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Critiques de Michael Ende (229)
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L'Histoire sans fin

Qui n'a jamais rêvé de chevaucher le dragon de la fortune d'Atréyu ? Alors laissons nous porter par cette histoire magique et les péripéties de nos héros...



Bastien est un petit garçon pusillanime qui va tomber sur un livre qui va changer le cours de sa vie : l'histoire sans fin. Tout en lisant ce livre, caché sous les couvertures du grenier de son école, il va s'attacher au héros, Atréyu, qui lui n'a peur de rien. Il doit sauver la petite impératrice et le pays fantastique du Néant. Mais plus il avance dans le livre et plus il comprend que le seul qui puisse sauver le pays fantastique est un enfant des hommes. Mais va-t'il comprendre que c'est de lui qu'il s'agit ?



Tout d'abord je suis heureuse de voir que l'édition Hachette a relativement respecté la couverture du livre comme elle est décrite dans le livre à l'exception de l'emplacement du titre. Mais les détails nous permettent de se mettre de suite dans l'histoire et d'être vraiment attirée par celle-ci. Même chose en ce qui concerne les couleurs d'écriture quand il s'agit de l'histoire d'Atréyu et quand il s'agit de ce que pense ou fait Bastien.

L'auteur, Michael Ende, a vraiment une écriture captivante et nous avons réellement l'impression d'être au coeur de l'histoire. Il nous emmène dans son monde fantastique et imaginaire avec simplicité et nous fait passer un agréable moment.

Au niveau des personnages, j'adore ce petit Atréyu qui n'a peur de rien et qui est prêt à payer de sa vie pour sauver le pays fantastique sans rien attendre en retour. Il a un bon coeur et on ne peut qu'être touché quand il perd son cheval Artax dans les marais de la désolation.

Fuchur, le dragon de la fortune, toujours raisonnable et prêt à aider même au péril de sa vie. J'adore son rôle, sa gentillesse et sa sérénité. Il nous apporte toute la douceur dont on a besoin pour se remettre de nos émotions.

Ensuite le livre étant découpé en deux parties, l'histoire d'Atrétu, et celle du pays imaginaire dont Bastien est le héros.

Je dois dire que cette deuxième partie m'a un peu moins plu. Il y avait des points positifs comme « le désert des couleurs » ou « le bois de la nuit », Perelin. Mais j'ai trouvé que c'était un peu long pour arriver à une telle conclusion.



Le film étant passé à la télévision récemment, je l'ai regardé et j'ai été relativement déçu car beaucoup de détails étaient manquants ou complètement hors sujet. Par exemple, le livre qui est bleu se retrouve être marron, Bastien devant être un garçon assez gros se retrouve être fin. Il manque la rencontre entre le le dragon Fuchur qui est nommé Falco, et Atréyu. Leur rencontre est totalement zappé dans le film.

J'ai donc pas forcément adapté à l'adaptation cinématographique alors que je l'ai vu plusieurs fois étant petite et que j'ai toujours adoré ce film.



Pour conclure j'ai apprécié lire ce roman et j'ai vraiment été plongé au coeur de l'histoire sans fin. Certains personnages me manqueront vraiment car ils ont une vraie personnalité très touchante.

Mais Bastien a fini par trouver ce qu'il cherchait...

Et n’oubliez pas que les livres ne vivent qu’à travers ceux qui les lisent.... Mais cela est une autre histoire, qui sera contée une autre fois.


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L'Histoire sans fin

Je ne remercierai jamais assez Hyelana pour cette pioche sublime.



Si comme moi vous êtes nés dans les années 80, votre enfance a été bercée par l'adaptation cinématographique merveilleuse de Wolfgang PETERSEN en 1984, si vous n'avez pas vu ce film, je vous le conseille vraiment. Il ne vous enlèvera pas une once du plaisir de la lecture du roman, bien au contraire.



A la lecture de la première partie, j'étais donc en terrain connu et reconnu. Je me suis glissée avec délices dans ces pantoufles familières, dans ce Pays Fantastique si plein de mystères, d'horizons lointains, de chevauchées sauvages, de vol à dos de dragon et de créatures tout plus originales les unes que les autres. La quête héroïque d'Atreyu pour sauver la petite Impératrice et par là même le Pays Fantastique dans son ensemble m'a plongée avec Bastien Balthazar Bux dans ce statut de lecteur spectateur, pris dans le flot des émotions de l'histoire et j'ai retrouvé mes sensations d'enfant devant ces scènes poignantes.



Jusqu'à ce que... le lecteur devienne acteur du livre. Dans la deuxième partie, Bastien se rend au Pays Fantastique. Cette partie a été une vraie découverte pleine de couleurs, de paysages et de créatures au réalisme fantaisiste comme s'ils étaient devant nos yeux. J'ai particulièrement adoré le diptyque forêt luxuriante de Perelin et désert aux mille et une couleurs de Goab. Le personnage de Bastien s'étoffe au fil des pages et gagne en complexité.



Dans l'ensemble du livre, j'aime le style de l'auteur qui nous entraîne littéralement par ses descriptions visuelles et oniriques dans un monde insoupçonné d'imagination foisonnante. Les personnages et les lieux de ce coup de cœur resteront longtemps dans ma mémoire comme un souvenir précieux qu'aucun désir ne viendrait effacer. Mais ceci est une autre histoire qui sera contée une prochaine fois...
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Momo

Avez-vous déjà entendu parler de Michael Ende ? Ses livres ont été traduits dans plus de 40 langues et plus de trente millions se sont vendus dans le monde, mais pour des raisons qui m’échappent, cet auteur incontournable de la littérature jeunesse allemande reste méconnu en France. C'est très dommage car ses textes se démarquent clairement et apportent des choses que je ne trouve pas ailleurs. Michael Ende, c'est un talent de conteur immense, un imaginaire ahurissant, mais aussi et surtout un art de s'approprier les questions philosophiques les plus vertigineuses pour en faire des récits d’aventure pleins de rebondissements.



Si L’Histoire sans Fin est son livre le plus célèbre et Jim Bouton le plus lu par les enfants allemands, Momo est pour moi le plus extraordinaire. À travers les aventures d’une petite fille aux prises avec une bande de « voleurs de temps », Michael Ende nous fait prendre conscience de la valeur inestimable du trésor que représente le temps de toute notre vie. L’intrigue est de celles qui vous accrochent de la première à la dernière page : la vie de jeux et de partages de Momo et ses amis est menacée par des messieurs gris qui envahissent la ville et convainquent les habitants de gérer le temps comme un capital à faire fructifier. Soucieux de le rationaliser en le concentrant sur les activités productives pour en accumuler un maximum à la Caisse d’épargne de temps, ils sombrent peu à peu dans une folie collective contre laquelle Momo pourrait bien être le seul rempart…



"Chaque jour, à la radio, à la télévision, dans les journaux, on vantait avec force détails les nouveaux équipements qui faisaient gagner du temps et offraient aux hommes la liberté de mener une « vraie vie ». Sur les murs de maisons et le colonnes Morris s’étalaient des affiches montrant l’image du bonheur. On y lisait en lettre lumineuses :

LA VIE EST PLUS BELLE POUR LES ÉPARGANTS DE TEMPS.

Ou : L’AVENIR APPARTIENT AUX ÉPARGANTS DE TEMPS.

Ou encore : DOPE TA VIE ! ÉCONOMISE LE TEMPS !"



Nous aimons tellement ce roman que nous avons déjà lu plusieurs fois ses 431 pages, avec l’impression de le redécouvrir à chaque lecture. Plus petits, les enfants appréciaient surtout le suspense et la solide dose de frissons que procure cette histoire. Notre relecture récente a été une vraie révélation. Page après page, je les ai vus prendre conscience de la valeur de leur temps – des moments passés ensemble, des instants de rêve, d’ennui, de jeu, d’inaction. Il est fascinant de voir à quel point ce texte, qui date de 1973, peut mettre le doigt sur les maux de notre époque où la quête de productivité, le consumérisme et les écrans semblent voués à combler chaque vide. Les belles valeurs d’entraide, d’amitié et de bonheur non-matériel portées par Momo et ses amis me semblent plus précieuses que jamais.



Un alliage unique de péripéties, de sagesse et de poésie. Un de ces romans susceptibles de changer à jamais votre regard sur la vie !
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L'Histoire sans fin

« Il regardait fixement le titre du livre et se sentait tour à tour brûlant et glacé. C'était là exactement ce dont il avait tant de fois rêvé, ce qu'il avait souhaité depuis que la passion de lire s'était emparé de lui : une histoire qui ne finit jamais ! le livre des livres ! »



Michael Ende, roi de la littérature jeunesse allemande, sait comme personne passer les questions philosophiques à sa moulinette spéciale pour en faire des récits d'aventure captivants, pour les petits comme pour les grands. Cette Histoire sans Fin en est peut-être l'exemple le plus ambitieux. Car à travers les aventures de Bastian Balthasar Bux, ce récit mythique et hors du temps nous entraîne dans un univers où on n'ouvre un livre que de façon solennelle, pour nous parler de L'Imagination, de la Littérature et de ce qui pourrait les menacer dans la société moderne… Rien que ça !



L'histoire est de celles qui ne se laissent pas enfermer dans quelques lignes de résumé : c'est d'abord celle d'un petit garçon rondelet, orphelin de mère, doué ni pour la classe, ni pour la bagarre, mais doté d'une imagination sans borne. C'est surtout l'histoire dans l'histoire, puisque notre anti-héros se trouve attiré comme un aimant par un livre, L'Histoire sans Fin, qui ressemble en tout point à celui qu'on est en train de lire, imprimé en deux couleurs, avec deux serpents qui se mordent la queue sur la couverture et d'immenses lettres dessinées en début de chapitre*. Les pages du roman brossent un pays merveilleux tel que seule l'imagination fertile de Michael Ende peut les concevoir. Un monde haut en couleur où l'espace et le temps se tordent allégrement, peuplé de mille créatures aux noms aussi étranges que réjouissants qui pimentent la lecture à voix haute de ce livre. Mais une contrée menacée par le néant, dont le sort semble reposer sur les épaules d'Atréju, un jeune héros opposé en tout point à Bastian, porteur d'un médaillon aux pouvoirs puissants sur lequel on peut lire : « Fais ce que voudras ». La signification de cette devise ne se révélera qu'à l'issue d'une quête pleine de rebondissements…



Avec une malice et une virtuosité extraordinaires, mais surtout son immense talent de conteur, Michael Ende construit une incroyable intrigue à tiroirs et miroirs qui rebondit, bifurque et tourne en rond à l'image de ces serpents qui se mordent la queue. L'histoire peut se lire comme un roman initiatique plein d'aventures, mais elle pose en toile de fond des questions passionnantes : quel réconfort la lecture et l'imagination peuvent-elles nous apporter lorsque la vie est trop dure ? Peuvent-elles tout pour autant ? L'imaginaire a-t-il besoin d'être soigné et nourri, de quoi se nourrit-il, d'ailleurs – n'a-t-il pas besoin du réel ? Et s'il est susceptible de s'épuiser, quel serait son contraire : l'oubli, l'ennui, les mensonges, le mépris ? Ou les délires, les idées fixes, voire les idées instrumentalisées à des fins de pouvoir ? Les livres ont-ils une vie propre, leurs univers et leurs personnages peuvent-ils s'autonomiser de leurs auteur.e.s – ou de leurs lecteur.ice.s ? Peut-on écrire une histoire sur une histoire en train de s'écrire, et ainsi de suite ?



Toute la famille s'est laissée envouter par cette odyssée traversée de beauté et de ténèbres, que nous avons lue en version originale. Personnellement, outre le souffle épique, j'en ai retenu l'envie de faire prospérer mes mondes imaginaires. Cette soif créative est communiquée par l'auteur qui nous laisse pressentir les possibilités infinies de l'imagination par la répétition, comme un mantra, de la phrase : « Mais c'est une autre histoire qui sera contée une autre fois. » À l'évidence, Michael Ende a encore un stock infini d'histoires sous le pied. Il a aussi le défaut de ses qualités : si nous avons été absolument charmés, et même bluffés, par certains passages de cette Histoire sans fin, son côté touffu et foisonnant, surtout dans la deuxième partie, nous a souvent impatientés.



L'inventivité, l'originalité et la pertinence de ce livre l'emportent, de mon point de vue, largement sur ce défaut. Les avis sont plus partagés dans le reste de la famille. Ce classique a en tout cas, de façon évidente, marqué la littérature bien au-delà des frontières de l'Allemagne, il gagne à être lu - et l'adaptation cinématographique des années 1980, si elle a été un succès commercial, est loin de lui rendre justice.



* du moins, c'est le cas de l'édition allemande que nous avons lue, ainsi que, sauf erreur de ma part (du moins s'agissant de la couverture), l'édition française parue chez Hachette.
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L'Histoire sans fin

Ce que j’ai ressenti:





Il était une fois…

…L’histoire sans fin…

Bientôt quarante ans, qu’elle illumine nos cœurs,

Autant d’Inspiration, et plaisir d’Autrefois,

A voir et à revoir le destin de Bastien,

Se perdre et se retrouver, au-delà des pleurs.



Le Néant avance mais le Pays Fantastique demeure

Les mensonges progressent mais les souvenirs se meurent…

Il faut sauver la Magie: la magie d’une bonne histoire!

Sois le nouvel empereur, et réécris dans le noir,

Ta propre destinée, aux côtés de Atréju

Grimpe sur le dos de Furchur, et zou!



Quelle imagination et belles rencontres,

Tant de lieux et d’animaux fabuleux,

Tant de courage qui va à l’encontre

Des pires lâchetés, c’est juste merveilleux!

Message de Poésie et d’Amour dans un Désir

On en voudrait tant des histoires à n’en plus finir…

Mon Vœu Véritable: Que se répande l’Eau de Vie

Que tous, lisent, cette histoire ci!



Et ils vécurent bien plus heureux,

Et ils eurent beaucoup d’histoires…

Mais cela, est une autre histoire

Qui sera contée, une autre fois…







Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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L'Histoire sans fin

L’histoire sans fin a bercé mon enfance. Mais pas en tant que livre, uniquement en tant que film. L’ambiance glauque à souhait faisant surement écho à mes dessins animés préférés (ceux de Don Bluth notamment), j’en garde un superbe souvenir. Certains scènes sont même gravés dans ma mémoire et elles ont resurgi durant la lecture. Car oui, après tant d’année, je me suis enfin lancé dans la lecture de l’original et là, ce fut un réel orgasme littéraire.



Cette histoire, c’est celle de notre imagination. C’est notre histoire, une de celles dont nous sommes les héros. Notre histoire arrive après celle qui nous est conté par Ende. Bastian découvre un livre étonnant. Un livre détaillant une quête, celle d’Atreju, ayant pour finalité de sauver le monde fantastique ou imaginaire. En gros, sauver ce qui fait vivre tout grand lecteur. Ce livre est un réel voyage. On passe les 26 chapitres comme 26 étapes d’un voyage organisé avec escales imaginaires. Tantôt dans l’horreur, tantôt dans le rêve, notre imagination est mise à rude épreuve.



Ce livre se doit d’être lu par tout grand lecteur et surtout par les lecteurs de romans fantastiques. Il n’est d’ailleurs pas sans me rappeler le cycle de la Tour Sombre de Stephen King. Les ressemblances philosophiques sont frappantes.



Cette histoire sans fin est un réel coup de maître. Une définition au livre fantastique stimulant notre imaginaire. C’est une pure merveille qui mérite amplement ses 5 étoiles. Ajoutons à cela, la forme qui n’a rien à envié au contenu. C’est donc, en plus de l’histoire, un bien bel objet. Une jolie déclaration d’amour à la littérature.

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L'Histoire sans fin

Bastian et la petite impératrice ont baigné mon enfance !

Un des livres que j'ai relu le plus souvent.

Bastian m'a emmené avec lui dans un grenier en compagnie d'un livre et à partir de là, j'ai repensé à ce petit garçon et à ses merveilleuses aventures durant des années.

Il m'a donné le goût des livres, des mystères, des mots, de la magie et de la poésie.

Il a une place toute particulière dans mon coeur.
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L'Histoire sans fin

Se livre porte merveilleusement bien son nom : impossible de venir à bout de ce roman. Quel dommage ! Après avoir dévoré la première partie, je me suis complètement lassée de la seconde où il ne se passe pas grand chose et dans laquelle les états d'âme de Bastien m'ont énormément agacée.



Je suis vraiment déçue car j'ai été baignée par le dessin animé étant petite et je me faisais vraiment une joie d'enfin lire ce roman, j'avais probablement trop d'attentes et d'espérance d'évasion.



A un peu plus d'une centaine de pages de la fin j'ai décidé de mettre un terme à mon calvaire car la lecture doit avant tout rester un plaisir, et si ce n'est pas le cas alors cela perd tout son intérêt.
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L'Histoire sans fin

Challenge Pavés 2014/2015 (517 pages)

Challenge ABC 2014/2015

Challenge Variétés 2015

Catégorie : Un livre avec des personnages non humains



Chef d'œuvre !

Alors que je viens de refermer ce livre je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt ! Pourtant, j'avais vu les films, le dessin animé mais je n'avais jamais touché au livre. Mieux vaut tard que jamais dit l'adage, mais quand même !

Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas trop par où commencer. Publié en 1979 par Michael Ende, ce roman de la littérature jeunesse allemande est un livre que tout le monde devrait lire, petits comme grands. Encore faut-il que cela soit fait dans une édition correcte, respectant le travail original de l'auteur ! Hachette vient justement de rendre honneur à ce roman dans sa dernière édition parue en 2014.



"Il souleva le livre et l'examina sous tous les angles : il était relié, de couleur bleue, et le titre étincelait quand on le manipulait. En le feuilletant rapidement, Bastien vit qu'il était imprimé en deux teintes différentes. Il n'y avait pas vraiment d'illustrations, mais des lettrines très grandes et splendides. En regardant à nouveau la reliure, plus attentivement, il y découvrit deux serpents, un clair et un foncé, qui se mordaient la queue l'un l'autre, décrivant ainsi un ovale. En dessous de cet ovale figurait le titre : L'HISTOIRE SANS FIN" (p.11)

A deux détails près, l'emplacement du titre au-dessus de l'ovale plutôt qu'en dessous et la mention de l'auteur, cette édition correspond en tout point à la description qui en est faite dans le roman. Ce pourrait être un détail anodin et pourtant cela participe pleinement à l'immersion et surtout à la mise en abîme qui s'opère tout au long du récit. Celle-ci n'est qu'un des nombreux procédés utilisés dans ce roman.



Auparavant, je possédais une version poche (que je n'ai malheureusement jamais ouvert) jusqu'à que je tombe sur cette magnifique édition. Franchement, je suis incapable de résister à un ouvrage relié et soigné. Aussitôt vu, aussitôt acheté ! Et je suis bien content de m'être embarqué dans cette lecture au travers de cette édition tant on s'aperçoit que le simple jeu de couleurs du texte à son importance dans l'histoire. En fin de compte, une version totalement monochrome est une trahison à cette œuvre, un peu comme si l'on publiait "Le Petit Prince" sans ses illustrations.



Le travail sur les lettrines de chaque première page de chapitre est très agréable et on se prend à rester un petit moment à les détailler. Ce soin apporté souligne également la structure particulière du récit. 26 chapitres commençant chaque fois par la lettre de l'alphabet lui correspondant : ainsi le chapitre 1 commence par un A, le chapitre 2 par un B, le 16 par un P, le 24 par un X, et ainsi de suite.



La forme accompagne donc le fond tout au long du roman. Ainsi, on remarquera également la notion du temps s'imposant régulièrement à Bastien durant sa lecture. Les heures s'égrenant une à une au fil des chapitres. Il est 9h (du matin) dans le chapitre 1, puis le clocher sonne les 10 coups, les 11 coups, etc. jusqu'aux fatidiques 12 coups de minuit dans le chapitre 12 qui accompagnent le basculement de Bastien vers le Pays Fantastique. On notera alors l'utilisation de cette heure symbolique qui est récurrente dans notre culture. A contrario, une fois Bastien projeté dans le Pays Fantastique, le temps s'efface et devient sans limite, au même titre que la géographie de ce monde merveilleux où rien n'est fixe, rien n'est délimité.



"L'histoire sans fin" est un roman initiatique qui n'épargne à aucun moment son/ses héros. Et on comprend vite ce schéma qui veut que la renaissance et l'évolution passe par la destruction. En effet, le Pays Fantastique se maintient dans un cycle perpétuel dans lequel sa disparition est nécessaire pour perdurer. Régulièrement, un "sauveur" doit venir pour donner un nouveau nom à la Petite Impératrice afin que le Pays reprenne vie.

Ce cycle éternel de vie/mort/renaissance est enchâssé au cœur même du Pays Fantastique et s'incarne en .

Et on ne quitte jamais totalement cette idée de devoir mourir, ne serait-ce que de manière symbolique, pour pouvoir avancer vers un autre soi, une autre étape de sa vie. Il faut accepter de se perdre pour mieux se retrouver et c'est bien ce que Bastien expérimentera .



Autant la forme que le fond sont imprégnés de symboles et donnent non seulement sa profondeur au récit mais également son attrait et son universalité. Michael Ende s'amuse même par quelques petits clins d'œil comme cette mention faite à un ancien voyageur du nom de Schexpir. On se demandera alors un petit moment si pour être l'un des sauveurs du Pays Fantastique, il faut obligatoirement porter la triple initiale comme Bastien Balthasar Bux , mais la morale de cette histoire à de quoi nous rassurer.



Les films, le premier adaptant la première moitié du livre et le second l'autre moitié, ne sont, comme bien souvent, qu'un pâle reflet de ce qu'est véritablement "L'Histoire sans fin". C'est pour moi un coup de cœur et si je ne me suis permis que des analyses succinctes plutôt qu'un résumé c'est tout simplement parce que je vous invite vivement à vous plonger dans ce livre qui est une vibrante déclaration d'amour à la littérature et une ode à l'imaginaire.
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L'Histoire sans fin

Il dormait dans mon pense bête, le voilà remonté en haut de la pile, j'ai ouvert sans trop savoir ce qu'il contenait, je ne suis pas de cette génération qui aurait pu croiser cette histoire. Ce n'est pas non plus le genre de livre que je peux lire, c'est juste le hasard qui fit que ...

J'ai beaucoup aimé le croisement des deux mondes, et que Bastien puisse pénétrer dans l'histoire, tout cela n'est que le reflet de tout lecteur, qui vit à fond sa lecture, on a parfois le sentiment de sauter dans les pages et vivre à 100 % l'aventure. Je pense que l'auteur par ce récit a voulu mettre en avant le pouvoir de la lecture et du lecteur, tout simplement.

Le pays fantastique existe-t-il donc vraiment ? A vous de le découvrir en lisant ce superbe livre qui plaira beaucoup aux enfants et encore plus aux grands enfants.
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L'Histoire sans fin

Une histoire qui me laisse… sur ma faim.



Tout avait pourtant bien commencé, j'étais enthousiasmée par le démarrage de ce roman au milieu d'un tas de bouquins et avec un jeune garçon aimant lire. Puis j'ai découvert en même temps que lui et avec engouement le pays fantastique. Mais à un moment donné ma lecture s'est trouvée ralentie et chaque fois que je la reprenais je peinais à avancer…

Je n'ai pas identifié le pourquoi si ce n'est qu'il y a peut-être trop de mélancolie, doublée parfois de nostalgie, et à force j'en ai ressenti du malaise. Le jeune héros hésite beaucoup, a bien des difficultés à savoir ce qu'il veut, et certaines expériences s'étirent dans un temps incertain. Je crois que je n'ai jamais vraiment trouvé de fil directeur, je lisais sans savoir où « aller », au hasard comme le personnage, et cela a fini par me décontenancer puis m'ennuyer dans la deuxième partie du livre.

Cette histoire est toutefois riche en imagination et fantaisie. L'univers créé est fabuleux et infini mais reste malgré tout crédible. Cependant cela n'a pas suffit à me satisfaire pleinement car ma propre imagination en a été bridée.

Je ressors donc assez déçue, en ayant hâte de plonger dans un livre passionnant !!

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L'Histoire sans fin

Je me suis installée tout comme Bastien , non pas dans mon grenier, mais au fond de mon lit et j'ai savouré chaque chapitre de ce livre en les dévorant les uns après les autres.

Ce monde extraordinaire peuplé d' êtres improbables, de paysages magnifiques, de toutes ces choses magiques qui nous font rêver ou nous effraie.

J'ai côtoyé un univers féérique dur et tendre à la fois et j'ai retrouvé le dragon que j'avais tant aimé dans le film.

J'aurais aimé moi aussi grimpé sur son dos et parcourir ce monde fantastique, en fait je l'ai fais à travers 'l'histoire sans fin".
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L'Histoire sans fin

L'Histoire sans fin est un classique de la littérature jeunesse allemande. Cette histoire est devenue particulièrement connue notamment grâce à l’adaptation cinématographique de 1984 (réalisé seulement 5 ans après la sortie du roman) et à l’adaptation en série animée diffusée dans les années 90, que pour ma part, je connais beaucoup plus. Bon c’est bien beau tout cela, mais que vaut le roman ?



Bastien est un jeune adolescent assez rondouillard et assez solitaire. Un jour, poursuivi par une bande de brutes, Bastien trouve refuge dans une librairie. Après une courte discussion avec le vieil homme acariâtre propriétaire des lieux, Bastien s’enfuit avec sous le bras le livre que lisait le libraire. Le livre a pour titre « L’Histoire sans fin », très intrigué, Bastien qui adore lire, ne se rend pas compte qu’il va commencer LA lecture de sa vie et qu’il va découvrir un tout nouvel univers.



Le roman est indubitablement coupé de deux parties distinctes. Dans la première partie, nous découvrons et lisons, en même temps que Bastien, l’aventure d’Atréyu et de Fuchur le dragon fortune, alors que dans la deuxième partie, Bastien devient réellement un personnage du Pays Fantastique et vivra sa propre aventure. Bien que l’intrigue soit différente d’une partie à l’autre, j’ai également constaté un changement de style. Alors que la quête d’Atréyu est passionnante et pleine d’action, une fois que Bastien entre véritablement en jeu, le style m’a paru beaucoup descriptif et plus lourd à lire et mon rythme de lecture en a malheureusement pâti. De plus et bien que les raisons soient clairement expliquées, Bastien devient un personnage très difficile à suivre, tantôt égoïste, tantôt puéril, on a du mal à s’identifier à ce personnage qui pourtant réalise un de nos grands rêves de lecteur : découvrir le monde de nos livres préférés.



Malgré ma petite déception dû à cette deuxième partie, L'Histoire sans fin n’en reste pas moins un très bon roman d’aventures. On y découvre des personnages et des créatures hautes en couleur. Le Pays Fantastique est un univers qui a su me captiver. Ce roman se destine à toutes les personnes qui aiment le voyage et qui ont su garder une âme d’enfant !
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L'Histoire sans fin

Tout le monde connaît, au moins de nom, ce titre célèbre de la littérature jeunesse. Ne serait-ce que par le film ! Personnellement je pense l’avoir vu quand j’étais enfant, ayant des images qui me sont restées, comme celle du dragon (jusqu’à cette semaine, je croyais que c’était un gros chien !) volant et du petit garçon. Offert par ma chère George, ce roman est arrivé à point dans une période où j’avais perdu la saveur de la littérature. Non pas que ce gros bouquin soit de la Littérature, mais en tout cas l’histoire est extrêmement entraînante et il ravira les gros lecteurs que nous sommes … car la magie des histoires, des mots, est partout ici !



Bastien a une dizaine d’années quand un soir pluvieux, poursuivi par des garçons de sa classe qui se moquent sans cesse de lui, il se réfugie dans une vieille librairie. Là il y fera la rencontre du libraire, homme grincheux dérangé dans sa lecture, et qui n’aime pas les enfants. S’absentant un instant pour répondre à un coup de téléphone, Bastien jette un coup d’œil sur le livre qu’il tenait entre ses mains, et découvre cette couverture énigmatique :



histoire 2



« Qui n’a jamais passé tout un après-midi sur un livre, les oreilles en feu et les cheveux en bataille, à lire et lire encore, oublieux du monde alentour, insensible à la faim et au froid -

Qui n’a jamais lu en cachette, sous la couverture, à la lueur d’une lampe de poche, parce qu’un père ou une mère ou quelque personne bien intentionnée avait éteint la lumière, dans l’idée louable que le moment était maintenant venu de dormir puisque demain il faudrait se lever tôt -

Qui n’a jamais versé, ouvertement ou en secret, des larmes amères en voyant se terminer une merveilleuse histoire et en sachant qu’il allait falloir prendre congé des êtres avec lesquels on avait partagé tant d’aventures, que l’on aimait et admirait, pour qui l’on avait tremblé et espéré, et sans la compagnie desquels la vie allait paraître vide et dénuée de sens.



Celui qui n’a pas fait lui-même l’expérience de tout cela ne comprendra visiblement pas le geste de Bastien. »



Quoi de mieux pour un jeune garçon avide de lectures, que de trouver une histoire qui n’a pas de fin ? Bastien ne résiste donc pas, vole le livre et s’enferme pour le lire tranquillement. Il s’y immerge totalement, suivant les aventures d’un jeune héros destiné à sauver le Pays Fantastique. Or très vite, il s’avère que le seul qui pourrait sauver ce monde est un enfant humain …



« Tandis que Bastien lisait ces mots et entendait en même temps la voix grave du Vieillard de la Montagne Errante, il commença à avoir des bourdonnements d’oreilles et des éblouissements.

Ce qui était raconté là, c’était sa propre histoire ! Et elle faisait partie de l’Histoire sans fin. Lui, Bastien, apparaissait en tant que personnage dans le livre dont il s’était considéré jusqu’à présent comme le lecteur ! Et qui sait si un autre lecteur n’était pas justement en train de le lire, croyant à son tour n’être qu’un lecteur et ainsi de suite jusqu’à l’infini ! »



L’imbrication entre le texte et la réalité de Bastien est très bien faite pendant la moitié de l’histoire, les interventions de l’enfant étant marqué par le corps gras. J’ai énormément apprécié cette manière de faire, de plus en plus intéressante au fur et à mesure que les deux réalités tendant à se rejoindre.



« Qui êtes-vous donc, vous les créatures du Pays Fantastique ? Vous êtes des fictions, des chimères au Royaume de la Poésie, des personnages dans une histoire sans fin ! Te considères-tu toi-même comme réel, gamin ? »



La deuxième partie du roman, celle où Bastien se retrouve dans l’histoire, est celle qui est la moins connue parce qu’elle est totalement bâclée dans le film. En effet ce dernier ne dure qu’une heure trente, et l’accent a été mis sur les aventures du Pays Fantastique, et beaucoup moins sur Bastien lui-même.Histoire film Pour le coup, j’ai vraiment été déçue car le film a perdu tout l’intérêt du livre, qui est de montrer que Bastien, une fois beau, riche et bien intégré dans le Pays Fantastique, perd aussi tout contact avec ses souvenirs, son propre monde, et avec ce qui le plus important : sa famille.



Ce roman est un récit fantastique, mais également un très bon roman d’apprentissage, intelligent, à peine moralisateur. Bastien est le type même de l’antihéros, qui fait des erreurs humaines, et se laisse porter par ses faiblesse. « C’était une nouvelle naissance. Et le plus beau, c’était qu’à présent il voulait justement être celui qu’il était. Si une infinité de possibilités s’étaient offertes à lui, il n’en aurait pas choisi d’autres. Désormais il savait : il y avait dans le monde des milliers et des milliers de formes de joie, mais au fond toutes ces joies n’en faisaient qu’une : celle du pouvoir d’aimer. »



C’est aussi un texte plein de magie et de poésie, à travers ce Pays Fantastique que Bastien crée à son gré.



Bref un incontournable à lire, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Mais je vous déconseille le film après …
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L'Histoire sans fin

Comme beaucoup de ma génération, je pense, je connais L'Histoire sans fin grâce à son adaptation télévisée qui était rediffusée en boucle à l'occasion des fêtes de fin d'année. J'avoue n'en avoir gardé qu'un très vague souvenir, en dehors de l'image d'Atréju et de son dragon blanc. Je dois avouer également, à ma grande honte, qu'il n'y a que quelques semaines seulement qu'on m'a appris qu'il s'agissait de l'adaptation d'un roman.



L'Histoire sans fin, c'est l'histoire de Bastien, un petit garçon de onze ans, timide et solitaire, qui lit l'histoire d'Atréju, un petit garçon de onze ans, brave et fort, à qui on a confié la tâche de sauver le Pays Fantastique.



Au premier abord, il s'agit d'un roman jeunesse et il est vrai qu'il a tout ce qu'il faut pour plaire aux enfants : un bestiaire fantastique et un monde aux possibilités infinies, de l'aventure et des péripéties variées, et des héros de leur âge ; on peut facilement s'identifier à Bastien, et Atréju représente l'idéal auquel tous les petits garçons voudraient ressembler.



Il y a toutefois bien plus de profondeur dans cette histoire qu'on pourrait s'y attendre. L'Histoire sans fin parle, entre autre, de la mort et de l'oubli, des dangers du pouvoir et du pouvoir des mots, et il en parle intelligemment via des métaphores pleines de poésie.

J'ai également apprécié le jeu de double lecture entre l'histoire de Bastien et celle d'Atréju, le livre dans le livre, et la mise en abyme qu'il implique.



Michael Ende est un merveilleux conteur et je ressors de ma lecture avec la tête remplie d'images. Fuchur le dragon de fortune, la vénérable Morla, la Petite Impératrice et la Tour d'Ivoire, le Désert des Couleurs, les géants de cuivre, la Mine aux Images... ne sont qu'un minuscule échantillon de personnages et de lieux qui ne dépareilleraient pas dans un dessin-animé de Miyazaki.



J'ai été très agréablement surpris par L'Histoire sans fin. J'ai découvert la littérature allemande il y a deux mois avec Des milliards de tapis de cheveux, que j'avais adoré, et c'est encore le cas avec ce roman.

Décidément, nos voisins d'outre-Rhin détiennent de véritables trésors !
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L'Histoire sans fin

Enfin ! Il était plus que temps de découvrir ce classique.

Je connaissais le principe du garçon lecteur qui intègre l'intrigue, mais c'est à peu près tout car je n'ai vu aucune adaptation.



J'ai été bluffée par la richesse de l'univers du Pays Fantastique. Les peuples, les paysages, les différents sages qui interviennent... Tout est très bien trouvé et la petite musique qui s'en dégage raisonne fortement.



Cet univers complexe demande en revanche que le lecteur s'y investisse. Le rythme est assez lent, les descriptions nombreuses. Ce roman demande qu'on lui accorde toute notre attention le temps de la lecture. Mais c'est bien le moins que l'on puisse faire !



Je pensais que Bastien arrivait plus tôt au Pays Fantastique. Il reste lecteur pratiquement toute la première moitié du roman. Mais son passage d'un monde à l'autre est extra. J'ai adoré le côté méta du Vieillard de la Montagne Errante qui écrit l'Histoire sans fin en même temps qu'elle se déroule. Michael Ende pousse le concept jusqu'au bout, cela devient vertigineux !



À partir du moment où Bastien entre dans le livre, le lecteur assiste à un amusant mélange entre le jeu enfantin : "on dirait que je serai un courageux chevalier et que je me mesurerai à un lion de flammes dans un désert multicolore" et le pouvoir de l'écriture : "ces choses existent parce que je l'ai souhaité et que je les ai nommées". On a l'impression d'assister en direct à la création de l'histoire, cela a un côté fascinant.



La créativité de Michael Ende est éblouissante. Mais je me suis parfois perdue entre tous ces personnages et ces lieux un peu labyrinthiques. J'ai été partagée entre l'admiration pour ces trouvailles incroyables et l'envie que l'intrigue soit plus resserrée pour que l'histoire avance.



Très curieuse à présent de découvrir l'adaptation de Wolfgang Petersen, disparu ce mois-ci.
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La Sata normaléfic assassin fernale : Potion ..

Le Professeur Laboulette habite la Villa cauchemar dans le Parc de la mort.



En cette fin d'année il doit fabriquer une potion avec l'aide de sa tante Tyrannie.

Potion qui doit amener le désastre sur terre, sur mer, dans les airs à tous les êtres et plantes vivants dans la nature.



Jacob, le corbeau et Maurizio Di Mauro , autrement dit Maurice le chat ont été délégués par les Hautes autorité pour déjouer le plan de ces deux sorciers machiavéliques.



Saint-Sylvestre, belle statue sur le fronton de l'église, va se transformer en véritable humain pour aider Jacob et Maurice.



Sympathique, drôle, charmant.



Une lecture détente !
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Momo

Écouter, prendre le temps de jouer ou de ne rien faire, les enfants et même les adultes découvrent les qualités de MOMO, petite fille venue de nulle part mais qui déclenche tout ça des qu'on entre en contact avec elle. Ce compte fantastique est une critique, à portée d'enfants, de notre société de la course au temps et à la richesse matérielle.

Les détours de l'histoire ou apparaissent les voleurs de temps très Orwelliens et le gardien du temps nous tiennent en haleine et on suit Momo en se demandant comment cela va se terminer ! j'ai pu lire ce livre en 2h, soustrait à ma petite fille, à qui je l'avais offert.

À recommander des 9 ou 10 ans.
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L'Histoire sans fin

Les tambours en moins, le début du livre ressemble à Jumanji. On débarque dans un monde réel avec un gamin pas très populaire et bedonnant (là c’est Stephen King que j’avais l’impression de lire) qui glisse vers un monde fantastique (King bis). Malgré l’impression d’avoir un remake de Narnia (comme de fait, Le monde de Narnia a été écrit en +/- 1950 et L’histoire sans fin en 79…), c’était plutôt sympathique de découvrir un énième monde imaginaire. J’suis complètement fan d’Atréju, l’homologue du héros dans le pays fantastique. En voilà un héros comme on les aime ! Intrépide, atypique (il est vert) et qui suit son coeur. Et en plus de ça, il a un animal parlant qui horripile qui l’accompagne, comme dans toute bonne saga jeunesse (Shrek et l’âne version Michael Ende). On aime bien nos petits héros au début. Bon évidemment, à un moment, le héros humain finit par mal tourner, devient prétentieux, égoïste et tourne le dos à ses potes. Il prend la grosse tête quoi ! C’est moins drôle à ce moment, on a juste envie de l’écarterler. Et évidemment il se fait influencer par une femme (comme d’hab) et fait les mauvais choix (encore). En gros, on met Harry Potter, Narnia, A la croisée des mondes et Le trône de fer dans un shaker, on secoue bien et on se retrouve avec une bonne vieille histoire de « il fout le bordel et puis il se casse ».



Ce qui était vraiment choupinou aussi (voire chelou), c’était l’amour de l’auteur pour les livres (ou son obsession), les bibliothèques, les lettres, les noms. Il y a 26 chapitres dans ce bouquin, chacun commençant par la bonne lettre de l’alphabet. La solution à tout problème vient forcément des livres, des histoires ou des noms (donne-moi un nouveau nom et j’serais guérie… whouhou !). Mais le tout est empreint de bon sentiments, de repentirs, de beauté intérieure alors ça passe. Et ça passe assez bien même !
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Momo

C'est en découvrant le portrait de @ileauxtresors sur Babelio que j'ai décidé de découvrir ce roman qu'elle a placé en coup de coeur !



Tout d'abord, cette Momo, n'est pas la même que celle de Jonathan Garnier https://www.babelio.com/livres/Garnier-Momo-tome-1/921305. Même si l'image de couverture est troublante !



Je ne connaissais pas l'auteur, Michael Ende, même si j'ai déjà entendu parler de son oeuvre la plus célèbre "L'histoire sans fin", adaptée en téléfilm que je n'ai pas vu.



Ce qui m'a interpellé dans l'avis de @ileauxtresors c'est cette référence à la valeur du temps qui semble être le thème principale de ce roman jeunesse.



Je l'ai donc commandé en librairie, rassurée par les 430 pages indiquée sur Babelio, un bon roman jeunesse consistant ! Surprise à la réception, il n'est pas aussi épais que ce à quoi je m'attendais ! Bon, ce n'est pas très grave.



Je l'ai lu assez rapidement. J'ai trouvé le thème vraiment intéressant, même si finalement la résolution finale est presque trop rapide. Pour un roman sur la valeur du temps, l'histoire met du temps à se mettre en place.



Les personnages sont attachants ou effrayants. Il y a une touche de mystère et de merveilleux qui permet de s'interroger sur notre rapport au temps.



Une chose est certaine, méfiez-vous des messieurs gris !
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