Michael Barry

Les figurations issues des mains des hommes, selon Djâmî, sont démoniaques si elles distraient l'entendement humain de la spéculation de Dieu. Mais ces mêmes figures deviennent saintes si elles sont contemplées comme autant de miroirs (néoplatoniciens) de Dieu : sur quoi, elles peuvent alors être perçues comme bénies, donc dotées du "souffle de la vie". La pensée néoplatonicienne de Djâmî, au XV°s, coïncide ici admirablement avec certains arguments (pas tous) retenus par le néoplatonicien byzantin et grand défenseur des icônes au VIII°s, saint Jean Damascène.

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