui fait que Cléa est également différente. Il s'agit du troisième tome de cette série et je dois dire que c'est de mieux en mieux ! 10 ans ont passé depuis le dernier tome et les enfants Cléa et Max sont devenus de véritables adultes avec des problèmes d'adultes et bien d'autres encore. Si vous n'avez pas lu les deux premiers, ne vous inquiétez pas, je vais rester évasive sur certains points. La magie est toujours à l’œuvre dans ce récit Cléa est devenue experte en feu (d'où le titre). Elle en cherche pas a affronter le mal sous la forme des sorcières qui veulent tuer les sorciers mâles, non, elle veut les sauver ces hommes qui sont tous frère en un sens. Un combat engagé depuis le tome 2 qui avait déjà eu des gouts bien amers pour certains personnages.



Cléa n'est pas revenue chez sa mère depuis dix ans, sur son île pour de nombreuses raisons. Il n'y a pas de rancœur entre elle, juste l'espoir de pouvoir se revoir, mais cette quête, ces sauvetages prennent du temps et son souffle également. La mort n'est pas le résultat final qu'elle veut, pourtant, parfois elle ne peut pas faire autrement et se retrouve avec des cendres à ses pieds. Durant cette expédition qui ne voit pas le bout, elle a dans son sillage, Aiken, un jeune homme qui est doué dans sa matière. Nous découvrons au fil des pages de nombreux sorciers qui ont tous un don particulier et ont appris à s'en servir grâce à Gwénaëlle, la mère de Cléa afin de pouvoir se défendre. Bon ou mauvais, les personnages de chaque clans sont sûrs d'eux : le fait d'être dans le bon côté. Et cela va engranger de nombreuses batailles et des plans des deux côtés. Nous ne suivons que Cléa et toute sa famille, mais nous comprenons que cela fait des années que tout le monde est sur le pied de guerre, près à défendre chèrement leurs peaux.



J'ai beaucoup aimé retrouver Gwénaëlle et Maël, ainsi que Max et Antonin. Les années ont passé sur la petite île et si les idées changent sur le continent, c'est extrêmement difficile pour ces quatre personnages d'être totalement serein. Les idées reçues, le fait de rester ancré dans la tête d'un vieux rabougri en quelque sorte. La magie est dangereuse, le fait d'être différent est dangereux, malsain et aimer une personne du même sexe : sacrilège ! Pour autant tous les quatre, même s'ils ne sont pas soudés, continuent de vivre en dehors des marges de cette société de l'ile qui les montre du doigt quand ils le peuvent. La peur est ancrée en eux. Si une tempête se lève, c'est à cause de Gwénaëlle, si les poissons ne sont pas dans le filet, pareil. Pourtant elle fait toujours aussi peur même après toutes ces années et après tous ce qu'elle a peu faire pour le bien de cette communauté. Les cris sont devenus des murmures, mais c'est chez elle et elle ne bougera pas.



Comme je l'ai indiqué plus haut, Cléa est différente, comme tous ceux que nous allons découvrir au fil des pages. Owen en est l'exemple parfait. Il est à la fois attachant et énervant, un peu bourreau des cœurs, un peu trop protecteur aussi, un peu jaloux parfois. Ce n'est pas mon personnage préféré, mais il dégage quelque chose qui fait qu'on ne peut pas le mettre de côté. Tout comme Aiken qui sait rester discret et pourtant est un pilier pour Cléa. Des rebondissements qui ne cessent de nous surprendre et le combat "final" qui une fois terminé ne nous laisse pas indifférent, surtout que cette bataille est à rallonge dans le bon sens du terme. Nous avons envie d'en avoir encore un peu plus. Les descriptions sont assez légères pour qu'un adolescent puisse découvrir l'histoire et assez mature pour les adultes. J'aime beaucoup retourner sur le continent et sur l'ile, les différences de caractère et de pensées sont vraiment différentes, un peu comme si nous retournions au temps du moyen-âge en quelque sorte.



Les personnages sont nombreux, mais nous restons sur le noyau commun : Max, Cléa, Gabrielle, Maël, Antonin, Aiken, Owen... Nous n'oublions pas Jordan qui s'est bien amusé des années auparavant et qui a donné une idée qui me trottait dans la tête depuis bien longtemps. Sauver les sorciers, oui, mais même si la quête semble terminée, elle ne l'est pas réellement : il reste encore de grandes choses à accomplir et Cléa est prête à cela. Ce combat ne se fera pas uniquement avec cette jeune femme, mais c'est toute une famille qui va se soulever ! La magie n'a pas fini de nous étonner comme elle a pu le faire dans cette histoire. En parlant de magie ou sorcellerie, l'auteur nous emmène dans son monde et nous la suivons allégrement sans nous dire que tout cela n'est qu'imaginaire. Les sorts qui aident à la guérison par les herbes existent déjà. C'est un mélange de connaissances que nous n'utilisons pas forcément, avec ces dons supplémentaires de chacun. Être un être à part, un humain sans ces connaissances peut porter à confusion et nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas "normal". Le ressenti de Maël est justifié, même s'il n'aurait pas dû mentir.



En conclusion, la quête est entourée de magie, de sorciers et de sorcières, de liens d'amitié, de famille. Les émotions sont nombreuses et les combats ne nous permets pas de garder en vie tout le monde. Retrouver Max et Cléa en tant qu'adulte les a fait avancer, tout comme Maël et Gwénaëlle qui ont su continuer de vivre tout en aidant un maximum de gens. En terminant ce tome, cela m'a donné une envie de relire le premier, avec Gwénaëlle que j'ai lu il y a quelques années, afin de replonger dans la naissance de cette femme. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de cette famille hors-norme !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-secret-du-vent-tome-3-le-temps-des-flammes-melanie-de-coster-a210174840
Lien : http://chroniqueslivresques...