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- Mmm, je suppose que les étoiles nous apprennent des choses, même à des milliers d’années de distance.
- Et qu’est-ce qu’elles nous apprennent ?
- Que certaines choses sont plus visibles dans la lumière, finis-je par répondre… et d’autres dans l’obscurité.
Calder m’observa dans la faible luminosité. Il avait l’air songeur. Il ne dit rien mais sa main s’empara de la mienne et nous reportâmes notre attention vers le ciel.
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Je suis ici pour toi. Je suis ici à cause de toi. Je suis ici parce que tu m'as regardé, pas uniquement avec tes yeux mais également avec ton coeur.
Le malheur n’arrive pas aux gens parce qu’ils le méritent. Ça ne marche tout simplement pas comme ça. C’est juste… la vie. Et peu importe qui nous sommes, nous devons prendre sur nous
pour supporter ce qui nous arrive et tenter d’avancer malgré tout, d’aimer, de garder espoir… de croire qu’il existe un but à notre séjour ici bas. (J’ai pris ses mains un instant avant de les relâcher pour pouvoir continuer.) Et croire que ceux qui sont les plus blessés sont peut-être ceux qui dégagent le plus de lumière.
Un jour, quand nous serons vieux, je te regarderai allongée à mes côtés dans notre lit, comme maintenant, et je regarderai tes yeux et je saurai que tu as toujours été là. Et ce sera la plus grande joie de ma vie.
– (...) Elle est arrogante et impossible à manœuvrer, mais que peut-on dire face à une femme qui possède toute cette foutue ville et ses entreprises, et qui est riche comme Crésus ?
– Qu’elle devrait s’offrir un meilleur caractère ?
Oh mon dieu, Archer!
Comment apprendre à quelqu'un qui à tout perdu à ne pas craindre que sa recommence?
Comment apprendre à quelqu'un à croire en quelque chose que personne ne peut garantir?
Cet homme si beau que j'aime avait l'air de tellement souffrir en exprimant son amour pour moi. Je souhaitais de tout mon cœur qu'il soit heureux, mais je comprenais très bien pourquoi il souffrait.
- Aimer quelqu'un signifie forcément être prêt à souffrir. On ne veut pas perdre plus que ce qu'on à déjà perdu, mais est-ce que ça ne vaut pas la peine de courir le risque?
Il a cherché mon regard et à hoché la tête, mais j'ai lu dans son regard qu'il n'était pas complètement convaincu.........
– Tu as la télé ?
– Non, j'ai des livres.
Récemment, j’avais appris que l’amour était bien souvent une question de compréhension du langage de l’autre.
– Je n’en savais pas assez pour rêver de toi, Bree, mais pourtant tu es devenue réalité. Comment est-ce que c’est arrivé ? (Il a frotté son nez contre le mien, puis il a reculé à nouveau.) Tu as lu dans mes pensées, tu savais exactement ce que je voulais, même quand je n’en avais pas conscience.
J’ai poussé un soupir et je lui ai souri, malgré la boule qui s’était formée dans ma gorge.
– Je ressens la même chose. C’est toi mon rêve, Archer. Toi, tel que tu es.

De minuscules étincelles s’allument autour de nous, et je frissonne imperceptiblement. Il se décale plus près de moi et prend mon visage entre ses mains. Il me regarde droit dans les yeux, et ses lèvres murmurent, à quelques centimètres des miennes.
– Je vais t’embrasser maintenant, Evie, et ça voudra dire que tu es à moi. Ça m’est égal que nous soyons éloignés loin de l’autre. Tu es à moi. Je t’attendrai. Et je veux que tu m’attendes. Promets-moi que tu ne laisseras personne d’autre te toucher. Promets-moi que tu ne te donneras à personne d’autre qu’à moi.
Plus rien n’existe autour de nous. Il n’y a plus que nous, assis sur un toit dans la nuit de novembre.
– Oui. Oui, oui, un million de fois oui.
L’écho de mes murmures se répercute dans ma tête.
Il continue de me transpercer du regard, sans bouger, et j’ai envie de lui hurler « Embrasse-moi tout de suite ! » L’impatience me grise tant que j’en ai le tournis.
Puis ses lèvres pressent les miennes, et ÇA, c’est un baiser. Tendre au début, ses douces lèvres pincent délicatement ma bouche. Puis un changement s’opère en lui, et il se met à tracer le contour de mes lèvres du bout de la langue, comme pour me demander la permission d’entrer.