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Critiques de Michael Finkel (44)
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Le dernier ermite



Très surprenant ce témoignage d'un ermite des temps modernes, qui s'est coupé du monde à l'âge de 20 ans, pendant 27 ans, avant d'être inculpé pour tous les larcins qui lui ont permis de ne pas mourir de faim.



Personne n'a vraiment réussi à le cerner. Fait-il partie de la sphère autistique, avec un haut potentiel intellectuel ? Est-il simplement original ? Inadapté à la société ?



Féru de lecture, il s'est nourri de grands auteurs, puis de tous ceux qui lui tombaient sous la main lors de ses indispensables excursions de survie. Lire à tout prix.



Pas une parole proférée en près de 3 décennies, mais il écoutait les débats à la radio ! Encore plus étonnant : son attrait pour les jeux vidéos, à condition qu'ils soient non violents !



Pétri de culpabilité lors de ses vols, il ne prélevait que le nécéssaire pour lui.



À mi-chemin entre le conte philosophique, et une grosse supercherie, cette biographie semble pourtant bien réelle et nous amène à méditer une fois de plus sur la nature humaine et l'acceptation des êtres différents dans notre monde.
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Le dernier ermite

Christopher Knight est le dernier ermite, arrêté en 2014, alors qu’il était en train de cambrioler la chambre froide d’une colonie de vacances, afin de subvenir à ses besoins vitaux. Cela faisait 27 ans qu’il vivait coupé de tout contact avec la société, au fin fond d’une forêt du Maine.

Le journaliste Michael Finkel est le seul à avoir pu recueillir le témoignage de cette aventure hors norme. Dans un style clair, direct et synthétique, il nous livre l’analyse d’une telle démarche et surtout quelques réponses à la question pourquoi ? Mais la vraie réponse est restée dans la tête de Christopher Knight, elle s’appelle liberté et seule la mort la rend inaliénable.

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Le dernier ermite

Il y avait "le monstre du Loch Ness", "le Yéti de l'Himalaya" et Mickael Finkel, journaliste, a été le seul à qui "l'Ermite de l'Etang du Nord", autrement dit,

Christopher Knight, a accepté des entretiens, afin de se raconter durant les 27 années passées seul loin de toute humanité.



Fascinant !



Pourquoi un garçon de 20 ans décide de se retirer du monde ? Il dira :

"Pour le reste du monde, j'ai cessé d'exister".



Tout le livre s'emploie à traiter de la Solitude et à essayer de trouver une explication concrète à tous ceux qui l'ont recherchée et trouvée.



La profonde solitude - Variations sur ce thème :

- "Ainsi pour celui qui devient solitude, toutes les distances, toutes les mesures changent" (Rainer Maria Rilke)



- "Je deviens un globe oculaire transparent : je ne suis rien, je vois tout".

(Ralph Waldo Emerson)



- Lord Byron appelait ça : "Le sentiment infini".



- Jack Kerouac dans "Les Anges de la désolation" : "L'esprit unique de l'infinité".



- Charles de Foucauld qui vécut 15 ans en plein désert du Sahara, expliquait que dans la solitude "on vide complètement cette petite maison de notre âme".



- Merton écrivait : "Le vrai solitaire ne se cherche pas, il se perd".



- James Joyce écrivait dans "Portrait de l'artiste en jeune homme" qu'une personne solitaire est capable de sonder "le coeur sauvage de la vie".



" Au fond, et précisément pour l'essentiel, nous sommes indiciblement seuls".

(Rainer Maria Rilke)



La grande solitude donne, sans aucun doute, parfois, l'envie de marcher avec "La Dame des Bois" !!!



Ce livre m'a beaucoup marqué, le (mon) besoin de solitude m'a toujours interrogé !
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Le dernier ermite

Dans l'Etat du Maine, en 2014, au milieu de la nuit, un gardien surprend un homme en flagrant délit de cambriolage dans un centre de vacances pour personnes handicapées. le sac à dos de l'intrus contient ses outils, une montre et des confiseries volés dans une voiture garée non loin de là, et des provisions alimentaires dérobées dans la cuisine. La multiplication des cambriolages de ce type dans la région, notamment dans cet établissement, avait incité le gardien à installer un système perfectionné de détection et d'alarme.

L'enquête révèle que le voleur, Christopher Knight, né en 1965, n'avait plus donné signe de vie depuis 27 ans. Durant ces années il a vécu seul sous une tente, en marge de la civilisation, ne s'en approchant que pour s'approvisionner en marchandises nécessaires à sa survie en forêt : vêtements, bonbonnes de gaz, nourriture, et livres. Les seuls mots qu'il a échangés avec d'autres humains durant ces années sont des voeux de bonjour réciproques avec des randonneurs croisés une fois par accident. En effet, Christopher, dissimulait au maximum sa retraite, évitant de laisser des traces de ses déplacements (effectués par temps neigeux l'hiver) et s'interdisant tout feu de bois.



Le journaliste Michaël Finkel est particulièrement intrigué par cette aventure et par le personnage qui a choisi de la vivre. Cette histoire est d'autant plus surprenante que lors de son retrait en 1986, Christopher, alors âgé de 21 ans, avait réussi ses études, entamé une activité professionnelle, et qu'il ne fuyait ni la police ni la justice.



Comme l'auteur, j'ai été intrigué par Christopher et par son choix de vie, et les ai trouvés fascinants. J'ai dévoré ce livre mais sur un thème ressemblant, j'ai préféré « Ermites dans la Taïga » du journaliste russe Vassili PESKOV, aussi rédigé sous forme de reportage après enquête.

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Le dernier ermite



Au milieu des années 80, Christopher Knight, vingt ans, s’enfonce dans les forêts du Maine pour ne jamais en ressortir. Solitaire ingénieux, il vivra de vols et d’eau fraîche durant 27 ans, avant d’être (enfin) arrêté par la police et envoyé en prison pour cambriolage. Le journaliste Michaël Finkel entame alors avec lui une correspondance et recueille ainsi son témoignage.

Ce livre, sous forme de récit journalistique, relaye son incroyable histoire : 27 ans de « camping » en pleine nature sauvage, sans prononcer un seul mot, 27 hivers glacials sans allumer un seul feu, 27 années de cambriolages dans les bungalows alentours, sans jamais se faire prendre. Mais qui est vraiment Christopher Knight et pourquoi avoir choisit cette vie de dénuement et d’extrême solitude ?

Certains passages m’ont questionné, intrigué ou passionné d’autres m’ont parut trainer un peu en longueur sur les différentes philosophies de grands solitaires ayant marqué l’histoire, ce qui donne l’impression de lire un précis d’ermitisme plus que le témoignage de Knight lui même.

Et si l’écriture se veut délibérément factuelle, il m’a manqué un petit supplément d’âme pour apprécier pleinement ce récit.

Un fait divers un peu étrange, qui m’a laissé une drôle d’impression mais ne m’a pas déplut non plus.
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Le dernier ermite

Je viens de terminer le livre de Michael Finkel et je suis perplexe en refermant "Le dernier ermite".

En effet, le récit intrigue beaucoup: comment vivre 27 ans dans la solitude la plus totale et dans les bois à proximité de l'étang du Nord dans le Maine quand autour de Knight la civilisation est si proche?

Taoïste, stoïcisme ou misogynie? les spécialistes se sont penchés sur le cas de Christopher Knight lors de son incarcération pour déterminer le profil de cet homme des bois. Pas vraiment malade mental, pas contestataire, pas de quête spirituelle? Mais qui est donc cet homme qui a l'âge de vingt ans décide sans préméditation de vivre en solitaire loin de ses semblables?

Ce sera la tâche que se donne le journaliste américain Finkel en correspondant à minima avec le prisonnier qui se retrouve sous les barreaux pour les vols commis dans les bungalows.

Cet homme taiseux a détourné le regard de notre société pour une liberté qui n'apparait pas si idyllique dans l'hostilité de la nature.

En lisant ce parcours de vie unique de Knight, je suis ressortie de ma lecture avec de nombreuses questions sans réponse. Car cet ermite qui refuse les contacts humains ,qui dédaigne les conversations, est une énigme: mi- homme mi- bête.

Même si vivre dans un isolement total "il faut de l'espace à profusion et de la solitude" le problème que Knight a rencontré dès le début de sa vie sauvage en 1986 a été la nourriture.

Il a vécu en reclus se fichant bien de Nietzsche qui dénonce que "Fabuler d'un autre monde que le nôtre n'a aucun sens". Et Knight ne revendique ni le bonheur, ni une croyance, ni la liberté; il ne demande qu'à vivre comme une bête indifférent au autres.

La paix est son leitmotiv.

Finkel a eu le tact nécessaire pour obtenir des bribes de compréhension sur cette vie hors du commun tant la parole est absente. Et même lorsque l'ermite sort de prison, le journaliste n'arrive toujours pas à cerner le personnage devenu dépressif et anxieux.

Robinson, Mowgli et Tesson s'en sont mieux sortis.

Un récit de véritable survie loin de l'angélisme de la nature.





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Le dernier ermite

Tombé par hasard sur ce livre dans une bouquinerie, c'est d'abord le titre qui a attiré mon oeil... J'ai lu la 4e de couverture, et j'ai été conquise... Je ne regrette pas de l'avoir pris. Finkle nous raconte l'histoire du dernier ermite connu du Maine. Un homme qui a décidé de couper tous liens sociaux et de partir s'isoler dans les forêts pendant 27 ans... Une coupure qui aurait pu durer encore plus longtemps, si ce n'est qu'il se fait prendre par la police. C'est que pour subvenir à ses besoins, il entre par infraction dans les maisons et vole nourriture, bouquins, vêtements, etc... Traqué, donc, il fini par se faire prendre... Prison, procès, peine... mais surtout, perte de ses repères, confrontation avec le Monde, obligation d'interactions... Ce sera trop pour lui, qui ne rêvait que d'isolement, de solitude, de communion avec la nature... Une issue triste pour cet ermite. Une bonne lecture.
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Le dernier ermite

Indiscutablement, ce livre est très puissant car il conte une histoire incroyable, véridique, celle d'un jeune de 20 ans qui va vivre seul dans la forêt pendant 27 ans. L'auteur va crescendo dans sa narration ce qui ajoute à la richesse du récit et permet au lecteur de réaliser une progression en lui-même quant à ses sentiments envers l'ermite pour parvenir, à la fin, à déterminer sa propre opinion très librement. Le récit commence par l'arrestation, puis le contexte qui a amené ce jeune à s'exiler en forêt, ensuite ses conditions de vie et de survie, puis ses rencontres avec l'auteur émaillées de lettres, enfin sa libération et son début d'apprentissage de la vie parmi les autres. L'auteur insère dans le texte de nombreuses références à la vie érémitique avec des comparaisons d'autres situations proches. Le livre comporte également de très belles réflexions métaphysiques sur la solitude, formulées aussi bien par l'ermite lui-même que par l'auteur. On ne peut éviter de comparer Christopher Knight à John Haines et ses 25 ans de solitude organisés sans vol d'aucune sorte et il s'agit de deux démarches très différentes, celle de Haines étant bien sûr bien plus noble. C'est donc très intéressant de lire les deux.
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Le dernier ermite

Autre ouvrage découvert grâce à net galley et J.-C. Lattès : Le dernier ermite de Michael Finkel.

Même si ce livre me tentait bien, j'ai mis un peu de temps à le lire car j'avoue avoir été un peu déçue.

Mon avis est très mitigé.

D'un coté j'ai bien aimé découvrir la vie de cet homme qui s'est coupé de la civilisation pendant tant d'années.

De l'autre, je trouve dommage qu'il n'ai jamais eu l'idée de travailler, et qu'il ai préféré voler (même si ce n'était "que" de menus larcins, pas des choses de grandes valeurs) pour survivre.

Il y a de bonnes choses dans ce livre, mais je n'ai pas vraiment accroché.

Je ne regrette pas ma lecture mais pour moi ça mérite trois étoiles, pas plus.
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Le dernier ermite

En 2014, Christopher Knight, qui vivait en ermite dans les forêts du Maine, est arrêté pour vol de nourriture dans les réserves d’une colonie de vacances. A deux pas de la civilisation, il avait passé 27 ans dans un état d’isolement complet au milieu d’un environnement plutôt hostile, résistant tant bien que mal aux hivers glaciaux et à la rareté des ressources alimentaires.

Michael Finkel, le seul journaliste qui soit parvenu à communiquer avec l’ermite, nous livre, dans ce petit ouvrage, les témoignages recueillis auprès de cet individu étrange que rien ne prédisposait à quitter la société des hommes en 1986. Si l’analyse psychologique qu’il propose de cette longue parenthèse en solitaire (troubles autistiques, inadaptation au monde…) est pertinente, le lecteur reste sur sa faim. Pourquoi Christopher Knight, intégré dans la vie professionnelle, a-t-il choisi de tout abandonner et de s’isoler dans une nature qui n’a rien de paradisiaque ? Comment concilier un « idéal » de retrait du monde et la nécessité de multiplier les délits pour se procurer de quoi manger ? Comment comprendre l’attrait de l’ermite, au coeur de la forêt, pour les jeux vidéos et les débats radiodiffusés ? Autant de contradictions qui laissent dubitatif…

Le problème est peut-être lié à la forme même de l’ouvrage. Pour évoquer ces expériences exceptionnelles (solitudes prolongées, aventures en milieu extrême…), rien ne vaut un témoignage de première main ! Impossible, en effet, par le truchement obligé de Michael Finkel, de partager les émotions de Knight, de comprendre ses motivations, de percevoir son ressenti. D’autant que l’homme est assez peu loquace… ce qui n’arrange rien !

Aussi le livre s’attarde-t-il longuement sur les aspects purement techniques de cet isolement et, en particulier, sur la recherche et le vol de nourriture ; en privilégiant le comment au pourquoi, il passe à côté de l’essentiel. Une lecture un peu décevante sur un sujet qui mérite mieux.



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Le dernier ermite

Il est regrettable que le titre quelque peu racoleur de la version française de ce livre ne risque d’avoir un effet dissuasif alors que son titre original, « The stranger in the woods », annonçait au plus juste son intention d’étudier l’étrangeté du mode de vie de Christopher Thomas Knight, pas plus ermite qu’anachorète, car aucune doctrine religieuse n’est à l’origine de ses 27 années de retrait en total isolement au cœur d’une forêt du Maine.

Christopher avait 20 ans lorsqu’en 1986 il abandonna tout lien social , visiblement moins par décision que pour répondre à une nécessité intérieure, et s’aménagea peu à peu un espace de vie en pleine nature. Il en avait 47 en 2013 quand il fut arrêté lors d’un de ses vols de nuit destiné à assurer sa survie.

Passés les premiers chapitres qui décrivent les émois suscités par ses vols et son arrestation, l’enquête de Michael Finkel vient interroger dans les moindres détails pratiques, techniques, psychologiques, philosophiques, éthiques, ces 27 années de vie solitaire, et leur impact sur la structure psychique de l’étonnante personnalité de Christopher. Cette enquête passionnante attachée à s’approcher au plus près de son sujet d’étude, par la diversité des questions soulevées, atteint alors l’universel, explorant le rapport de l’humain à la solitude et à l’isolement avec ses mystérieuse variantes individuelles.

C’est aussi une touchante lecture du lien humain non-réciproque et le récit d’une inlassable recherche de la bonne distance relationnelle dans sa capacité à restaurer du lien perdu.
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Le dernier ermite

Mon ultime lecture de l'année 2021... je n'avais jamais entendu parler de l'histoire de Christopher Knight, ayant vécu en ermite dans une forêt du Maine pendant... 27 ans ! 27 années au cours desquelles il n'a échangé qu'un seul mot avec un autre être humain, un simple "bonjour" en rencontrant fortuitement un jour un autre randonneur.



Michael Finkel a pu s'entretenir avec cet ermite des temps modernes après son arrestation en 2013, intervenue alors qu'il cambriolait la cuisine d'un camps d'été pour se procurer de la nourriture. Il en tire un récit plutôt intéressant, malgré parfois certaines longueurs, sur une existence volontairement choisie hors de la société.



On est fasciné par ce choix de la solitude, par la vie spartiate ainsi menée... tout en étant surpris que personne n'ait trouvé Knight durant toutes ses années, lui qui vivait à quelques minutes à peine d'habitations de vacances  entourant le Little North Pond, et alors que son existence était parfaitement connue (du fait des nombreux vols commis).
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Le dernier ermite

Un gentleman-ermite cambrioleur!

*

j'ai choisi ce roman parmi d'autres tout d'abord par le choix de sa couverture - la forêt composée de 2 couleurs, chatoyant et glacial. Et mon choix aussi par l'ermitisme qui sous-entend la solitude dans un espace sauvage et cette nature qui en est le centre.

*

Après ma lecture, mes sentiments sont assez mitigés, je suis passée par la colère, la perplexité, le choc et finalement l'admiration.

Cette histoire vraie est racontée par un journaliste qui nous raconte la vie d'un jeune homme américain qui a décidé de tout laisser pour vivre un ailleurs. La foret comme refuge. Comme un réfugié de l'espèce humaine.

*

Vivre dans les bois offre beaucoup d'autonomie mais peu de maîtrise. Son engagement à vivre dans l'isolement était absolu. Mais surtout, là où j'ai senti poindre ma colère et un choc, c'est que cet homme cambriole les alentours (pendant 27 ans) pour sa nourriture, habillement.... Des incursions qui gênent les habitants bien sûr mais aussi la police qui a décidé de le prendre en chasse.

Ce récit très personnel est aussi ponctué d'exemples d'ermitisme ce qui rythme les chapitres.

Beaucoup d'émotions différentes pour ma part qui m'incitent à en reparler autour de moi.
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Le dernier ermite

Voici un livre que l'on dévore et qui laisse presque autant de questions après lecture qu'avant.

Un homme a vécu vingt-sept ans dans les bois. On parle du dernier ermite... Personnellement, je n'imagine pas un ermite comme ce Christopher Knight. Il y aurait sans doute beaucoup à redire sur lui dans la mesure où il a survécu en volant les autres, jamais rien d'essentiel et juste pour sa survie. Il n'a pas vraiment fait de mal autour de lui si ce n'est ces petits pillages qui ont quand même créer une certaine tension dans tous les chalets et habitations à proximité de son "camp".

Mais son histoire fascine et les pages du livre se tournent.

C'est prenant, c'est intriguant.

On espère un message un peu spirituel... Un truc genre, la nature, les arbres, la méditation...

Mais non, pas vraiment.

C'est prenant, c'est frustrant.

On espère une relation privilégiée entre le journaliste et l'ermite. C'est maigre.

On attend de belles descriptions de paysage. Il y en a un peu.

C'est juste le récit d'un homme qui voulait être seul et qui surtout ne voulait pas avoir à s'expliquer.

Mal parmi les hommes, bien dans la solitude. Ni écolo, ni haineux des hommes.

Juste seul.

Un journaliste le raconte dans un récit, plus journalistique donc, que vraiment littéraire.

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Le dernier ermite

Histoire incroyable mais vraie ! Comment cette "aventure" a-t-elle pu être possible ??? Ce qui m'étonnera toujours avec les Etats-Unis, c'est qu'il s'y passe souvent des choses qui ne se passent nulle part ailleurs. C'est le pays des "trop" et des paradoxes.

Toutefois, une écriture sobre, sans parti pris, mais qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout.
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Le dernier ermite

Une histoire étrange et réelle, étonnante pour son contenu-un isolement total pendant plusieurs dizaines d'années. Malgré une approche un peu trop condescendante de la part de l'auteur, le récit vaut le coup. Mais on reste un peu sur notre faim concernant la vie quotidienne de Knight durant son isolement. A quoi pensait-il? Comment occupait-il ses longues journées d'hiver, blotti sous des couches de duvet?
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Le dernier ermite

C’est tout d’abord la couverture et le titre qui m’ont attirés vers ce livre.

Puis quand j’ai lu le résumé, plein de questions me sont venues en tête.

Comment a t-il fait pour vivre 27 ans en dehors de la société

sans que personne ne s’en aperçoive ?

Comment a t-il survécu ?

Que se passait-il dans sa tête ?

Autant de questions auxquelles le journaliste Michael Finkel nous aide à répondre.



Malheureusement, je trouve que Christopher Knight ne s’est pas assez confié au journaliste.

Il est resté très évasif sur beaucoup de sujets qui auraient pu être passionnants.



Mais nous apprenons quand même certaines choses, comme le fait qu’il a dû cambrioler des cottages pendant toutes ces années d’exil pour pouvoir survivre… et c’est ce qui m’a un peu mise en colère.

Car je comprend son besoin de solitude. Son besoin de s’éloigner de la civilisation, de cette société qui nous prend tout ! Mais alors dans ce cas il faut se débrouiller seul et ne pas dépendre de ces pauvres gens qu’il va terroriser pendant 27 ans.

Il a décidé de s’exiler sur un coup de tête.

Il n’aurait pas dû.

S’exiler je pense que ça se prépare, il aurait dû apprendre à chasser ou je ne sais pas…

mais se débrouiller par lui-même en tout cas !



Malgré tout, le récit reste très agréable à lire, on en apprend un peu plus sur l’ermitage, c’est très intéressant.

Et j’aime moi-même tellement la solitude que je comprends tous ces gens.

Je ne trouve pas ça fou de vouloir s’exiler.



Christopher Knight nous fait passer par plusieurs sentiments et émotions.

Comme je l’ai dit, il m’a mise en colère... mais il m’a aussi fait éprouver de la compassion pour lui. Surtout lors de son retour dans la société après son passage en prison.

Imaginez être seul pendant 27 ans et devoir soudain vivre en compagnie de personnes qui vous surveillent tout le temps au cas où vous repartiriez dans la forêt.



En conclusion :



J’ai bien aimé cette lecture, qui est prenante et nous apprend des choses.

J’ai aimé son approche de la solitude.

Alors si vous aimez ce genre d’histoire plutôt incroyable, qui vous fait passer par différentes émotions tout au long du récit, ce livre est fait pour vous 🙂
Lien : https://visiondemma.wordpres..
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Le journaliste et le meurtrier

Au début de ce livre, l'auteur insiste sur sa complète véracité. Cet avertissement est absolument nécessaire, tant ce récit peut paraître étonnant, voire invraisemblable.

Michael Finkel fut un journaliste qui, a priori, était promis à un grand avenir. Mais la publication d'un de ses reportages dans le New York Times Magazine - qui a été reconnu comme "bidonné" - a brisé sa carrière. Démasqué comme imposteur, il broie du noir. Il lui arrive alors une chose incroyable: il apprend qu'une personne recherchée pour un quadruple meurtre a, dans sa cavale, usurpé son identité. L'auteur prend contact avec le suspect maintenant emprisonné, nommé Christian Longo. Par lettres et rencontres au parloir de la prison, il noue avec lui une relation intense et complexe. L'inculpé dévoile peu à peu tout le cours de sa vie familiale, mais refuse de révéler s'il a vraiment été le meurtrier. La relation entre Christian et Michael traverse des hauts et des bas.



Dans ce livre, l'intention de Michael Finkel est manifestement de mettre en parallèle sa propre malhonnêteté intellectuelle et les mensonges (d'une toute autre nature) de Christian Longo. Mais, à mon avis, ce n'est pas l'essentiel.

Le plus important, c'est que le personnage de Longo est extrêmement travaillé. Il a une vraie épaisseur; son mystère est profond. Quand le lecteur avance dans le livre, il comprend que Christian Longo est un pervers narcissique qui a vécu dans une perpétuelle fuite en avant. Cette existence évoque l'incroyable parcours de Jean-Claude Romand (qui fut condamné en 1996 pour le meurtre de toute sa famille, dans la région de Genève).

En conclusion, je dirai que ce livre m'a fait une forte impression.

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Le dernier ermite

Une incroyable histoire vraie, vécue entre 1986 et 2013 dans les forêts du Maine. Si les candidats survivalistes y trouveront des conseils et matière à réflexion, le simple lecteur pourra être agacé par l'omniprésence du journaliste narrateur dont on finit par se demander s'il ne se prend pas pour le héros du livre.
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Le dernier ermite

Ici , nous sommes loin de l’histoire d’un mordu d𠆚ventures en pleine nature , ou d’un explorateur mais nous sommes simplement devant un homme qui n𠆚 qu’une seule envie : la solitude , vivre seul au fond des bois à l’écart de la société mais en même temps à seulement quelques kilomètres des autres.



Un livre qui invite à l’ouverture d𠆞sprit , qui nous pousse à réfléchir sur notre société actuelle et nous fait profondément prendre conscience que nous accordons parfois trop d’importance à tellement de futilités .



Un homme seul dans les bois , qui n𠆚 prononcé qu’un seul mot en 27 ans et qui pourtant fait preuve d’une instruction et d’une intelligence irréprochable , passant son temps à lire des livres , aménager son espace de vie et surtout survivre avec le minimum .

A lire absolument ...
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