Citations de Michael DiMercurio (44)
La diplomatie est l’art de laisser l’autre en venir à vos conclusions.
Daniele Vare, Diplomate italien.
Choisis bien ton vocabulaire,
Qu'il soit précis et clair,
Que jamais, inflexible,
Tu n'emploies le mot "impossible".
Les deux autres torpilles explosèrent à leur tour, ajoutant leurs ondes de choc à celles qui avaient déjà secoué la capsule qui flottait à la surface. Tout bon physicien à qui on aurait demandé d’évaluer les chances de survie des hommes à l’intérieur aurait baissé la tête par respect pour les morts.
Il ne supportait pas les imbéciles et ne manifestait aucune fausse politesse à l’égard de ceux qu’il ne respectait pas. En résumé, il refusait de se comporter en bon homme politique.
Si seulement ils avaient pu lancer quelque chose contre les Bora qui arrivaient, pensa-t-elle. Mais ils avaient autant de chances de détruire une torpille qui leur fonçait dessus que d’arrêter un éléphant avec une balle en mousse.
Si tu ne triches pas, tu n'essaye pas vraiment.
Il se sentit bizarrement coupable du bien-être qui l’envahissait.
Ne soyez pas malheureux de vous sentir bien.
Conseil évident, peut-être, mais seuls ceux qui avaient perdu un être cher pouvaient comprendre combien il était difficile à suivre.
Aucune mission ne se déroule jamais parfaitement. La seule différence entre une opération réussie et un raid raté réside dans l'ampleur des imprévus.
Il défiait chaque officier et chaque marin de découvrir l'homme qui était au fond de lui. Le meilleur ne lui suffisait jamais. Nous avions l'habitude de dire que le Ciel regretterait le jour de sa mort, car Daminski allait certainement critiquer Saint-Pierre, et trouver les portes du Paradis sales et mal entretenues.
A tous ceux qui ont plongé dans les abysses, ont entendu le craquement sec d'une coque d'acier, ont ressenti les privations de sommeil, le besoin d'air frais, l'envie d'une bonne douche et d'une parie de draps propres, tous ceux qui y ont rencontré la mort , de la mains, de l'ennemi ou par la puissance de la mer,
A tous ceux qui ont été, sont ou seront un jour sous-mariniers,
Je dédie ce livre.

Code de conduite à l’usage des membres
des forces armées des États-Unis
1. Je suis un combattant américain. Je sers dans les forces qui protègent mon pays et notre mode de vie. Je suis prêt à donner ma vie pour les défendre.
2. Je ne me rendrai jamais de mon propre gré. Si je suis au commandement, je ne donnerai jamais à mes hommes l’ordre de se rendre aussi longtemps qu’ils auront les moyens de résister.
3. Si je suis fait prisonnier, je continuerai à résister par tous les moyens. Je ferai tout mon possible pour m’évader et aider les autres à s’évader. Je n’accepterai aucune condition particulière, aucun privilège de la part de l’ennemi.
4. Si je suis prisonnier de guerre, je continuerai à faire confiance à mes camarades prisonniers. Je ne fournirai aucune information et ne prendrai part à aucune action susceptible de leur nuire. Si mon grade m’y autorise, je prendrai le commandement. Sinon, j’obéirai aux ordres justes de mes supérieurs et les aiderai en tout point.
5. Si je suis prisonnier de guerre et que l’on m’interroge, je ne suis tenu d’indiquer que mon nom, mon grade, mon matricule et ma date de naissance. Je ferai de mon mieux pour éviter de répondre à toute autre question. Je ne ferai aucune déclaration orale ou écrite qui soit déloyale envers mon pays et ses alliés et nuisible à leur cause.
6. Je n’oublierai jamais que je suis un combattant américain, responsable de ses actes, et fidèle aux principes qui ont fait de mon pays un pays libre. Je garderai confiance en Dieu et en mon pays, les États-Unis d’Amérique.
Les naufrages de sous-marins entraînent généralement une excursion en immersion au-delà de la limite théorique d'écrasement de la coque épaisse et la perte de la totalité de l'équipage par implosion de celle-ci. L'installation à poste fixe de véhicules de sauvetage n'est donc pas considérée comme un investissement envisageable.
Après le passage de l’onde, le bâtiment ne répondait plus à la définition classique du mot sous-marin, un navire qui maintenant l’eau dehors et l’équipage dedans, nettement séparés l’un de l’autre. Les deux avaient fini par se rencontrer.
Les ingénieurs baptisaient pudiquement cette catastrophe du doux nom « d'accident de prompt-criticité ». Delaney, lui, l'appelait simplement : une explosion nucléaire.
Avec ses 3 mètres carrés, la chambre du commandant était de loin l'espace privé le plus grand à bord.
« Repose en paix, car l’erreur ne sera jamais répétée. »
Inscription gravée sur le cénotaphe de granite du Parc de la Paix, à Hiroshima.
A la mer, seuls comptaient l’équipage, le sous-marin, la mer et l’ennemi. Ce pourrait être le thème d’un poème…
« Sauvez le bâtiment, sauvez le réacteur, puis sauvez les hommes », une maxime peut-être cynique, mais qui ne manquait pas de bons sens. La destruction du bâtiment scellait également le sort de l’équipage.
Le chef de module annonça successivement vingt contacts, dans tous les azimuts. Hérissés d’armes ASM, ils appartenaient tous à la flotte russe et chacun d’entre eux représentait une menace mortelle. Des hommes moins valeureux auraient paniqué. Se sachant au pied du mur, Patton se pencha par-dessus la rambarde de la plate-forme et commenta avec une pointe d’ironie :
Eh bien messieurs, il semblerait que nous les ayons cernés.
En revanche, lorsque les choses tournaient mal, il prenait un air courroucé, n’hésitant pas à élever la voix pour sermonner officiers, subalternes… et même le matériel ! On disait même que plus d’un problème avait été résolu grâce aux « conseils » qu’il prodiguait aux machines fautives…