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Critiques de Mi-ae Seo (222)
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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Après un petit détour au Japon et un grand chez les samis, je retourne à mes histoires de maris. Là je pense ce sera pour la dernière fois, vu qu'une fois assassiné il n'en restera plus grand chose du mari , du fiancé ou autres à raconter ni à s'en lamenter 😊!

Cette fois-ci après le français et la macédonienne , on est chez une coréenne , donc le problème semble universel mais ici avec des solutions plus radicales, amplement méritées par des tyrans souvent violents et possessifs qu'on ne peut et doit jamais contrarier. Dans le fond des récits assez simples et ordinaires, que la forme un peu labyrinthique rend originale. le premier même si il est très simple, un peu Hitchcockienne surprend par son dénouement , surtout que l'écrivaine procède avec un humour qui enlève toute psychologie aux personnages. Yves Ravey pourrait s'en inspirer pour son prochain livre, Séoul 😁 ! le second surprend aussi avec son dénouement ,avec un petit conte de tigre à l'appui . le troisième nous dit que dans une amitié entre filles, la rivalité devient un champignon vénéneux, donc ici futur mari en danger ! le quatrième, un double jeux qui finit mal, mieux vaut faire aucun plan dans la vie, vu que le destin s'en charge lui-même 😁! le cinquième et le dernier « Une Happy end en quelque sorte », révèle le peu d'importance accordée par la police et la justice aux violences faites sur les femmes en Corée du Sud, comme quoi parfois il vaut mieux qu'elles s'en chargent elles-mêmes pour un Happy End !



Des cauchemars éveillés que je vous conseille vivement pour vous détendre ! ( Aucune relation avec l'état de votre couple parfait ou imparfait, vu qu'on est dans des cas extrêmes , risque zéro ! Livre pour tout public 😁!)



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Bonne nuit maman

Mon premier livre d'une autrice coréenne.



Une criminologue peu expérimentée a l'opportunité d'interroger en prison un tueur en série jusqu'ici récalcitrant à communiquer.

Cette même criminologue se retrouve à devoir élever une petite fille, enfant du premier mariage de son mari.



Un parallèle incessant va être fait entre le meurtrier récidiviste et cette petite fille étrange, renfermée, qui n'a fait que subir les actes de sa mère les premières années de son existence.



Plusieurs choses m'ont sauté aux yeux et m'ont empêché d'apprécier pleinement ma lecture.



L'inexpérience de Seon-gyong est pire que celle de notre chère Clarice internationale et c'en est rageant.



Cette femme intelligente et accomplie ne fait que subir les décisions ou plutôt l'absence de décision de son mari pourtant principal concerné par l'éducation de sa fille.

Elle est l'épouse qui prépare les vêtements du lendemain de son mari et qui pare aux absences professionnelles de ce dernier.



Et enfin elle est criminologue donc ayant fait des études en psychologie. Comment peut-elle être aussi aveugle, obtus concernant l'état psychologique de sa belle-fille ?



L'une des principales trames de ce livre est une situation familiale ce qui en fait un thriller domestique ce dont j'ai horreur.



Je n'ai lu que des retours positifs concernant ce livre donc prière de ne pas tenir compte de mon avis.

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Bonne nuit maman

Pour avoir fait un stage au FBI (quinze jours sans grand intérêt lors de son cursus universitaire), la jeune criminologue Seon-geyong Lee est surnommée Clarice Starling par ses étudiants. Sobriquet prémonitoire puisque, à l’instar de Jodie Foster dans Le silence des agneaux, elle est sollicitée par le célèbre tueur en série Byeong-do Lee qui attend la mort dans une prison séoulite. Pourquoi elle, encore si peu connue dans sa profession ? Et pour lui dire quoi ? Veut-il raconter les circonstances qui l’ont poussé à tuer des dizaines de femmes ? Lui donnera-t-il des indices sur les lieux de ses charniers ? Effrayée mais guidée par sa conscience professionnelle, Seon-geyong rencontre ‘’le diable au visage d’ange’’ et rentre chez elle, secouée par cette brève confrontation, pour découvrir que son mari a recueilli chez eux sa fille Ha-young. Née d’un premier mariage, la fillette âgée d’une dizaine d’années vient de réchapper à un incendie qui a tué les grands-parents qui l’élevaient depuis le décès de sa mère un an plus tôt. Seon-geyong va devoir développer des trésors de patience pour apprivoiser cette enfant perturbée et hostile.



C’est étrange comme les lectures se suivent, totalement différentes, et pourtant reliées par le thème central de la maternité. Après Nili et sa mère oscillant entre indifférence et froideur dans La mer noire dans les grands lacs et la mère trop tourmentée pour aimer de Betty, Mi-ae Seo nous raconte l’enfance perturbée de Byeong-do abreuvé d’insultes et de coups par une mère plus que défaillante qui a fait d’un petit garçon apeuré et assoiffé d’amour un des plus célèbres serial-killer de Corée.

Différents lieux, différentes époques et ce fil conducteur des conséquences du désamour maternel…

Confrontée à ce tueur sans pitié qui lui confie des bribes de son passé, la criminologue doit aussi gérer les difficultés de l’arrivée d’une enfant dans son couple jusqu’ici équilibré. Son mari lui avait caché la mort de son ex-femme ainsi que les détails de leur séparation mal vécue par la mère de sa fille. Et le voilà qui amène cette enfant triste et mutique dans l’appartement conjugal pour finir par la laisser à la garde exclusive de Seon-geyong, lui étant trop pris par son travail. Seule et inexpérimentée, la jeune femme fait ce qu’elle peut face à une fillette difficile et inquiétante. Au rythme de ses visites à la prison et de ses tentatives de rapprochement avec Ha-young, des regards, des comportements chez l’enfant lui rappellent Byeong-do, au point qu’elle finit par en avoir peur…

Un thriller psychologique glaçant, perturbant, effrayant. Qui décortique les motivations d’un tueur de sang froid mais oppose aussi la société coréenne à ses lacunes. Une société où il ne faut pas faire de vagues et garder pour soi ses sentiments et où l’on se sent bien seul. Seul avec ses fêlures, ses deuils, ses colères, ses chagrins, ses angoisses…

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Chut, c'est un secret

Quatre ans après les évènements dramatiques qui ont secoué sa famille, Seon-gyeong attend un enfant et suit son mari dans la région de Sokcho où il a décidé de s’installer, loin du tumulte de Séoul. Au grand désespoir d’Ha-yeong qui accepte mal de devoir tout quitter sans avoir été consultée. Pourtant, la maison lui plaît, les collines environnantes aussi, et puis, son intérêt est titillé par la disparition inquiétante d’une adolescente de son âge qui aurait fugué. Tout est donc au mieux, même si sa belle-mère reste distante, échaudée par les tensions passées. En effet, Seon-gyeong se méfie de l’adolescente et l’évite autant que possible, ce qui énerve son mari qui lui reproche de mentir au sujet de sa fille. Malgré l’arrivée du bébé, le couple bat de l’aile et la jeune femme se sent de plus en plus mal à l’aise en présence de cet homme qu’elle ne reconnait plus. Et tandis qu’Ha-yeong fait sa rentrée au collège et affronte une petite bande qui aime persécuter les plus faibles, sa belle-mère doute d’un époux qu’elle découvre colérique, autoritaire et manipulateur.



On avait laissé, à la fin de Bonne nuit maman, une enfant dérangeante, effrayante même, tentant d’empoisonner sa belle-mère. On la retrouve adolescente et accompagnée d’une Seon-gyeong saine et sauve.

Dans ce deuxième opus, Mi-ae Seo rebat les cartes et dévoile des aspects de la personnalité de ses personnages dissimulés jusque-là. Ha-yeong, même si elle reste inquiétante, semble plus humaine. On sent bien qu’elle a beaucoup souffert, que ses blessures restent profondes et qu’elle a conscience de sa part sombre.

Seong-gyeong, quant à elle, reste longtemps passive. Ses études de psychologie ne lui sont d’aucun secours face à une adolescente qui la met mal à l’aise et un mari qui décide de tout et la couvre de reproches à la moindre contrariété. Ce mari, peu présent dans le premier opus, prend ici toute la place, ou plutôt c’est son ombre redoutable qui régit la famille. De retour dans la maison où elle a vécu avec sa mère, Ha-yeong retrouve des évènements profondément enfouis dans sa mémoire et le père ne semble pas étranger aux troubles psychologiques de sa fille…

Encore une fois, l’autrice nous emporte dans un thriller psychologique où l’on doute des intentions de chaque personnage. Mais le huis-clos familial n’est pas seul à entretenir le suspense. S’y mêle une affaire de harcèlement scolaire dans laquelle Ha-yeong fait montre d’une ambition de justicière en herbe. Un deuxième tome à la hauteur du premier où l’on frémit à chaque page. Vivement la suite !

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Bonne nuit maman

Quand un serial-killer psychopathe et psychologue demanda à voir dans sa cellule une jeune criminologue pour s’épancher sur ses crimes... Je ne te refais pas le pitch qui te ferait croire à un vieux film des années 90, écoute le silence haute-sécurité, des agneaux y dorment, rêvant d'hémoglobine et de sauce kimchi. La serveuse, tout sourire et discrétion m'a ramené à ma table, celle du fond plongé dans une demi-pénombre, une bière et mon bibimbap : le kimchi ne s'est pas révélé aussi épicé que je l'aurais désiré. Je plonge mon regard, dans mon verre, mon bouquin, la serveuse, attendant solitairement le calme du matin.



Seon-Gyeong est à un tournant de sa carrière, de sa vie aussi. Pourquoi cette bête humaine, sanguinaire manipulateur, veut la voir. Les fantômes d'une douzaine de femmes assassinés l'empêcheraient-ils de dormir du sommeil du juste. Une simple requête, pourtant, qu'elle vienne seule et avec une pomme rouge et juteuse. Va trouver toi un verger à cette époque de l'année pour cueillir de belles pommes. Et en plus, la jeune fille de son nouveau mari vient s'installer chez eux, alors qu'elle ignorait tout de son existence. Pauvre petite fille...



Des sirènes de pompier. Il y a des airs qui trottent inlassablement dans la tête, une ritournelle qui martèle l'esprit, comme une chanson des Beatles ou comme un marteau qui s'enfonce dans le crane de cette femme, martèle, martèle, frappe, le sang gicle, le crâne explose, des bouts d'os qui s'effritent... Enfermez-moi, enfermez-moi. Une petite voix qui me dicte, tue-là la, c'est maman, Bonne nuit maman. Tiens, une odeur de fumée... et de corps brûlés. Un ours en peluche dans ses petits bras.



Intrigant. La serveuse revient, je lui demande une nouvelle bière et lui suggère la prochaine fois de corser son kimchi, comme au pays du matin calme.
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Bonne nuit maman

C'est quoi un bon thriller ?



C'est bien sûr un livre qui t'embarque là où tu ne t'attendais pas ; qui te retourne en cours ou en fin de lecture d'un twist inventif ; qui te place dans un état addictif et te conduit à enchaîner les chapitres en repoussant sans cesse le temps de pause ; qui te transpose dans la peau et l'âme d'au moins un de ses personnages… Ajoute le catapultage dans un cadre inhabituel pour le genre, et tu as tous les ingrédients du bon thriller !



Il y a tout cela dans Bonne nuit maman de Seo Mi-ae – traduit par Kwon Jihyun et Rémi Delmas -, lu d'une traite en 24 heures. Conformément à l'accroche (« le silence des agneaux coréen »), nous voilà à Séoul avec Seon-Geyong, jeune criminologue choisie par le tueur en série emprisonné Byeong-do, pour recueillir ses confidences. En l'écoutant peu à peu dévoiler son passé, Seon-Geyong découvre l'importance du lien sordide qui unissait Byeong-do enfant à sa mère.



Un lien qui résonne de manière particulière pour Seon-Geyong qui accueille dans le même temps au sein de son foyer, la fille de son mari issue d'un premier mariage. Après le décès de sa propre mère puis de ses grands-parents lors d'un incendie, la fillette est loin d'être prête à faire de Seon-Geyong sa nouvelle maman et les relations se tendent rapidement…



L'intrigue est solide et menée efficacement, créant une atmosphère tendue et inquiétante, contrastant souvent avec l'apparente distance des relations sociales coréennes, dont la découverte n'est pas le moindre intérêt de ce livre : le comportement de Seon-Geyong avec son mari ou avec sa « fille », mais aussi celui des policiers ou gardiens de prisons, surprennent nos raisonnements occidentaux, apportant au passage un regain d'intérêt.



La fin est travaillée à souhait pour qu'une fois le livre terminé, on espère la sortie rapide des futurs opus de cette trilogie annoncée. Alors, vite, vite !
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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Attirée par une couverture et un titre amusants, j'ai lu mon premier roman Coréen... Je m'étais dit que le genre policier était une bonne introduction, mais ça ne l'a pas fait du tout.

J'ai trouvé ça fade et largement surcoté . Si c'est ça, la reine du polar coréen... Honnêtement, si ces nouvelles étaient anglaises, je ne suis pas sûre que dans la multitude de sorties littéraires de ce pays, elles seraient sorties du lot.

Ce n'est pas le fait que ce soit des nouvelles, j'avais adoré celles présentées par Afred Hitchcock ,c'est plutot le style de l'auteure , ultra simple qui m' a génée . du suspens : faut le dire vite, et surtout, mis à part les prénoms des personnages, et une spécialité culinaire mentionnée , on ne sent pas la culture coréenne dans ces pages. Je ne me suis pas sentie dépaysée.Pas assez de descriptions de logements, de flore, de vêtements, de climat, de parfums etc...

La psychologie des personnages est assez succinte et les chutes sont prévisibles.



Vous aurez compris que je n'ai pas été emballée par ce livre, je l'oublierai très vite , quand à l'auteure, aucune envie de poursuivre l'exploration...
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Bonne nuit maman

La vie de Seon-Gyeong est un peu bousculée en ce moment.

Dans sa vie professionnelle de criminologue, elle doit gérer un détenu serial killer qui n’accepte de parler qu’à elle. Pourquoi ? Veut-il simplement jouer, manipuler ? Va –t-il lui confier des éléments ? Des choses ont été retrouvées mais la police n’a pas réussi à relier ces éléments à des crimes….

Dans sa vie plus personnelle, les évènements bougent également. Son mari est contraint de faire venir sa fille Ha-Yeon qu’il a eue d’une union précédente chez eux. Un incendie vient de tuer ses grands parents qui s’occupaient d’elle depuis la mort de sa mère. D’ailleurs des mortes qui commencent à beaucoup s’accumuler autour de cette petite fille… plutôt flippante.

« Bonne nuit maman » est le premier opus et j’attends de voir ce que peut donner les suivants. Une lecture plutôt terrifiante, glaçante,…même si prévisible. On peut devenir criminelle très très jeune et c’est ce que met en avant ce livre. A la fin j’étais flippée et perturbée par le comportement de cette gamine, je m’imaginai vivre sous le même toit qu’elle…

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Bonne nuit maman

Byeong-do, un jeune tueur en série qui a assassiné plus d'une dizaine de femmes, décide de révéler des informations sur ses crimes et c'est sur une jeune criminologue, Seon-gyeong qu'il porte son choix, à la grande surprise des pairs de la jeune femme et du personnel pénitentiaire qui se méfie de ce détenu pervers qui risque de se jouer de la jeune criminologue. Cette dernière doit également gérer une situation personnelle déstabilisante...Son mari doit s'occuper de Ha-yeong, sa jeune fille de 12 ans, dont la mère s'est suicidée l'année précédente et qui vient d'ėchapper à un incendie qui a vu la mort de ses grands-parents. La petite fille a un comportement étrange entre fragilité, cruauté, changements d'humeur et nombreux signes inquiétants d'insensibilité. Seon-gyeong a du mal à résister à ces deux pressions et aux manipulations tantôt du jeune tueur et de la jeune Ha-yeong.

Un thriller qui met du temps à se mettre en place et des personnages assez bien dessinés avec en tête une jeune criminologue qui gère plus facilement les relations perverses avec le dangereux tueur en série qu'avec une petite fille dont elle ne sait rien et avec laquelle elle multiplie les maladresses. Des maladresses sitôt exploitées par une enfant qui se retranche derrière son père et qui semble bien plus forte et retorse que son physique ne le laisse supposer.



Bonne nuit maman est une lecture un peu lente; même si le sujet est intėressant, les situations sont quelque fois extrêmes et pas toujours crédibles. Ce roman est le premier d'une trilogie à venir, mais je ne suis pas sûre de lire les deux autres opus.



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Chut, c'est un secret

Quelques années après l’avoir laissée dans Bonne nuit maman, on retrouve Ha-yeong dans Chut c’est un secret, le deuxième volet de la trilogie de Seo Mi-ae, traduite par Kwon Jihyun et Rémi Delmas.



Elle a bien grandi la petite Ha-yeong et désormais adolescente, ses rapports ne se sont pas arrangés avec sa belle-mère ni même avec son père. Alors quand celui-ci annonce qu’ils quittent tous Séoul pour emménager dans la maison familiale en province, la révolte gronde !



Dans ce nouvel environnement subi, Ha-yeong va rapidement comprendre que tout est faussé : la disparition inquiétante d’une jeune fille victime de harcèlement ; les relations étranges avec ses nouveaux camarades de collège ; le comportement inhabituel de son père ; et sa belle-mère qui tente maladroitement de se rapprocher d’elle. Pourquoi tout le monde semble-t-il jouer un rôle ?



Sans révolutionner le genre, Chut, c’est un secret est un polar solide et efficace, qui repose essentiellement sur l’évolution de la personnalité de cette petite fille devenue jeune femme, qu’on a plaisir à voir évoluer et qui tente de mettre des mots sur les zones d’ombre de son enfance.



Continuant à se questionner sur ses traumatismes passés, Ha-yeong retrouve peu à peu une partie de sa mémoire, ce qui apporte des compléments utiles au premier opus. Et me conduira sans aucun doute vers le troisième dès sa sortie !

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Les 30 meilleures façons d'assassiner son mar..

Le titre et le graphisme de la première page de couverture m'ont fait penser que j'avais entre les mains un roman léger et humoristique. Je m'étais vraiment persuadée que ces nouvelles allaient me faire sourire et cela bien à tord. Ces nouvelles sont tout sauf drôles. Les sujets sont graves et traités comme tels. Et pourtant je viens de lire ça et là que l'on souriait et que c'était drôle mais visiblement je suis restée trop terre à terre, trop sérieuse car l'effet Kiss cool n'a pas fonctionné sur moi. Cela ne m'a pas empêché, bien au contraire, d'apprécier ces nouvelles. Si d'ordinaire, les nouvelles me laissent sur le côté du chemin, je dois dire que là, je suis entrée dans les histoires avec une facilité déconcertante.

Dans chacune il y a une atmosphère bien particulière qui nous rappelle qu'il s'agit de culture asiatique.

Je ressors de cette lecture plutôt satisfaite malgré mon erreur d'aiguillage.
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Bonne nuit maman

Combien palpe Augustin Trapenard pour dire/écrire que ce roman se situe « entre 'Le Silences des Agneaux' et 'Mindhunter' » ?

= pub sur la 1e de couverture

Soit je me suis endurcie en trente ans, soit 'Mindhunter' est vraiment faiblard (je ne connais pas).

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Deux histoires, au début : une petite fille de onze ans rescapée d'un incendie, et un serial killer qui souhaite rencontrer une psycho-criminologue. Bien sûr, cela va converger.

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Bien que bizarrement traduit (négation marquée ou pas dans une même phrase de dialogue, par exemple), ce thriller est prenant.

J'ai particulièrement apprécié les échanges entre Seon-gyeong et Byeong-do, même si la carapace se fissure un peu trop facilement & rapidement. Comme Marc Dugain dans 'Avenue des Géants', l'auteur arrive à rendre un/des 'monstre(s)' touchant, en évoquant les traumatismes de l'enfance.

Mais Seo Mi-Ae ne se soucie aucunement de la crédibilité de son intrigue.

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J'apprends qu'il s'agit du premier volet du trilogie. Lorsque je lis en diagonale le résumé du deuxième opus, je suis encore plus perplexe sur la fin de 'Bonne nuit' et sur le manque de jugeote de ... 🤔
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Bonne nuit maman

The only child (ou Bonne nuit maman en français) fait partie des sorties littéraires de février que j’attendais avec impatience. Je viens tout juste de refermer la dernière page de ce livre et il m’est difficile de dire si j’ai aimé ou pas. Il y a du pour et du contre qui me laisse perplexe.



On suit Seonkyeong, criminologue qui est appelé par un serial killer qui est sous les verrous. Il souhaite lui parler uniquement à elle. En parallèle, on découvre la vie de notre criminologue qui se voit charger de s’occuper de la fille de son époux après un grave incendie.



Tout d’abord, c’est un roman très noir comme on peut s’en douter a la lecture du résumé. Là-dessus pas de tromperie sur la marchandise. Là où réside le problème, c’est qu’il n’y a aucun sentiment. Les asiatiques sont pudiques et ne montrent rien, mais ici impossible de s’attacher aux personnages, d’éprouver quelque chose pour eux. On reste un spectateur de marbre tout comme les protagonistes de l’histoire : Seonkyeong par exemple et sa relation avec son mari qui donnent l’impression de voir deux colocataires plutôt qu’un vrai couple.



Il y a aussi un problème de style dans la version originale ou dans la traduction anglaise qui donne des répétitions constantes ou le texte aurait pu être allégé. Il faut parfois quatre phrases ou il pourrait y en avoir qu’une seule. Tout ça alourdit le texte et ralentit énormément le rythme du roman.



Au final, le roman est très accès sur les personnages et moins sur l’intrigue et je m’attendais à autre chose. En savoir plus sur ce fameux serial killer qui ne sert que de prétexte et n’apporte rien à l’histoire si ce n’est détourner l’attention du lecteur du véritable danger qui se trame.



En tout cas, le suspense est omniprésent et on sent la tension monter petit à petit. La fin est complétement renversante et j’adore ce genre de twist que l’on n’a pas vu venir. C’est apparemment le premier tome d’une trilogie et je suis curieuse de voir la suite même si je reste partagée sur ce premier roman.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Bonne nuit maman

Ce que j’ai ressenti:

🔒Histoire de verrous🔒



« Parfois, je me demande: qu’est-ce qui ne va pas dans ma tête? »



Quand tous les cadenas de ton cerveau sautent,qu’est ce qu’il te reste? Qu’est-ce qu’on peut faire avec des souvenirs trop durs, trop douloureux qui explosent ton esprit? Comment réparer les traumatismes de l’enfance? Avec ce thriller coréen efficace, nous approchons de près les mécanismes de l’esprit perturbé d’un serial-killer et c’est terriblement terrifiant. L’auteure Seo-Mi-Ae nous prépare un petit « date » au plus près de la psychologie d’un criminel multi-récidiviste, avec ce qu’il faut de tension et d’intimité pour saisir les tréfonds ténébreux de l’âme humaine…Un à un, les cadenas s’ouvrent, au prix de mots qui font mal et des images qui déglinguent les perceptions…Et la réalité devient vite cauchemar….Et Bonne Nuit, Maman…



⚡️Bang-Bang. Orages. Maman.⚡️



L’imprévisibilité. Je trouve que c’est le maître mot de ce qui attend, véritablement, Seon-gyeong, cette criminologue coréenne. Ça lui tombe un peu dessus comme ça: le ciel, le tueur et la maternité. Et si l’on n’est pas, un minimum, préparée, ça peut vite devenir déstabilisant… Mais qui peut l’être vraiment? Sait-on jamais quand l’orage va peter? Sait-on pourquoi on se retrouve sous les feux? Sait-on pourquoi on n’est jamais tout à fait prête à être maman? (D’autant plus, si on ne l’a pas décidé?) Alors imaginer qu’elle puisse avoir des nuits sereines, c’est sans compter sur tout ça, mais quand même, Bonne Nuit Maman…J’ai trouvé que cet angle d’approche que choisit l’auteure, pour mettre en avant ces tourments-là, était vraiment réussi. C’est original autant que perturbant. Et forcément, on se retrouve à craindre, avec cette héroïne très sollicitée malgré elle, toute la déferlante de ces éléments…



Quoi de plus effrayant que la réalité?

🤫Silence et Référence🤫



J’ai adoré ce thriller dans sa forme, et l’ambiance sourde qu’il contient. C’est un page-turner sombre et intéressant. Cette lenteur magnétique qui vient te remuer à l’intérieur jusqu’à bouger les verrous d’une des nombreuses portes de l’enfer…En fait, le seul bémol que j’ai ressenti, et c’est étrange parce que c’est bien évidemment ce qui m’a attirée au départ, c’est cette référence au fameux « Le Silence des agneaux ». (Si certains ont des attentes, ça peut dérouter, voire décevoir…) Pour ma part, je suis passée outre, bien vite et je me suis concentrée sur les points forts de l’intrigue…D’ailleurs, puisque c’est le premier tome d’une trilogie, j’ai hâte de découvrir la suite!



Quand on désire quelque chose avec ardeur, rien d’autre ne compte.





Ma note Plaisir de Lecture 8/10
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Bonne nuit maman

Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

Il s'agit de mon premier polar coréen. D'une manière générale, lis peu de littérature asiatique, car c'est souvent un peu trop lent pour moi, même si je sais en apprécier de temps en temps. Ici, on retrouve le côté plus lent, ou plutôt qui prend le temps de se déplier, de se dévoiler. Mais dans ce type de roman chargé en tension et en angoisse, c'est un style très adapté.

Il y a deux histoires qui se déploient en parallèle. D'un côté, un tueur en série flippant et emprisonné, raconte sa vie à Seon-gyeong, experte dans ce domaine. On y découvre les tréfonds de son âme torturée et son enfance qui a contribué à faire de lui ce qu'il est. De l'autre côté, Seon-gyeong accueille dans son foyer la fille de son mari, qui a grandit auprès d'une mère possessive. Cette petite fille, au-delà des traumatismes qu'elle a connu, va s'avérer avoir un comportement qui pose question.

La tension monte tout doucement. J'ai beaucoup aimé le principe d'attirer l'attention du lecteur vers un danger pendant qu'un autre couve dans l'ombre. Ceci-dit, j'ai trouvé le personnage de Seon-gyeong un peu fade par rapport à l'ambiance générale. Elle me paraît particulièrement effacée par rapport à la situation, elle accepte sans broncher les secrets et les mensonges de son mari et en plus, en assume les conséquences. Cette partie m'a quelque peu agacée.

Mais à part ça, ce fut une bonne lecture. Je continuerai avec plaisir cette trilogie.
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Chut, c'est un secret

Estomaquée par la fin de Bonne nuit maman je me suis précipitée sur le second volet de cette trilogie.

Quatre années plus tard. Nous retrouvons Seon-gyeong et Ha-yeong . Elles ont quitté Séoul et vivent à présent dans un petit village non loin de Sokcho.

L'une et l'autre semble avoir à peu près récupéré du traumatisme subi à la fin du premier tome, à lire impérativement avant le second. Il leur est toujours aussi difficile de nouer des liens affectifs. Ha-yeong a 16 ans et se comporte comme beaucoup d'adolescentes..

Seon-gyeong est enceinte et fatigue vite entre le déménagement, l'installation, sa grossesse. Son époux a pris les rênes, s'occupe de tout, gère tout , Seon-gyeong se retrouve isolée, privée de tout contact, s'étonne devant son époux de plus en plus irascible et intransigeant. Ha-yeong, semble mieux s'adapter à ce nouvel univers même si les vieux démons enfouis dans sa mémoire semblent vouloir se manifester.

Un second volet plus intimiste où les personnalités de chacun vont se révéler au grand jour, où les secrets les mieux gardés vont être révélés.

Manipulation psychologique, maltraitance et violence scolaire, sont les thèmes majeurs explorés de main de maitre par Seo Mi-Ae.

Encore une fois la fin laisse le lecteur sur sa faim. A quand le troisième volet ?
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Bonne nuit maman

Séoul, Seon-Gyeong, criminologue, donne son dernier cours du semestre, et reçoit un appel surprenant. Byeong-do Lee, tueur en série en attente de son exécution a demandé à ce qu'elle vienne l'interroger, il accepte d'expliquer le pourquoi et comment des douze meurtres qu'il a commis mais à elle et seulement à elle... Tâche difficile et à hauts risques pour une débutante mais elle ne peut qu'accepter la mission.

Bien sûr le silence des agneaux s'impose à l'esprit de tout un chacun mais on en est fort éloigné le diable à la tête d'ange n'est pas, loin s'en faut, Hannibal Lecter.

Seon-Gyeong, encaisse vaillamment les rencontres, résiste à la pression que lui impose Byeong-do Lee , elle est là pour comprendre pourquoi il a agi.. le choc émotionnel est difficile à gérer d'autant plus que son mari lui amène la fille issue de son premier mariage, elle est sortie indemne de l'incendie qui a ravagé la maison de ses grand-parents où elle vivait depuis le divorce de ses parents. Ils ont péri dans l'incendie et elle va devoir venir vivre avec son père et sa belle-mère. Ha-yeong est une enfant perturbée, capable de violentes colères, seul son père arrive à la calmer immédiatement. Comment Seon-Gyeong, arrivera t'elle à l'apprivoiser? si seulement elle y arrive..

Premier voler d'une trilogie, seuls les deux premiers tomes sont actuellement disponibles, ce roman glaçant offre un portrait perturbant d'un tueur en série sans pitié, et nous décrit une société coréenne gangrenée par la violence, une société où la réussite s'impose à tous, quite à étouffer dans l'oeuf sentiments, émotions . Impressionnant

Seo Mi-Ae est sans conteste une auteure à découvrir, vis aux amateurs.



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Chut, c'est un secret

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Après avoir lu et A-DO-RE "Bonne nuit maman" je me suis précipité sur le 2eme opus et je ne le regrette pas du tout . Que vous dire que "Chut c'est un secret " est un roman noir et psychologique toujours autant difficile à lâcher. L'auteure nous entraîne entraîne travers cette lecture sur des sujets importants tels que le harcèlement scolaire, les violences conjugales, les difficultés de la famille recomposée. Et nous allons de surprises en surprises. j'ai beaucoup aimé ce roman noir et hâte de lire le 3eme opus.Ah oui la fin je ne peux vous en parler car Chut c'est un secret...........

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Bonne nuit maman

Une belle découverte ce thriller coréen !

Seon-Deong est une jeune criminologue brillante qui enseigne à Séoul.

Un jour, un dangereux serial-killer, Byeong-Do, emprisonné à perpétuité, demande à la rencontrer pour parler avec elle. Malgré les mises en garde, elle accepte et va apprendre à mieux connaître ce meurtrier. Celui-ci va lui raconter son enfance et notamment les maltraitances qu'il a subies de la part de sa mère.

Dans sa vie personnelle, Seon-Deong est mariée depuis peu à un grand médecin souvent absent du domicile conjugal et elle doit accueillir la fille de son mari. Ha-Yeong a 10 ans et a déjà perdu sa mère et ses grands-parents. Elle semble très perturbée...

Un roman où la psychologie des personnages occupe une place essentielle.

De la lenteur, une tension qui augmente au fil des pages, des personnages dérangeants, de la violence, voici le cocktail de ce bon roman dont j'attends la suite avec impatience.

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Bonne nuit maman

Deux évènements importants viennent bouleverser la vie de Seon-Gyeong. D’abord, en tant que criminologue, elle doit rendre visite à un terrible tueur en série, qui a demandé à la voir en exclusivité. Ensuite, elle doit cohabiter avec la fille de son mari, qui vient de perdre ses grands-parents. Le texte alterne entre ces deux pans de son quotidien. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que tous ces changements vont la déstabiliser.



Les deux nouveaux interlocuteurs qu’elle rencontre ont en commun le fait d’être imprévisibles. Il se dégage un côté mystérieux de leur comportement. L’héroïne ne sait donc pas sur quel pied danser. Elle doit composer avec cet environnement insaisissable pour le bien de son travail et de sa vie privée. Mais alors qu’elle se démène, qu’elle essaye de s’adapter, on comprend que les choses lui échappent et que ce n’est plus elle qui contrôle.



A chaque chapitre, le texte alterne entre les différents protagonistes. Que ce soit à la première ou à la troisième personne, le lecteur est impliqué avec tout ce petit monde dans ces ténébreuses affaires. Sans user de rebondissements à outrance, l’auteure arrive à créer une atmosphère pesante. On sent le danger flotter au-dessus de nos têtes. La tension monte à mesure que les pièges semblent se refermer.



Seo Mi-Ae a un talent certain pour envoûter le lecteur et le mettre sous pression. Malgré l’ambiance malsaine dans laquelle elle nous plonge, on en demande encore et on trouve même l’aventure un peu courte. Ce « Bonne nuit Maman » étant le premier volume d’une trilogie, je ne vous cache pas que j’ai hâte de voir ce qui nous attend dans les prochains épisodes.



Après un premier très bon roman mafieux, la nouvelle maison d’édition « Matin Calme » confirme avec ce thriller psychologique réussi, qu’il faudra dorénavant compter avec les polars coréens et avec Seo Mi-Ae !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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