Sois prudente, et n'oublie pas de respirer.
Je ne laisserai personne te faire du mal, Lyric Walker, me chuchote-il.
je lève les yeux vers son visage, que je distingue à peine dans l'obscurité, et je le crois.
Je ne trouve plus nos rendez-vous aussi pénibles qu'avant, me confie Fathom pendant que nous jouissons d'un peu d'intimité.
- Une fois que tu sauras lire, je t'apprendrai à parler aux filles, dis-je.
Mais, au fond de moi je réprime un sourire.
Il me dévisage d'un air perplexe, et puis, soudain, il perd la bataille contre ses zygomatiques. Je n'avais encore jamais été éblouie par un sourire, mais il faut dire que le sien est unique. Tellement inattendu, comme une étoiles filante qui traverse le ciel. Avant que je ne puisse m'en remettre, il bondit par-dessus la rambarde et plonge dans les vagues.
Je lui crie :
- Je déteste quand tu fais ça !
Mais je suis heureuse qu'il se soit sauvé, parce que l'envie me démangeait sérieusement de me dresser sur la pointe des pieds pour goûter ce sourire.
_ J'ai soutenu toutes tes décisions jusqu'ici _ malgré mon désaccord la plupart du temps _ et je me suis battu pour chacune d'elles, crie Fathom. J'ai pris des coups, j'ai versé mon sang pour toi...
_ Conformément à ton devoir! rugit son père.
_ J'ai passé ma vie à me battre pour toi. Je ne demande qu'une seule chose en retour: une faveur d'un père à son fils dévoué. Père, épargne Lyric Walker et sa mère.
Le prime fait sortir ses lames de ses bras et se dirige vers moi.
_ Puisque tu refuses de m'obéir, fils, je vais m'en charger moi-même! Tes sentiments pour cette guenon me font honte. Crois-tu que je t'autoriserais à coucher avec elle, à lui faire porter mes petits-enfants?
Je ne laisserai personne te faire du mal, Lyric Walker, me chuchote-il.
je lève les yeux vers son visage, que je distingue à peine dans l'obscurité, et je le crois.
Je trouve ce livre totallement fantastique et superbe personnelement c'est un de mes livres préféré.
Enfin derriere harry potter et tara duncan quand même.
- Eh ! s'exclama Daphné, ton bras est guéri !
- Je suppose que vous vous êtes servi de la magie...
- C'était idiot de la laisser souffrir, protesta Jacob. Pourquoi attendre trois mois alors qu'il suffisait de quelques secondes...
- Et, quel en est le prix, Jacob ?
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire...
- La magie a toujours un prix.
- Pas du tout. Son bras est guéri, et voilà, répondit Jacob sur la défensive.
- Il y a toujours un prix, répéta Mamie. Sabrina s'est cassé le bras parce qu'elle m'avait désobéi. Attendre lui apprend que nos choix ont des conséquences. Bien sûr, c'est plus simple d'agiter une baguette ou de passer un baume magique sur une blessure... C'est toujours plus simple ! Mais qu'apprend-on ? Rien. Comment Sabrina va-t-elle faire l'expérience de ses limites ?
"Je n'avais encore jamais été éblouie par un sourire, mais il faut dire que le sien est unique. Tellement inattendu, comme une étoiles filante qui traverse le ciel. Avant que je ne puisse m'en remettre, il bondit par-dessus la rambarde et plonge dans les vagues."
Comme elles avaient appris à décrypter les réponses de leurs grand-mère, elles choisirent leurs tenues en conséquences. En langage mamireldien, "Habillez-vous léger", c'était porter un bermuda et un tee-shirt. "Pensez à prendre une serviette" se traduisait par "Prenez-en donc une bonne douzaine, les cocottes!". "Habillez-vous chaudement" signifiait enfilait deux paires de caleçons longs, quatre paires de chaussettes, un jeans, deux pulls, une doudoune longue à capuche, sans oublier écharpes et moufles. Si mamie insistait en glissant un petit adverbe voire deux, dans sa phrase, il valait mieux se dégoter un chuaffage d'appoint portatif.
Je retrouve Fathom dans mes rêves. Il est en vie et en pleine santé. Nous sommes amoureux fous l'un de l'autre. On se croirait dans le pire roman à l'eau de rose, et c'est absolument merveilleux.