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3.33/5 (sur 875 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Knutsford, Cheshire , le 03/05/1965
Biographie :

Michael Marshall Smith est un romancier britannique.

Une partie de son œuvre est publiée sous le seul nom de Michael Marshall.

Né dans le Cheshire, il déménagea très tôt avec sa famille d'abord en Illinois puis en Floride. À sept ans, il déménageait de nouveau, cette fois en Afrique du Sud, puis en Australie avant de retourner au Royaume-Uni au début des années 1970.

Il a étudié a l'Université Chigwell et a l'Université de Cambridge où il étudiât la Philosophie, les sciences politiques et sociale, et où il participa au théâtre amateur de Cambridge (Footlights). Il devint écrivain de comédies et un performer dans les séries Radio 4 de la BBC.

Sa première histoire publiée fut "L'Homme qui dessinait des chats" (The Man Who Drew Cats) qui gagna le prix de la Fantasy Britannique 1991 de la meilleure nouvelle. Son premier roman - "Avance rapide" (Only Forward) - publié en 1994 remporta le prix August Derleth du meilleur roman en 1995.

En 1996 son second roman, "Frères de chair" (Spares), a été publié, La société DreamWorks de Steven Spielberg en a retenu les droits cinématographiques.

Le roman "Les Hommes de paille" (The Straw Men, 2001) fut le premier à être écrit sous un nom raccourci : Michael Marshall.

Il décida d'utiliser cette séparation pour publier différents types de livres sous les deux noms. Les "romans modernes" sous le nom de Michael Marshall, et ceux d'horreur et de science fiction en tant que Michael Marshall Smith.

site officiel : http://www.michaelmarshallsmith.com/

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Source : wikipedia
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Vidéo de

Vidéo en anglais. M.M. Smith parle de son roman "The Servants" ("Les domestiques").


Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
Parfois les choses changent et c'est bien. On va d'un endroit à un autre, on devient différent de la personne qu'on était. parfois le fait que les choses cessent à un sens. La fin signifie un nouveau commencement.
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Les conflits mentaux sont les pires : ils ne font pas de bruit, mais ils laissent un putain de bordel derrière eux.
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On ne peut pas tenir éternellement la vraie vie à distance. Tôt ou tard, le tiroir bourré de Post-it explose, et tous revendiquent la première place sur la Grande Liste des Choses Capitales à régler.
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Les êtres humains sont les nuages d’où pleuvent les histoires, mais nous sommes également les éclats de verre qui en réfractent la lumière, qui en polarisent les rayons jusqu’à les rendre brûlants.
Humains et histoires ont besoin les uns des autres. On les raconte, certes, mais elles nous racontent aussi, nous. Les bras grands ouverts, les mains douces, elles nous invitent à venir nous réfugier contre elles, surtout lorsque nous nous retrouvons englués dans une vie qui n’a plus de sens. On a tous besoin d’un chemin à suivre, et les histoires nous aident parfois à ramener nos pas dessus.
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Non, non. Pardon. Arrêtez tout.
Je m’y suis mal pris. J’ai voulu raconter cette histoire depuis le début.
C’était une erreur ; ça ne marche jamais. J’ai retenu la leçon, depuis, et je me demande même si c’était précisément ça que j’ai commencé à entrevoir vaguement par ce froid après-midi révolu depuis longtemps. La vie, ce n’est pas une montre ou une horloge, un objet qu’on peut assembler puis mettre en mouvement.
Il n’y a pas de début qui tienne. On est toujours en plein milieu.
Bon. Je recommence.
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- Quand elle n'arrive pas à dormir, elle reste allongée et elle espère que vous l'aimez encore.
Dan s'arrêta net et se retourna.
- Bien sûr que je l'aime, dit-il, blessé. Elle doit le savoir.
L'ange se dissipait à présent, le battement régulier de ses ailes se changeant de nouveau en pluie, le gris de sa peau redevenant nuage. Il se leva et se transforma d'un souffle en brume devant ses yeux, ses paroles venant frapper Dan comme un vent glacial, portées par le battement des ailes.
- Pour elle vos discussions sont comme l'odeur des livres. Pensez-vous qu'elle ne le remarque pas, quand vous montrez que vous vous ennuyez? Parfois c'est pour ça qu'elle continue de parlers, parce qu'elle panique à l'idée que vous ne la trouviez plus intéressante.
Cette paix que vous recherchez : pourquoi la voulez-vous? Quelles sont donc ces pensées si précieuses qu'elles valent de souhaiter qu'elle se taise? Pendant ce temps, elle a peur, à cause de touts les façons dont les choses peuvent mal tourner, s'immobiliser, perdre de la force et se déliter.
Quand elle mourra avant vous, ce qui est possible, regretterez-vous vraiment tout ce silence que vous n'avez pas eu? Quand vous vivrez dans le calme éternel, dans ces années engourdies, que serrez-vous prêt à promettre, pour entendre un seul mot de plus.

Puis le vent se calma. L'ange avait disparu.
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[...] que la vie est courte et qu'on doit se contenter de l'aborder une page après l'autre, voire une ligne à la fois [...] même si on fait partie du même livre que les gens qu'on aime, on n'est pas obligé d'être toujours à la même page.
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J'ai regardé longuement la salle avant de choisir une table.
Quinze minutes ont passé avant qu'une fille mince habillée de noir marche jusqu'à la table, apparemment par accident. Voyant que j'avais un menu dans les mains, elle a décidé de prendre ma commande.
Je lui ai demandé ce qu'elle me conseillait. Elle a haussé les épaules. J'ai attendu mais elle n'a pas eue d'autre réaction. Alors j'ai choisi un plat principal au pif.Elle n'avait pas de carnet, rien pour écrire, et j'ai commencé à me demander si ce n'était pas une étudiante en dessin qui passait par hasard. Le jeu commençai à perdre de son intérêt quand elle s'est enquise de ce que je voulais boire. Je lui ai décrit ce que je désirais. Ele a quitté les lieux toujours sans rien écrire.
J'ai fini de planifier ma vie, ayant tout le temps d'envisager plusieurs carrières, d'imaginer à quoi pourrait ressembler la compagne idéale et ce que feraient nos enfants plus tard. J'ai décidé ou nous vivrions et combien de temps; J'ai choisi la couleur des murs de notre appartement.
Puis j'ai changé :J'ai pensé à toutes les personnes que je connaissais et imaginé leur existence avec le plus de détails encore. J'ai pris un pied fou à prédire la couleur du poil des arrière-arrière-petits-enfants de Spangle en considérant quinze partenaire disponibles. J'ai eu le temps d'aller deux fois aux toilettes; j'ai fumé un paquet de clope entier; j'ai fabriqué un très joli oiseau en origami, avec les ailes qui bougeaient et le bec qui s'ouvrait.
Enfin, l'étudiante a réapparu, tel un mirage. Je m'attendais qu'elle ait les cheveux gris et qu'elle marche avec un déambulateur. Ou alors, c'était son arrière-arrière-petite-fille qui m'apportait ma commande, sacrifiant ainsi à un rituel héréditaire et mystique passé de génération e génération.
Elle s'est approché de la table, a posé devant moi une assiette et un verre contenant quelque chose que je n'avais jamais demandé. Puis elle a de nouveau disparu.
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Je suis rentré dans le département des Choses à Faire Sans Tarder un poil avant 9 heures. L’ascenseur récitait l'histoire du département, comme prévu. Ça m'a attristé jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il inventait les dates.
- T'as raison, ai-je murmuré en sortant. Résistance Passive
- Ouais, a-t-il répondu sur le même ton.
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Les gosses sont vraiment incroyables.Ils attrapent la télécommande de la télé, la plaquent contre leur oreille et se mettent à parler à des correspondants qui n'existent pas. Tu leur donnes un saxophone en jouet et ils se le fourrent directement dans la bouche - et en soufflant alors qu'ils sucent tout le reste. Ils portent un gobelet vide à leur bouche en faisant : "Mmm ! ", et toi tu te demandes : "Mais où est-ce qu'il a apprit ça? Je fais "Mmm", moi? "
Puis un beau jour ça leur passe. Et c'est là qu'ils vous brisent le coeur. Ils attrapent une manie adorable, un tic sorti de nulle part et puis hop! envolé. Et soudain, ils vous manquent, alors qu'ils sont toujours là. Mais c'est un peu le principe de l'amour, non?
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