AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mélanie Vincelette (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Qui a tué Magellan ? et autres nouvelles

Qui a dit que la nouvelle était un genre mort ? Il est indispensable au contraire, ramassé sur lui-même, allant à l'essentiel, au condensé, à la quintessence de l'humain, de l'humour, de l'étrange ou de la peur sinon du rêve... ce genre est celui de demain.

Nous avons ici de très courts textes, de petits éclats de vie, impromptus... de petits mirages, fantasmes, désirs transmués en mots.

La vie s'insère partout où elle le peut, dans le réel, dans l'imaginaire...

Qui a tué Magellan ? - le savait-on ? - un désir inassouvi, des vies quelque peu brisées et de nombreuses ailes de papillon.

Commenter  J’apprécie          140
Polynie

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman. J'ai découvert un auteur que je ne connaissais pas du tout et adoré ce voyage à travers les paysages de glace du cercle polaire. Avant toute chose je dois prévenir tous ceux qui s'attendent à un polar nordique qu'ils vont être très déçus, la mort de Rosaire n'est en réalité qu'un prétexte à ce voyage et à cette rencontre avec les personnages hauts en couleur de ce livre. Dans cette région au bord du monde, fermée sur elle-même où la nature impose sa loi, le temps semble comme suspendu et les sentiments exacerbés.



J'ai du mal à parler de ce roman car ce n'est pas tant l'intrigue qui importe mais plutôt l'ambiance, l'atmosphère, les personnages qui tous fuient quelque chose et le plus souvent eux-mêmes en s'installant aux confins de l'arctique. Ce sentiment de solitude face à la nature extrême est particulièrement fort et présent tout au long du livre, on aurait pu penser qu'en vivant en comité restreint dans un milieu particulièrement hostile, cette petite communauté aurait tenté de se serrer les coudes mais c'est tout le contraire. Ambroise se retrouve bien seul pour affronter la mort violente de son frère et les doutes qui l'assaillent quand il découvre que ce dernier, brillant avocat, trempait dans des affaires douteuses. Mais en réalité, l'enquête n'a que peu d'importance, on survole une liste de suspects potentiels et si le coupable finit par être découvert à la fin, cela reste franchement anecdotique. Tout au long du livre, j'ai eu l'impression d'être dans une sorte de bulle hors du temps, le récit soulève pourtant des problèmes actuels : la place de la culture des peuples autochtones, les conflits géopolitiques pour accéder aux richesses de la mer ou des sous-sols, le pillage des richesses... et malgré cela, j'avais l'impression d'être "hors du monde".



L'écriture particulièrement agréable de l'auteur accentue cet effet et la saveur des mots, la richesse du vocabulaire, le style fluide et élégant m'ont particulièrement plu. Je sais que beaucoup ont eu du mal à rentrer dans cette histoire mais pour ma part, j'ai vraiment aimé me laisser porter par l'écriture et l'atmosphère de ce récit. L'auteur a très bien su parler de choses graves en conservant une certaine légèreté et une distance avec les faits. J'ai trouvé que c'était un livre un peu déroutant mais je crois qu'il faut juste réussir à se laisser bercer par les mots et la poésie qui s'en dégage...

Commenter  J’apprécie          40
Petites géographies orientales

Avec Petites géographies orientales, Mélanie Vincelette, fondatrice et directrice de la maison d’édition Les marchands de feuilles et de la revue littéraire Zinc, avait fait une bien belle entrée en littérature en 2001. Un talent qui a été relevé par critiques et lecteurs et confirmé par le Prix du jeune écrivain francophone en 2004, le prix littéraire Radio-Canada (catégorie Récits) en 2006 et le prix Anne-Hébert en 2007.



Petites géographies orientales, c’est un voyage au pays des couleurs, des odeurs, et des amours qui ne peuvent vivre ou survivre. Un voyage dans des ailleurs au goût de bout du monde où des personnages séduits par les lieux où ils arrivent, vivent au quotidien, ou ne sont que de passage, se laissent gagner par des ambiances et parfois aimer par ceux qu’ils croisent.



Qui aime les nouvelles, et qui aime se laisser envoûter par des univers qui n’ont rien à voir avec celui dans lequel ils évoluent jour après jour, trouveront leur compte avec ce recueil bien ficelé, à l’écriture incisive, évocatrice, efficace. Si bien que probablement en redemanderont-ils.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          30
Polynie

Définition: “Zone, en Arctique ou en Antarctique, qui reste libre de glace ou couverte d'une couche de glace très mince, au milieu de la banquise. Le mot polynie est un emprunt lexical au russe полынья, signifiant « trou dans la glace ».



C’est en écaillant la peau d’un omble chevalier que Ambroise, cuisinier de la mine locale de Kimmirut, apprend la mort de son frère. En effet, Rosaire, est retrouvé mort par sa petite amie Lumi dans une chambre minable de l'hôtel Le Cercle Polaire à Iqaluit. Qui en voudrait à Rosaire pour le tuer?

Sur un fond de vent, de neige à perte de vue, d’ours polaires et de froid, on raconte l'amour fraternel d’Ambroise et de Rosaire. Frères proches mais pourtant ayant des parts d’inconnus.



L’enquête d’Ambroise, écrite de façon très poétique, nous fait découvrir le Nord moderne et “exotique” avec tout ce que cela comprend: ce qui est beau mais également ce qui est laid.

Très belle découverte pour moi.

Commenter  J’apprécie          20
Crimes horticoles

Crimes horticoles n'est pas un polar comme son titre pourrait le laisser supposer mais un roman d'apprentissage comme il y en a tant d'autres. L'été de ses douze ans, Emile va découvrir l'amour et son cortège de complications: la jalousie et la trahison. En pénétrant la dure réalité du monde des adultes, elle quitte sa peau de petite fille pour devenir une adolescente.L'originalité de ce roman est la touche d'exotisme apportée par l'auteur à ce petit village québécois entouré de forêts et de montagnes. L'évocation des pavots cultivés par le père d'Emile, les origines multiculturelles de la population de Conception et surtout les récits poétiques de Liam suggèrent un ailleurs qui fait rêver.

Ce roman à la fois tendre et grave m'a fait passer un très agréable moment grâce à sa belle écriture mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          20
Polynie

Ambroise est cuisinier dans une mine sur l'île de Baffin, dans le Grand Nord canadien. Lorsque son frère Rosaire, avocat lui aussi implanté au Nord, est retrouvé mort, c'est le début pour Ambroise d'une longue remise en question, d'une réflexion tant sur le pourquoi & le comment de la mort de son frère que sur sa vie à lui, les gens qui la peuplent & les circonstances qui l'ont mené où il est aujourd'hui.



...& c'est à peu près tout ce que je peux en dire. J'ai essayé, vraiment, mais j'abandonne. J'en suis à la moitié du livre & j'accroche pas. Tout dans ce roman me semble lent & confus, les événements se succèdent sans logique apparente -- quand ils réussissent à se succéder, parce qu'on est dans un mode très contemplatif, intériorisé jusqu'à en être étouffant. Ce qui n'est pas un problème en soi. Mais ici j'ai l'impression d'avoir à faire à toute une galerie de personnages stéréotypés, à demi construits, plaqués au milieu d'une intrigue qui s'englue dans des détails maladroits -- c'est peut-être moi qui le reçoit mal, & qui le lis au mauvais moment, de la mauvaise façon. Mais c'est pas pour moi.



J'avais apprécié 'Crimes horticoles', le premier roman de l'auteure, quoique avec quelques bémols ; j'avais aimé l'écriture, son inventivité & son dynamisme -- mais ici il me manque quelque chose. Je me sens un peu mal parce que j'ai l'impression que ce roman a été encensé partout (j'ai même passé une quinzaine de minutes sur google pour me convaincre de continuer jusqu'à fin, en me disant que je devais être la seule à trouver ça décevant), mais il y a des livres qui sont des rencontres foireuses, & c'est correct. Faut seulement passer au prochain.
Commenter  J’apprécie          20
Polynie

Dépaysement total... L'île de Baffin, l'archipel polaire Canadien... exotisme assuré. Les modes de vie, les us et coutumes d'où découle des comportements qui sont bien différents des nôtres. J'ai pris grand plaisir à suivre Ambroise cet être sensible qui va voir sa vie basculer à la mort de son frère. Ses certitudes vont s'effondrer.

merci à BOB pour ce partenariat.
Commenter  J’apprécie          20
Polynie

J'ai apprécié ce roman, d'une écrivaine prometteuse, malgré ses maladresses. L'écriture est fluide et poétique, particulièrement lorsqu'il est question de la vie dans le Nord. Cependant, trop d'excentricités ont été incluses pour en faire une histoire crédible : taxidermie, bordel, explorateurs, mines, débat sur la propriété de l'Arctique, meurtre, amours impossibles... Le roman simplifié autour de la quête du narrateur à mieux connaître son frère aurait été gagnant !
Commenter  J’apprécie          10
Polynie

J'ai aimé la juste dose entre l'univers poétique et la prose de cette auteure. On ouvre une partie du monde méconnue, le Grand Nord canadien, avec juste assez de respect mais aussi de lucidité. Des descriptions bien dosées, un rythme de narration égal. Une histoire moderne dans un paysage presque surréaliste. Une excellente lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Polynie



Quel roman bien étrange!!



L'atmosphère est froide, voire glaciale ( en même temps ça se passe en Arctique!), les personnages sont atypiques, le vocabulaire parfois loufoque et surprenant.

C'est un monde totalement nouveau que je découvre! J'ai été ennuyé par le récit au début, puis arrivée au tiers du roman j'ai vraiment aimé cette ambiance étrange.



Ambroise apprend que son frère Rosaire a été assassiné. Il va alors voir ressurgir tous les souvenirs qu'il a de son frère et nous raconter sa vie. On découvre la conccurrence entre ce dernier et Brice de saxe Majolique, propriétaire de la mine dans laquelle Ambroise travaille en tant que cuisinier ( on découvre d'ailleurs des plats à la limite du réel!), Lumi, la prostituée qui a découvert le corps de Rosaire, et Marcelline la femme qu'Ambroise aime en secret.



Tou ceci nous est raconté sur fond de "pseudo-enquête" menée par Rosaire, très mollement il faut l'avouer, mais le thème principal du roman n'est finalement pas de découvrir le meurtrier, mais leur façon de vivre, leur problème géo-politique, leur souci de l'environnement...



L'écriture est belle et fine, les personnages marginaux, le sujet atypique, bref, une réussite assez déconcertante en ce qui me concerne!!



Une belle découverte!
Lien : http://leslivresdagathe.over..
Commenter  J’apprécie          10
Polynie

Le grand Nord, contrée inconnue que cette écrivaine canadienne fait découvrir avec passion. On y découvre les problèmes politiques de cet endroit du monde où il fait nuit 6 mois par an.

Sur fond d'enquête policière sur le meurtre de son frère, Ambroise, réexplore sa vie, sa conception de l'amour.



Si l'histoire s'emmêle parfois quitte à perdre le lecteur, l'ambiance générale du livre est très agréable. On y découvre la culture Inuit avec intérêt.

Le personnage d'Ambroise, un brin niais mais si attendrissant, est le fil conducteur de ce livre qui se lit au coin du feu.
Commenter  J’apprécie          00
Polynie

Ambroise est cuisinier dans une mine au cœur de l’Arctique, un endroit peuplé de personnages hors du commun. Ceux qui y travaillent et y vivent ont en quelque sorte choisi de vivre loin de la société. Confronté brutalement au meurtre de son frère Rosaire, Ambroise se remémore leur enfance, leurs relations actuelles, leurs différences… Peu à peu, il met au jour des facettes du défunt qui lui étaient inconnues et découvre qu’il le connaissait finalement bien mal .



Pourtant à la base du récit, le meurtre et la recherche du coupable ont finalement peu d’importance dans ce roman. L’auteur a préféré s’attacher au questionnement d’Ambroise et à ses doutes. Des sujets comme les conflits géopolitiques, le souci de l’environnement, le respect des peuplades autochtones, … viennent se greffer à l’histoire et étoffer l’intrigue de ce roman. Ainsi, un trésor familial remettant en cause la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb prend une grande place dans la quête d’Ambroise.



A la suite d’Ambroise, l’auteur nous entraîne dans le désert des paysages polaires. Dans un style fluide et soigné, elle signe un récit paisible, sans être pour autant ennuyeux, et nous offre ainsi un agréable moment de lecture.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
Commenter  J’apprécie          00
Crimes horticoles

Un roman que l'on peut qualifier d'original : qui met en scène une "parenté" originale dans un village du Québec - le père cultive des pavots pour faire de l'opium, la mère est cartomancienne, et l'héroïne, 12 ans, a un prénom de garçon (Emile), ne va pas à l'école, tombe amoureuse du vicaire brésilien, aime peindre et rêve de partir à Tanger.

La "famille" (en réalité de vie familiale il n'y a point) habite dans un motel en ruine à proximité d'un dancing de femmes nues.

Voilà, le décor planté par l'auteur est certes original... mais rien de passionnant dans ce roman. De l'ennui, voilà tout.
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
Commenter  J’apprécie          00
Polynie

J'avais tellement entendu parlé de ce roman, c'est une de mes grandes déceptions des derniers mois...L'écriture est bâclée, le récit soporifique.
Commenter  J’apprécie          00
Crimes horticoles

Je suis tellement fâchée contre ce livre, parce que c’est tellement bien écrit & il y tellement de choses qui s’y passent, mais c’est raconté de façon tellement décousue, comme si on passait d’une anecdote à une autre, sans vraiment de trame narrative pour ficeler tout ça, que ça en perd la moitié de son charme.



Émile a douze ans & un nom de garçon, même si c’est une fille. Elle habite un motel décrépi à la Conception, dans le Nord du Québec, & elle évolue entre les champs de pavot de son père, la cartomancie de sa mère enceinte jusqu’aux yeux & les histoires de son vieux voisin Marseillais, Liam, un peintre qui lui parle de Tanger & de voyages. Même si j’ai eu un peu de misère avec la voix d’Émile (...comment est-ce qu’on peut croire à une narratrice de douze ans qui dirait « je falsifie par peur d’explorer les réalités qui m’habitent »?), j’ai aimé lire sur son monde, la faune colorée mais crade d’adultes qui ne l’élèvent pas, trop préoccupés par leurs propres vies ratées, le long été qu’elle passe à tomber amoureuse & à rêver du Maroc – j’ai même pas été dérangée quand le récit au complet tombe dans le pathos dans les quatre ou cinq derniers chapitres – mais je suis déçue. J’ai attendu & attendu que le récit se fonde en un ensemble cohérent, que l’alchimie opère, mais tout est resté comme éparpillé, des bouts d’histoires entrecroisées qui ne se rencontrent qu’à contrecœur, paresseusement.



Peut-être que son dernier roman est plus réussi que celui-ci. Parce que Mélanie Vincelette a une prose tellement agréablement surprenante, tellement gorgée de vivacité & d’énergie – c’est dommage que le récit soit pas à la hauteur.
Commenter  J’apprécie          00
Polynie

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Livraddict et Robert Laffont pour ce partenariat.



Dans le grand nord canadien, un homme apprend que son frère vient de mourir, certainement assassiné. Il relate ses souvenirs qu’il a avec son défunt frère, sa timidité avec les femmes, et cette carte volée par un ancêtre dont la victime aura laissé un indice sur son bras.



L’auteure nous fait découvrir une région, l’île de Baffin, où se déroule le roman avec des anecdotes, la beauté des paysages mais aussi la vie des autochtones.



Ses réminiscences nous permettent de comprendre et d’apprécier Ambroise, le personnage principal, et Rosaire, le frère décédé, et s’accaparent la première moitié du roman.



L’enquête débute réellement, alors qu’il s’interroge déjà sur le mobile du meurtre, lorsqu’il rencontre une journaliste qui lui fait visionner une vidéo concernant l’interrogatoire du suspect qui n’est d’autre que la petite amie.



Le roman de deux frères au caractère opposé. L’enfance, l’adolescence, les relations avec les femmes, le travail, tout y passe, Ambroise raconte sans pudeur, sans se cacher quoi que ce soit, son amour fraternel pour ce frère meneur, à qui la vie souriait, mais qui finit refroidi dans une chambre d’hôtel, et il se raconte, lui, l’éternel suiveur.



Polynie, c’est aussi la vie chez les peuples arctiques. La profondeur du blanc des neiges qui ne fondent jamais, des jours qui n’en finissent, et des nuits longues de plusieurs mois. C’est aussi la faune dangereuse, mythique, avec ces licornes des mers ou ces ours polaires au pelage immaculé.



Ce roman, c’est aussi beaucoup de réflexion de la part de l’auteure sur la vie et l’objectif que chacun veut lui donner. J’ai eu beaucoup de plaisir à la découvrir en lisant ces pages, à les recopier aussi.



Un roman à l’écriture belle et soignée, facile à lire, qui se dévore littéralement.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mélanie Vincelette (65)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature : Portrait de femme (2)

- "Ma fille vous demande pardon ; elle n'était pas encore tout à fait prête. Votre Excellence sait comment sont les bonnes femmes dans ces occasions", ajouta-t-il en exprimant en des termes quasiment vernaculaires une pensée d'une légèreté parisienne. "Mais elle sera là dans un instant ; notre maison est à deux pas comme vous savez." L'instant dura cinq minutes ; puis la porte s'ouvrit [...] Devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares ; et nombreuses devaient être les personnes qui ne seraient jamais capables de cette élaboration critique. Elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux ; sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d'exquises ondulations, il y avait l'aube de ses yeux verts, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement, en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait sur sa personne la sérénité, l'invincibilité de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que bien des mois plus tard que l'on sut qu'au moment de son entrée triomphale elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété." (Vignette)

La Sanseverina
Léa de Lonval
Angelica Sedara
Mademoiselle de Chartres
Scarlett O'hara
Oriane de Guermantes
Carmen
Hélène Kouraguine
Marguerite Gautier
La marquise de Merteuil

1 questions
2 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature américaine , littérature italienne , littérature russeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}