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Citations de Metin Arditi (613)


Le garçon éprouvait un bien-être immense lorsqu’il se trouvait chez Djelal. La calligraphie l’apaisait. Sa rigueur le rassurait. Il aimait l’effort qu’elle exigeait de lui, la possibilité qu’elle lui offrait de dessiner de façon à la fois précise et pleine de fantaisie. P 37
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--Quand on est russe, reprit Federenko, on l’est jusqu’à la moelle des os. Et on ne peut être que cela…
… Pourquoi est-elle partie ? On ne l’a jamais su. Un Russe qui vit à l’étranger, c’est un être incomplet. P 184
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- Tu as blasphémé, et alors ? Tu sais ce que ça veut dire blasphémer ? Tu parles le grec, il me semble ?
Elie fit oui de la tête.
- Alors ! QU'est-ce que ça veut dire ? Dis-le !
- Nuire à la renommée.
- Nous y voilà ! Pas insulter Dieu ! Pas cracher sur la croix ! Bavarder et rien de plus ! Dans sa vanité, notre Église fait passer sa renommée avant ses bienfaits !
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Comme à son habitude, il ignora l'injonction paternelle et s'installa sous le figuier sauvage. Le lieu était entouré de cyprès, de pins, d'orangers et de citronniers au milieu desquels virevoltaient des myriades de papillons. Utilisant l'outre comme appuie-tête, il ferma les yeux et se laissa bercer par les chants qui lui parvenaient de l'église.
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Admets que tu es le seul homme sur terre. Autour de toi, il y a le ciel et les étoiles, les montagnes, ce déluge, ces centaines d'éclairs... Le monde et son mystère, qui te dépasse. Tu ne sais rien de ce que les hommes ont découvert durant des milliers d'années. Tu n'as pas entendu parler de Christ, de Moïse ou de Mahomet. Que fais-tu? Tu attends. Passe un jour, une nuit, puis un jour encore, et une autre nuit. Tu attends, tu cherches à comprendre. Passe encore un jour, puis une nuit, puis cent nuits, mille nuits. Tôt ou tard tu construiras un temple. Peu importe comment. Quelques pierres. Quand tu l'auras construit, tu te prosterneras. Tu ne sais pas devant qui. Mais ce sera devant plus fort que toi.
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Elle se mit à réciter quelques vers en russe.
_ Le Requiem d'Akhmatova, tu connais ?
C'était le temps où le seul à sourire
Etait le mort, heureux d'être en repos
Elle lui lança un air de défi :
_ Tu tiens le coup ? Je continue ,
Léningrad n'était plus qu'une annexe inutile
Attachée à ses morts.
_ Tu vois ? Akhmatova, Mandelstam, Chostakovitch, Soljenitsyne, Grossmann... Ils ont livré des chefs-d'oeuvre sous le pire des jougs. Tu trouves ça normal ?
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La maison du diable. Du temps de la drachme, emprunter coûtait vingt-cinq pour cent. A ce taux, personne ne s’endettait. Avec l’Europe, l’argent ne coutait rien ou presque. Du coup le pays entier a emprunté à tout-va. Puis est venue la crise, il a fallu rembourser Satan. Des maisons ont été saisies. Des familles ont dû se regrouper, quelquefois sur trois générations… P 61
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Quand la mer n'est pas furieuse, nous sommes tous de grands capitaines.
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Le grand public ne la suivrait pas. Ceux de l’Histadrout ou du parti communiste, peut-être. Et encore… Comme si ses pièces étaient conçues pour être rejetées. Non par désaccord, chez les Juifs le goût de la dispute se cultivait dès l’enfance, mais parce qu’elles portaient toujours ce même message : il faut faire confiance à votre pire ennemi. A un pays porté par un élan extraordinaire et qui réalisait un miracle par jour, elle demandait d’être équitable
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Ils étaient le 14. Le 29 du mois, à cette même heure, le monde ne serait plus le même. Fini, les salamalecs aux migrants, les trahisons de l’Église, les intellectuels qui monopolisent les médias et plongent l’Occident en léthargie en faisant l’éloge d’un pseudo-multiculturalisme ! Ah, le multiculturalisme… Une vraie farce. Les gens prononçaient ce mot, et d’un coup, ils se sentaient bons, clairvoyants, ouverts au monde. Quels crétins !
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Les leçons de natation, c'était comme le reste. Des montagnes à déplacer. Et en retour, rien. Pas un sourire. Pas même un regard. Que voulait-il ? A quoi pensait-il ? Cela lui échappait.
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Une autre fois, ils étaient assis dans le métro lorsqu'une bonne sœur prit place face à eux. Son père avait approché son visage et chuchoté : " Je parie qu'elle est folle de la messe." Mathias s'était tourné vers lui l'air interrogatif. Son père lui avait chuchoté : "Molle de... molle de...?", et d'un coup Mathias avait éclaté de rire, lui aussi.
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Le monde changeait petit à petit, les gens s'habituaient au changement, et du coup, le désordre n'était plus du désordre, mais un ordre nouveau... Et ça, c'était une révolution.
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_ Maintenant qu'il n'est plus là, quelqu'un devra bien s'occuper de l'enfant, reprit Kosmas.
Eliot le regarda sans comprendre.
_ Il est particulier tu le sais. Tu as dû l'entendre hurler... Il a des manies. Il ne supporte pas d'être touché. Mais c'est un être d'une immense richesse.
Eliot baissa les yeux. Ce que le prêtre demandait lui semblait hors de sa portée.
_ Cet enfant est innocent comme l'agneau, reprit Kosma. Et pourtant, il vit au fond de l'enfer.
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La vie, c’est comme un train, reprit Tatiana. Il passe par toutes sortes de gares. Des gens descendent, d’autres montent… Mais il ne s’arrête jamais dex fois à la même gare. Jamais ! La seule chose que tu puisses faire, c’est changer de wagons. Tu peux aller de l’un à l’autre, parler aux voyageurs, tu peux faire des tas de choses. Mais ce n’est pas la peine de chercher les gares qui t’ont passer sous le nez.
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Cette idée, aussi, de punir les enfants de ceux qui ne respectaient pas les commandements. Ils n’y étaient pour rien, les pauvres ! A l’évidence, le commandement avait pour propos de faire peur. Mais respecter par peur, était-ce respecter ?

… Fallait-il que les gens obéissent par crainte ? N’aurait-il pas été plus juste de leur faire confiance ?
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Les canons atuels ne favorisent pas les éclats de joie. Ils ne nous offrent pas ce merveilleux sentiment qui nous emporte, lorsque nous observons la nature et ses merveilles. À qui devons-nous le bonheur d'observer l'envol d'un papillon ? Au Seigneur ! Serait-ce péché de le représenter ? La seule chose que je souhaite, c'est d'écrire la joie de vivre.
Petros et Anastase se regardèrent, l'air accablé, et Avner sut qu'il avait parlé pour rien.
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_ Le cèdre... Pour nos icônes, le roi des arbres Déjà, sa majesté. Immense, noble... Et dès que tu commences à le travailler, il dégage un parfum... divin ! En plus, il est tendre. Le roi des arbres, te dis-je !
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- Marcher dans Venise est aussi troublant que commettre un péché.
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Pour éliminer les idées de l'autre, éliminons l'autre, c'est plus simple.
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