Barcelone, c'est tellement vivant et joyeux, avec une mélancolie derrière. On dirait une belle femme, séduisante, avec des yeux tristes et profonds. Comme moi. Je voudrais me promener la nuit dans les rues bondées de gens, pleines de bars. Mais ils m’obligent à passer mes soirées en discothèque, où, si tout va bien, je réussis à rencontrer quelqu’un qui n’est pas encore bourré. Je n’aime pas danser, ça me soûle.
Je veux de l'amour, cher journal. Je veux sentir mon cœur fondre et se précipiter dans un océan de passion et de beauté.
Je lui demande ce que je dois faire.
Elle me répond qu'il est difficile d'effacer les blessures du cœur.
Mon cœur... j'avais oublié que j'en avais un. Peut-être que je ne l'ai jamais su.
"Les blessures ont du mal à s’effacer. Mais peut être que mon cœur pourra battre si fort qu’il cassera en mille morceaux la cuirasse qui l’enferme."