AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.61/5 (sur 76 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Athènes , le 04/01/1931
Mort(e) à : Athènes , le 06/12/2014
Biographie :

Mènis Koumandarèas est considéré comme l’un des meilleurs prosateurs grecs contemporains.

Il est également l’auteur de sept romans (La Verrerie, Le Beau Capitaine notamment), cinq recueils de nouvelles et deux volumes d’essais.

Il a entre autres traduit McCullers et Fitzgerald, et reçu deux fois le Prix d’État pour le roman.

Ménis Koumandaréas (1931-2014) figure parmi les plus grands écrivains grecs. Auteur d’une vingtaine de romans, nouvelles, essais depuis les années 60, il fut également traducteur de grands auteurs (notamment S. Fitzgerald, E.A. Poe, W. Faulkner). Il a remporté à quatre reprises les grands prix de l’État grec, deux fois celui décerné aux nouvelles et deux fois celui décerné au roman. Il est mort assassiné le 5 décembre 2014 à 83 ans par un individu qu'il connaissait et qu'il avait décrit dans un de ses livres.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Menis Koumantareas   (10)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
On l’a démolie, c’est vrai, la vieille maison en face de chez nous. Avec ses deux étages, ses tuiles rouges et l’araucaria dans la cour. Et les traces de balles de décembre 1944. Mais moi, malgré l’immeuble qui a poussé à sa place, je la vois toujours.
Commenter  J’apprécie          60
Dans le métro, elle commençait à voir des ennemis partout. En entrant, son premier souci était de voir qui était assis à côté de Mimis. Si c'était une jeune fille, elle l'observait avec inquiétude, si c'était une femme mûre, elle la regardait de travers. Seuls la rassuraient les vieilles et les infirmes. Il lui semblait que tout le monde sentait mauvais, que les gens étaient laids, arrogants. Elle n'avait d'yeux que pour son homme. 
Commenter  J’apprécie          50
Sans le métro, on ne se serait pas connus, tu te rends compte ?
Commenter  J’apprécie          60
Tout ce qui était à venir, tout ce qui était passé, avait davantage d'éclat. Pas moyen de se laisser aller à la joie de l'instant. Et c'est ainsi, respirant mal, que s'écoulait sa vie.
Commenter  J’apprécie          30
Pour finir, je crois que tous ceux qui sont passés par cette période de ma vie, des plus dignes d’amour aux plus antipathiques, tous ou presque sont devenus de bons revenants. Les nuits où je n’ai rien à faire ni personne à qui parler, ils viennent s’asseoir près de moi comme des anges et partagent ma veille. Et j’ai un moyen magique pour les appeler. Je prends la plume ou je frappe simplement les touches de ma machine. Alors, dociles, tous apparaissent.
Commenter  J’apprécie          20
Au début, ils ne disaient pas un mot. Même pas le « pardon » d'usage, lorsque le jeune homme se levait pour descendre à Nèa Ionia. Ils s'en tenaient à des coups d'oeil furtifs ; les jambes de la femme, le visage du jeune homme ; les yeux de l'une, la bouche de l'autre. Ils se regardaient comme les visiteurs d'un zoo les animaux.
Commenter  J’apprécie          20
J'avais vu entrer beaucoup de militaires dans nos bureaux et tous, des plus jeunes et bien bâtis aux vieux bedonnants, étaient tirés à quatre épingles. Ils avaient tous la même raideur professionnelle. Mais ce capitaine-là, loin de faire exception à la règle, en rajoutait encore. Ce n'était pas tant le pli impeccable du pantalon, les souliers sombres vernis, la cravate kaki au noeud triangulaire, l'insigne trônant sur son képi ou les étoiles d'argent étincelantes sur les épaulettes, ni même les deux pinces dans son dos qui soulignaient le triangle du torse. Le plus grand tailleur lui-même n'aurait pu atteindre ce résultat, si un tel modèle avait refusé de porter son oeuvre. C'était la grâce, en même temps que la confiance en soi, venues du plus profond de lui-même, de la jeunesse de son âme peut-être, qui donnaient la beauté à son uniforme et le faisaient en fin de compte exister.
Commenter  J’apprécie          10
La conscience du monde autour de nous s'efface, pour resurgir, plus cruelle, lorsqu'on se retrouve seul.
Commenter  J’apprécie          20
Elle passa une journée tranquille et vide. Elle ne s’occupa de rien dans la maison et resta au lit. De temps à autre, elle jetait un coup d’œil aux titres des journaux, découvrant des nouvelles qu'elle avait négligées pendant ce qui lui semblait des années. Au fait, où en était-on en Grèce, et dans le reste du monde ? Réunions, négociations, manifestations, grèves, guerres, inondations, famines. Elle avait perdu le contact, si bien qu'elle ne comprenait pas toujours ce qu'elle lisait, persuadée malgré tout de pouvoir bientôt, dans quelques jours, suivre à nouveau. Comme une série à la télévision dont on a manqué des épisodes.
Commenter  J’apprécie          00
Koula aimait ce corps juvénile, elle le prenait dans ses bras, le berçait comme un bébé, et Mimis caressait tendrement tous ces endroits où sa chair à elle se relâchait, embrassant les rides avec passion, presque avec respect.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Menis Koumantareas (96)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Horla, Guy de Maupassant

Quel est la figure de style de cette nouvelle fantastique ?

Journal Intime
Substitution
Opposition
Insistance

32 questions
566 lecteurs ont répondu
Thème : Le Horla de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..