AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michael Dibdin (24)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Ultime défi de Sherlock Holmes

"Quand vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, même improbable, doit être la vérité".

Sir Arthur Conan Doyle.



Whitechapel, 1888...

Une enveloppe avec un M majuscule ..

Une lettre en rouge, la carte a été maculée de sang...

Une femme a été tuée, et le meurtrier a gravé un M sanglant sur son visage...



Des femmes ont été égorgées, éventrées et mutilées! Trois prostituées...



Holmes sait où Jack l'Éventreur tuera la prochaine fois, en reliant les points qui marquent les lieux où on a trouvé les 3 premiers cadavres. Le dernier point montre un grand M sur la carte de Whitechapel...





Le Fog ! Le docteur Watson n'y voit rien! Il se contente de suivre une haute silhouette, une redingote et un haut de forme ... Sherlock Holmes, toujours laconique voire hautain, évite les mendiants, les enfants à la rue et les prostituées. Le brave docteur est plaqué, contre un mur lépreux, par Holmes.

- Moriaty est là, vous le voyez? Ses hommes de main nous suivent!





Watson perd de vue Holmes puis retrouve sa silhouette, à travers une fenêtre crasseuse, en compagnie d'une femme de joie...



- Et, demande Conan Doyle, vous ne savez pas si c'était Moriarty ou Holmes? Cette femme a été assassinée aussi et elle était enceinte!

Watson boit son thé, sans répondre.



-Nous sommes très loin de ma nouvelle "Le dernier problème" et de son dénouement...

Sherlock Holmes m'a toujours posé problème !

Murmure Conan Doyle.

Watson rétorque que son ami a apporté la gloire et la réussite à Conan Doyle.

- Mais, qui est tombé, Holmes ou Moriarty ? Ose encore l'écrivain...



Fausses pistes, références choisies pour amateurs éclairés de Sherlock Holmes ( Le tueur de Whitechapel: Holmes ou Jack l'Éventreur, à moins que ce ne soit Moriarty déguisé?).

Le docteur Watson va se marier, mais il a écrit quelques nouvelles sur les enquêtes de son ami.

Et surtout, il a soumis quelques idées à Conan Doyle...

Elementaire, cher lecteur!

Commenter  J’apprécie          389
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Michael Dibdin convie le Docteur Watson pour nous raconter en détail quelle fut la dernière aventure de Sherlock Holmes. L’entrée en matière pour ce type de pastiche n’est pas originale et l’auteur fait de nombreuses références au Canon pour asseoir la crédibilité de l’histoire. Le déroulé est long, volontairement embrouillé. Jamais Sherlock Holmes n’a paru aussi bavard, Watson finit par devenir accro à la solution 7%. Cet amusement littéraire est complètement farfelu – avis personnel de quelqu’un considérant Holmes comme son personnage de fiction préféré.



Pour les personnes intéressées par le meurtrier en série dont il est question, rien ne vaut le pastiche de Bob Garcia.



Commenter  J’apprécie          373
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Trop souvent une adaptation est moins réussie que l’œuvre originale, mais parfois il existe des exceptions. Ainsi en est-il pour L’ultime défi de Sherlock Holmes. L’adaptation en bande dessinée proposée par Jules Stromboni et Olivier Cotte aux éditions Casterman est bien plus intéressante que le roman de Michael Dibdin.



Tout l’intérêt de l’intrigue tient dans le coup théâtre que nous propose l’auteur. Lorsque l’on sait de quoi il s’agit, il ne reste que l’ennui. L’ultime défi est un texte court qui lasse très rapidement. Les raisons sont nombreuses et se succèdent les unes aux autres : longues descriptions, dialogues interminables (et oui, même Sherlock parle pour ne rien dire), les ellipses à foison... Le paroxysme est atteint avec et la dernière partie de l’histoire qui semble osciller entre réalité et rêve, certitudes et extrapolations.



Même le dénouement est bâclé. Une certaine intensité était pourtant perceptible, le suspense se faisant de plus en plus pressant, le rythme plus rapide… pour finir bien bas. Gare au choc !



Certains des plus aguerris avec le Canon, peuvent être à leur aise ici, car Michael Dibdin ne ménage pas ses efforts pour paraître crédible. La découverte d’un inédit de Watson, est devenue une excuse aujourd’hui largement utilisée par les auteurs apocryphes. L’auteur apporte ici quelque chose de plus en multipliant les références au Canon de manière à ancrer son récit et lui donner une certaine caution. Les personnes qui ne connaissent pas (ou de très loin) les aventures du célèbre détective n’ont, en revanche, aucun intérêt à s’arrêter ici, bien au contraire.



Les efforts consentis sont remis en question par la réécriture de deux célèbres nouvelles. L’interprétation donnée est audacieuse et devra choquer plus d’un holmésien, d’autant qu’il n’est pas ici question d’humour ni de pastiche. A bien y réfléchir, celle-ci semble d’ailleurs prévisible (surtout en ayant lu d’abord le roman graphique), en rajoutant à l’ennui. Attention à l’envie de secouer l’ouvrage pour faire avancer les choses et espérer réveiller les personnages !



Du côté du casting (ou plutôt de l’approche faite de la galerie des personnages) il y a également matière à médire, tant les prestations appariassent au ras des pâquerettes.



Difficile d’envisager la lecture de la bande dessinée après la lecture de ce roman ! Et pourtant, il serait plus pertinent de commencer par là… et de s’y arrêter ! Je vous la recommande d’autant plus chaudement que je vous déconseille ce roman.
Commenter  J’apprécie          113
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Que de livres écrits sur l'un des criminels les plus célèbres des deux derniers siècles. Notamment entre l'affrontement bien évidemment fictif, de Sherlock HOLMES et Jack l'éventreur. En cela ce livre est déjà une fiction, avec des détails, malgré tout, réels sur les noms des victimes, la méthode de ce meurtrier et quelques notes.

Le style s'assimile un peu à Conan Doyle, l'auteur nous emmène dans une course-poursuite à nous faire tourner la tête, malgré les petits moments de repos, mais nous sommes embarqués dans cette affreuse affaire qui nous emmène à un dénouement incroyable, il fallait y penser et Michael DIBDIN y a pensé mais ce qui importe encore plus, quoique je déplore la longueur de la séquence finale, c'est le mécanisme qui nous amène à cette fin à laquelle l'auteur aurait pu proposer une fin alternative.
Commenter  J’apprécie          92
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

En confrontant le plus célèbre détective victorien au plus célèbre meurtrier de son temps, Michael Dibdin signe un pastiche holmésien particulièrement noir, tout en faux-semblants, en jeux de miroirs et de fascination. Il exploite avec talent l'ambiguïté de Holmes, la crédulité de Watson, et fait un joli sort à Conan Doyle lui-même, dans une intéressante remise en perspective des rapports entre réalité et fiction.

L'ambiance est captivante, et si le dénouement n'était pas pour moi totalement inattendu, il reste fort bien tourné, laissant planer le doute jusqu'au dernier instant. Et peut-être même après la dernière page tournée...



Une belle réussite, que je recommande chaudement à tous ceux qui s'intéressent à ces deux mythes historico-littéraires !
Commenter  J’apprécie          90
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Sherlock Holmes et son cher Watson enquêtent sur l'une des énigmes les plus sanglantes d'Angleterre : les meurtres de Whitechapel, perpétrés par l'immonde Jack L'Eventreur. Sauf que pour une fois, le génie de Holmes semble dépassé par celui de l'horrible assassin, même si très vite l'enquêteur met un nom sur le criminel. Malgré les idées et les pièges mis en place, l'Eventreur échappe toujours à Scotland Yard. Puis, plus rien, plus de meurtre. Jusqu'au jour où une nouvelle victime est retrouvée. Là, vient à Watson la macabre idée que son ami n'est peut-être pas aussi blanc qu'il y paraît...



Ce récit est un pur délice. Tout d'abord parce qu'il est précédé d'un Avant-Propos plus que déroutant puisqu'il indique que Holmes et Watson ont bel et bien existé sur ce monde, qu'Arthur Conan Doyle, l'auteur des fameux récits policiers de notre enquêteur favori, n'a en fait que mis sur papier des récits véridiques, que Watson est l'auteur de ce livre que nous avons entre les mains, et surtout que l'hypothèse développée dans ce livre est donc bien réelle ! Non, vous ne rêvez pas, c'est bien ce qui est écrit. J'ai été littéralement bluffée par cet Avant-Propos qui, je dois l'avouer, m'a fait pendant quelques minutes cruellement douter sur la véracité de ses affirmations. Il ne faut surtout pas oublier (pour une fois !) de lire la préface, écrite par le directeur de collection de chez Payot & Rivages, pour comprendre que nous sommes bien dans de la fiction.

Ceci étant éclairci, on assiste tout de même à un récit écrit par une main de maître, parfaitement mené, avec un suspense à son comble jusqu'aux dernières pages du roman. Watson nous narre donc sa dernière aventure avec Holmes, laquelle se solde par une fin des plus perturbantes, puisqu'on n'est pas totalement sûrs si l'hypothèse de Watson est vérifiée.

A mon humble avis, je pense que oui et que Sherlock Holmes a bel et bien sombré dans une folie schizophrène après tout ce qu'il a pu voir. Mais ! Ne croyez pas que je vous donne là la solution de l'énigme, et encore moins que je vous donne le réel nom du coupable des meurtres de Whitechapel. Car tout l'art de Dibdin, c'est de brouiller les pistes et de laisser le lecteur dans un flou parfaitement destabilisant. L'histoire ne nous laisse pas indifférents. On en vient même à douter de Watson !

Je conseille fortement cette lecture. Mon choix s'étant tout d'abord porté sur l'association Holmes/Jack l'Eventreur, mon conseil sera plutôt basé sur l'ambiguïté passionnante que le récit de Watson constitue.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          80
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Voici une énième version de la confrontation Sherlock Holmes - Jack l'Éventreur, et une fois de plus racontée par le brave Watson, longtemps après les faits. Ce roman apporte une contribution majeure et relativement récente (1978 en Angleterre, 1994 en France) au face-à-face mythique. Rien ne manque, ni la séquence attendue des crimes horribles de Whitechapel, ni la reprise en main de l'enquête par le bouillonnant Holmes, sans oublier les interventions à gros souliers cloutés de l'inspecteur Lestrade, les indispensables états d'âmes du fidèle Watson pas si naïf qu'on l'imagine, l'apparition de l'incontournable Moriarty et la contribution du mystérieux S.A.C.D, collègue et ami du Dr Watson qui publie dans le Strand. Caractérisé par un dénouement assez provocateur (que l'on ne dévoilera pas !), mais survenant bizarrement aux deux tiers du livre, ce roman respecte la chronologie du canon et apporte un éclairage original sur "Le Dernier problème" et l'épisode bien connu des chutes du Reichenbach qui laissera le lecteur KO debout pendant longtemps.

Commenter  J’apprécie          71
Cabale

En 1992 le policier italien Aurelio Zen est envoyé au Vatican pour clore une banale affaire de suicide avec la police pontificale. Un aristocrate pour en finir avec la vie avec classe a choisi de se jeter du haut de la coupole de la basilique Saint Pierre. En examinant les lieux et le cadavre Zen comprend que, bien évidemment, l’affaire est plus compliquée que ce que l’on voudrait voir dans son rapport.

Le Vatican est une bénédiction pour les auteurs de polars, voilà un état minuscule et enclavé mais riche et doté de tous les services régaliens d’un pays. Mais surtout gouverné par l’Église Catholique, ce qui sous-entend de vieux prélats onctueux et fourbes capables de tous les coups fourrés. C’est sans surprise que Zen est pris en main par un archevêque secrétaire d’état qui cherche à l’amener là où il faut sans chercher à en savoir plus. Mais Zen n’est pas moins retords qu’un jésuite et va vite s’affranchir des conseils et autres orientations subliminales.



Qui dit Vatican dit argent douteux et sociétés plus ou moins secrètes dans le cas présent le suicidé appartient à l’Ordre de Malte et semble avoir trempé dans des magouilles financières d’un sous ensemble secret appelé la Cabale. Qu’en est il de cette obscure situation où un piège se cache derrière chaque porte et où chacun joue sa partition ? Pas d’inquiétude à avoir l’habile Aurelio saura y voir clair.



Cabale est un polar plutôt agréable à lire qui ne se prend pas au sérieux. L’inévitable affaire de cœur de l’enquêteur n’est pas trop envahissante. Il est, sans surprise, doté d’une mama italienne étouffante mais cela donne paradoxalement un temps de respiration dans une enquête rondement menée.

Le dénouement n’est pas renversant même s’il est habilement décalé. Une histoire à l’ancienne où il valait mieux avoir de la monnaie dans les poches et trouver des cabines téléphoniques en état de marche.

A noter que l’auteur britannique vivant en Italie depuis longtemps est plus que sarcastique sur les services publics italiens, dans lesquels les fonctionnaires semblent plus occupés à mener leurs petits trafics qu’à servir les usagers.

Commenter  J’apprécie          40
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Tout d'abord, enchantée par l'idée d'une nouvelle version de la rencontre entre Sherlock Holmes et Jack l'éventreur, je fus rapidement déçue. Le début du livre nourrissait ma curiosité mais au fil des pages, mon intérêt commençait à diminué. Je pense que faire apparaître le meilleur ennemi de Sherlock Holmes ou faire penser au Dr Watson que Holmes est devenu fou n'a pas été assez bien interprété.

Personnellement, je trouve que cette version ne vaut pas celle de Bob Garcia, qui fut meilleure à bien des égards.
Commenter  J’apprécie          40
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

C'est toujours curieux de retrouver des personnages connus sous la plume d'un autre auteur; ici on reconnait bien les personnalités de Holmes et Watson mais leur relation et surtout la façon dont le premier traite le deuxième sont inhabituelles; légèrement dépaysant mais pas désagréable du tout. Quant à l'histoire on amalgame la lutte contre Moriarty les atrocités de Jack l'Éventreur et les tourments de Watson qui panique devant certains faits troublants... Le rythme est bon, le déroulement plausible et captivant, le dénouement un peu surprenant mais ouvert à bien des hypothèses. Plusieurs références sont faites aux écrits de Sir Arthur Conan Doyle et à lui-même; pour le connaisseur de l'oeuvre c'est une valeur ajoutée. Au total cette lecture m'a intéressé sans toutefois ni n'emballer ni me laisser un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          30
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Michael Dibdin s'attaque à deux mythes, un littéraire, Sherlock Holmes et un autre sanguinaire, Jack l'éventreur. Le contrat n'est que partiellement réussi avec un roman écrit uniquement pour sa chute.
Commenter  J’apprécie          30
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Michael Dibdin nous offre la dernière aventure de Sherlock Holmes contée par son complice, le docteur Watson.

Septique, oui je l'ai été. Que pouvait nous apporter "L'ultime défi de Sherlock Holmes"? Par quel artifice l'auteur allait-il nous sublimer ?

Nous retrouvons le Sherlock d'Arthur Conan Doyle, un homme misogyne, à l'identité sexuelle mystérieuse, aux remarques parfois acerbes, possédant un égo démesuré mais un homme à l'esprit de déduction inégalable.

Pour cette ultime enquête, Dibdin choisi pour trame les crimes atroces commis par Jack l'éventreur. Nous voici immergés dans l'Angleterre victorienne des bas fonds, celle des maisons closes, des rues étroites et sombres, des prostituées, de la maladie, de la misère...

Mais Dibdin nous réserve une chute que jamais le long de ce roman je n'ai pu anticiper. Une révolution pour un polar sur Sherlock Holmes. Les inconditionnels du grand détective en seront bouleversés.
Commenter  J’apprécie          30
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Oui bon , tant pis je ne vais pas me faire d amis, et jouer le rôle du vilain petit canard .J ai lu ce bouquin en 1994 et depuis je ne l ai plus touché .M. Dibdin en fait utilise le subterfuge de la schizophrénie pour nous resservir le vieux cliché du faux gentil vrai monstre style psychose .Car enfin ça se bouscule dans la cafetière , pardon théière a Sherlock .Sa personnalité ,celle de Moriarty Jack L Eventreur pourquoi s 'arrêter en si bon chemin ? Le docteur H .H Holmes l abominable tueur américain de plus de 200 personnes dans son hôtel de Chicago ,Jack c est de la petite bière homonyme en plus , Dracula aussi c est bien gore .Non M. Dibdin n ayant pas une imagination débordante a essayé de faire original mais en forçant le trait a été ridicule
Commenter  J’apprécie          20
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Who doesn't know about the greatest detective of all time ? In The Last Sherlock Holmes Story, by Michael Dibdin, Holmes and his friend Watson must fight against a dangerous criminal in Whitechapel : Jack The Ripper. But, it seems he is not the only enemy...

Inspired by Conan Doyle's novels, this story takes place in a realistic London from 1888 to 1926. The end is really interesting and keeps you guessing until the final explanation. It is also quite easy to read. This book should be read by fans of mystery and crime novels. There is also a little violence. Holmes has a strange personality so it is better to like this character.



Camille
Commenter  J’apprécie          20
Cabale

Très bon suspense. Livre de voyage, petite littérature
Commenter  J’apprécie          20
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Peut-être mon pastiche préféré de l'univers de Sherlock Holmes. Entre qualité d'écriture et intelligence de l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          20
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

Une enquête menée éventre à terre



1888, Londres.

Au 221b, Baker Street, Sherlock Holmes s’ennuie car aucun malfrat ne se montre digne de son génie. Pour tromper le temps, il s'injecte de la solution à 7% au grand désespoir du fidèle Watson.

Heureusement pour le détective, l’annonce de crimes atroces commis sur des prostituées de Whitechappel réveille enfin son intérêt et le sort de la dépendance à la coke.

Le plus grand des détectives va se lancer à la poursuite du plus mystérieux tueur de l’histoire.

Et s’il ne doit en rester qu’un...



Les récits mettant en scène Sherlock Holmes ou Jack L’Eventreur sont nombreux, de même que ceux qui mêlent le héros de papier de Conan Doyle, au légendaire assassin dépeceur.

(je connais pour ma part un assez décevant " Sherlock Holmes contre Jack L’Eventreur ˮ d’Ellery Queen et un intéressant " Duel en Enfer ˮ de Bob Garcia. Mais il y en a sûrement d’autres.)



Je trouve qu’à son tour, avec " L’Ultime Défi de Sherlock Holmes ˮ, Michael Dibdin s’en sort avec panache.



Son roman est original aussi bien dans la forme (un avant-propos introduisant un récit prétendument rédigé par le Dr Watson qui avait interdit qu’on le lise avant 1972) que dans le fond.



Michael Dibdin conduit son récit avec intelligence et respect, sans tomber dans le pastiche outrancier et sans sacrifier l’intrigue et la logique.

Quand on croit avoir deviné ce qui va arriver -surtout qu’une hypothèse forte est présentée avant le dernier tiers de l’histoire- on doute pourtant dès la page d’après et jusqu’au bout, on reste déstabilisé dans l’attente d’une confirmation.

Autres atouts du récit, l’humour (cf. la mauvaise déduction d’Holmes p 87 ou la réplique de cour d’école p 264) et le respect des canons Conan Doyliens.



Un bel hommage.



Retenu par François Guérif pour la collection Rivages, préfacé par Claude Chabrol et traduit par Jean-Paul Gratias, faut-il en plus qu’on vous l’emballe ?
Commenter  J’apprécie          10
Lagune morte

très bon roman, personnage attachant . atmosphère de Venise impeccable . Critique de l'Italie contemporaine , de l'urbanisation, des politiques corrompus . Bref un très bon roman
Commenter  J’apprécie          10
L'Ultime défi de Sherlock Holmes

A reserver aux personnes ayant quelques notions holmesiennes sinon....

Un bon pastiche.
Commenter  J’apprécie          10
Lagune morte

Livre empreint de tristesse.

Venise, la guerre (les guerres), la politique, la politique italienne, la politique vénitienne…

Venise son histoire, sa localisation, sa géographie.

Une histoire d’amour, les débuts d’une rencontre et toute l’incertitude.

Un Vénitien, d’autres Vénitiens…

Un policier, d’autres policiers, une disparition, de la drogue, un roman policier
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Michael Dibdin (217)Voir plus

Quiz Voir plus

🐱 Citation, expression ou proverbe sur le chat 😺

Une ... de chat ?

Journée
Vie

14 questions
239 lecteurs ont répondu
Thèmes : chats , proverbes , expressionsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}