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3.81/5 (sur 107 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Thionville , le 24/10/1974
Biographie :

Michaël Foessel est un philosophe français.

Il intègre l'ENS de Fontenay Saint-Cloud en 1995 (rang 1). Il obtient l'agrégation de philosophie deux ans plus tard (rang 1), puis soutient une thèse sur Emmanuel Kant et la question du monde en 2002.

Spécialiste de philosophie allemande et de philosophie politique et commentateur de Kant et de Paul Ricœur, il a été maître de conférences de philosophie à l'Institut catholique de Paris.

Après avoir été maître de conférences de philosophie à l'Université de Bourgogne à Dijon, il est nommé en 2013 Professeur de philosophie à l'École polytechnique, où il succède à Alain Finkielkraut.

Michael Fœssel est également conseiller à la direction de la revue "Esprit" et depuis 2014, il dirige la collection l'Ordre philosophique aux éditions du Seuil en collaboration avec Jean-Claude Monod.

Outre des articles universitaires, ses participations à "Esprit" et à des ouvrages pédagogiques, il est l'auteur de: "L’Anthologie Paul Ricœur", avec Fabien Lamouche, (Points Seuil, 2007), "Kant et l'équivoque du monde" (CNRS Éditions, 2008), "La privation de l'intime" (Seuil, 2008), "Kant", avec Raphaël Enthoven, (Librairie Académique Perrin, octobre 2009), "État de vigilance" (Le bord de l'eau, 2010).

En 2014, il publie en collaboration avec Adèle Van Reeth "La méchanceté" (co-édition Plon, France-Culture) puis en février 2017 "La nuit, vivre sans témoin" (éditions Autrement).
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Source : franceculture.fr
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Peut-on encore être de gauche et aimer le steak frites? C'est la question que semble poser le dernier livre, "Quartier Rouge ", du philosophe Michaël Foessel. Dans ce nouvel essai, il montre le pouvoir politique du plaisir, des occupations joyeuses d'usines à la colère suscitée par la fermeture des théâtres et des bars lors des confinements. La gauche progressiste est en effet accusée d'être de plus en plus moraliste et ascétique, entre obligation de modération à l'aune de la crise climatique et souci de l'auto-critique face aux minorités. La droite hédoniste aurait pris la défense du plaisir. L'auteur montre qu'il est devenu urgent de réfléchir à nouveau sur la dimension émancipatrice du plaisir. En effet, on a aujourd'hui tendance à porter une attention de plus en plus exclusive à la souffrance ou au désir comme origine de la critique sociale. Or le plaisir a une vraie valeur politique. Il permet au discours de rejoindre le réel. Le plaisir devrait donc redevenir un enjeu pour la gauche. Ses principes n'ayant plus d'effet dans le réel. le parti socialiste a en outre abandonné la promesse que portait son emblème - le poing et de la rose dont les épines servent d'avertissement : le plaisir et la joie ont le pouvoir de subvertir l'ordre établi. Un pouvoir de subversion et d'émancipation du plaisir qu'il faudrait réhabiliter aujourd'hui, à l'heure où le capitalisme prétend avoir formaté notre bonheur. Olivia Gesbert invite à sa table Michaël Foessel, philosophe et professeur à l'Ecole polytechnique. #philosophie _____________ Prenez place à La Grande Table pour rencontrer d'autres personnalités qui font l'actualité des idées https://www.youtube.com/watch?v=JDYyX3huGpU&list=PLKpTasoeXDrpsBVAaqJ_sANguhpPukaiT&index=3&ab_channel=FranceCulture ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Michaël Foessel
La fête n’est peut-être pas tant quelque chose que l’on ‘fait’ qu’une manière d’échapper aux conduites sociales ordinaires.
La nuit
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Michaël Foessel
On perd une dimension de sa vie lorsqu'on est contraint en permanence de chercher les moyens de la gagner.
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Michaël Foessel
Le temps est devenu l'ennemi de nos libertés.
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Michaël Foessel
La mélancolie c'est la tristesse qui devient la loi du corps.
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Michaël Foessel
La dimension émancipatrice du plaisir existe, notamment lorsque ce plaisir n'est pas individualiste mais partagé.
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Michaël Foessel
L'urgence est un argument contre la démocratie.
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Souvent je me demande ce que je fais encore là. Seul ou entouré, dans le noir ou baigné par des lumières artificielles, dans une rue obscure ou aux abords d'une piste de danse, la même question : "Qui suis-je, moi qui veille ?"
Dès l'instant où cette question se pose, je sais que la nuit est terminée.
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Michaël Foessel
Quand j’essaie de faire de la philosophie, quand j’écris de la philosophie ou que je donne un cours de philosophie, c’est pour maîtriser ce que dans mon existence je ne maîtrise pas, pour me sentir libre, parce que la vie est faite de contraintes, de déterminismes, de nécessités sociales. Si la philosophie ne constitue pas non seulement une libération mais une expérience de la liberté de penser, alors elle ne vaudrait pas une heure de peine.
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Michaël Foessel
Je n’ai pas exploré 1938 en pensant à 1940, mais à 2018 et aux années qui la précèdent. Tout le pari de ce livre réside dans une neutralisation de l’anachronisme par son redoublement. La France de 1938 devient éclairante à partir du moment où on met entre parenthèses le régime de Vichy pour garder à l’esprit des préoccupations qui touchent le présent immédiat.
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Dans un passage d'"Aurore", Nietzsche met en garde son lecteur contre "la vengeance des ivrognes en tout genre, pour lesquels l'aube est le moment le plus lugubre de la journée". Ce sentiment où l'aube se présente comme une menace, tous les habitants de la nuit l'ont éprouvé.
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