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Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Braunschweig , 1949
Biographie :

Docteur en chimie. A travaillé pendant sept ans dans l'industrie chimique, puis un an dans le secteur pharmaceutique en Afrique du Sud. A été professeur de chimie et de biologie pendant trois ans dans une école Waldorf. Dirige depuis 15 ans un institut actif dans la recherche contre le cancer à Arlesheim, près de Bâle. Il est lié depuis plus de 30 ans à l'anthroposophie de Rudolf Steiner et s'intéresse en outre aux concepts usuels des courants spirituels contemporains.
Suite à l'article que Thomas Stockli a publié à son sujet, il a entrepris une activité de conférencier de plus en plus importante, et une correspondance intense avec des personnes s'intéressant à la nutrition par la lumière.

Source : Son livre "Se nourrir de lumière"
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Colloque "Arts, littérature et sciences sociales" - Spécificités et interdisciplinarité


Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'homme élimine donc continuellement de la matière et absorbe sans cesse de nouvelles substances. En sorte que l'on pense : la matière entre par la bouche et ressort par l'anus et l'urine, et l'homme est donc un tuyau. Il absorbe la matière en mangeant, il la rejette, il la garde un certain temps. Voilà à peu près comment on pense que l'homme est construit. Mais dans l'homme réel, il n'entre en fait absolument rien de la matière terrestre, absolument rien. Ce n'est qu'une illusion. La chose est ainsi, en effet. Si nous mangeons, disons par exemple des pommes de terre, il ne s'agit absolument pas d'absorber quoi que ce soit de la pomme de terre, mais la pomme de terre est simplement quelque chose qui nous stimule, dans les mâchoires, le gosier, etc... Là, la pomme de terre agit partout. Et survient alors en nous la force d'expulser à nouveau cette pomme de terre, et quand nous l'expulsons, vient à notre rencontre, à partir de l'éther, et non de la matière solide, ce qui nous construit au cours de sept ans. En réalité, nous ne nous construisons pas à partir de la matière de la terre. Ce que nous mangeons, nous le mangeons seulement afin d'avoir une stimulation (...).

Mais il peut toutefois survenir des irrégularités. En effet, si nous absorbons trop de nourriture, elle reste à l'intérieur de nous trop longtemps. Alors nous accumulons en nous de la matière qui ne devrait pas y être, nous devenons corpulents, gros. Si nous absorbons trop peu, nous avons trop peu de stimulation et nous prenons trop peu de ce dont nous avons besoin, à partir du monde spirituel, à partir du monde éthérique. Mais c'est quelque chose de tellement important : nous ne nous construisons absolument pas à partir de la terre et de sa matière, mais nous nous construisons à partir de ce qui est extérieur à la terre. Et si, en sept ans, le corps tout entier est renouvelé, alors le coeur aussi le sera. Le coeur que vous portiez en vous il y a huit ans, vous ne l'avez désormais plus en vous, mais il a été renouvelé, renouvelé non pas à partir de la matière de la terre, mais renouvelé à partir de ce qui entoure la terre dans la lumière. Votre coeur est de la lumière comprimée ! Vous avez fait comprimé votre coeur à partir de la lumière du soleil. Et ce que vous avez absorbé comme nourriture n'a fait que vous stimuler à comprimer la lumière du soleil jusque là. Vous construisez tous vos organes à partir de l'environnement pénétré de lumière, et manger, absorber de la nourriture, n'a de sens que pour cette incitation, cette stimulation.
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Pour comprendre cela il nous faut comprendre le concept "lumière" et saisir un peu plus précisément ce que nous entendons par là : quand nous parlons de lumière, en général, nous relions à cela les représentations de clarté, d'obscurité et de couleurs variées. Mais c'est imprécis et ce n'est pas la véritable lumière. Le clair, l'obscur, et les diverses couleurs ne sont pas la lumière, mais seulement les effets de la lumière. La lumière elle-même est invisible. La lumière est partout, mais on ne peut voir que ses effets, par exemple par la réflexion de certaines parties de la lumière sur la matière, ce qui fait apparaître les couleurs. La lumière est présente même sous la terre, en sorte qu'on pourrait certainement là aussi, dans l'obscurité, vivre au moins un moment de nutrition par la lumière. C'est dans cette mesure que la dénomination "nutrition par la lumière" prête à confusion.
C'est une énergie tout simplement ubiquitaire, présente partout, qui se manifeste entre autre également dans la lumière. La lumière forme la limite entre le matériel et l'immatériel. La lumière a aussi ces qualités subtiles contradictoires, d'un côté le caractère d'onde, et de l'autre, le caractère d'impulsion. Cela se joue donc à la limite entre le matériel et le spirituel.
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L'imagination est en même temps la 'force formatrice d'images' de Bluemenbach et Steiner ; dans le langage de l'alchimie, ces forces sont appelées 'l'imagination de Dieu', comme C.G. Jung l'écrit dans son oeuvre Psychologie et alchimie. Dans un traité alchimique, il est dit de l'imagination : "Ce que Dieu imagine se produit en réalité, mais ce que l'âme imagine ne se produit qu'en esprit". Cela semble correspondre exactement au préjugé courant selon lequel tout ce que l'on se représente ne serait qu'imaginaire et fantaisie, mais en réalité, cela contient un remède pour une imagination efficace : c'est seulement si l'imagination provient de notre noyau divin le plus intime, supra-individuel, qu'elle est une force créatrice de réalité, mais non pas si elle provient simplement de notre psyché individuelle.
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