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Michaël Foessel
On perd une dimension de sa vie lorsqu'on est contraint en permanence de chercher les moyens de la gagner.
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#JournéeDeLaPhilo2020 #Philosophie #LesRencontresPhilosophiquesdeMonaco #Philomonaco Philosopher ensemble ! #Trailer de présentation des Rencontres Philosophiques de Monaco Avec la participation de: Alain Fleischer, Anastasia Colosimo, Anne Dufourmantelle, Avital Ronell, Barbara Cassin, Bernard Harcourt, Bernard Stiegler, Boris Cyrulnik, Bruno Karsenti, Camille Riquier, Catherine Chalier, Catherine Millet, Charlotte Casiraghi, Christian Godin, Claire Chazal, Claire Marin, Claude Hagège, Cynthia Fleury , Davide Cerrato, Denis Kambouchner, Dominique Bourg, Donatien Grau, Edwige Chirouter, Elisabeth Quin, Emanuele Coccia, Éric Fiat, Étienne Bimbenet, Fabienne Brugère, François Dosse, Frédéric Gros, Frédéric Worms, Gary Gillet, Geneviève Delaisi de Parseval, Geneviève Fraisse, Georges Didi-Huberman, Georges Vigarello, Géraldine Muhlmann, Gérard Bensussan, Hakima Aït El Cadi, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Ganascia, Joseph Cohen , Judith Revel, Julia Kristeva, Laura Hugo, Laurence Devillairs, Laurent Joffrin, Luc Dardenne, Marc Crépon, Marie Garrau, Marie-Aude Baronian, Mark Alizart, Markus Gabriel, Marlène Zarader, Martine Brousse, Corine Pelluchon, Maurizio Ferraris, Mazarine Pingeot, Michael Foessel, Miguel de Beistegui, Monique Canto-Sperber, Nicolas Grimaldi, Olivier Mongin, Paul Audi, Perrine Simon-Nahum, Peter Szendy, Philippe Grosos, Pierre Guenancia, Pierre Macherey, Raphael Zagury-Orly, Renaud
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Michaël Foessel
On perd une dimension de sa vie lorsqu'on est contraint en permanence de chercher les moyens de la gagner.
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Michaël Foessel
Quand j’essaie de faire de la philosophie, quand j’écris de la philosophie ou que je donne un cours de philosophie, c’est pour maîtriser ce que dans mon existence je ne maîtrise pas, pour me sentir libre, parce que la vie est faite de contraintes, de déterminismes, de nécessités sociales. Si la philosophie ne constitue pas non seulement une libération mais une expérience de la liberté de penser, alors elle ne vaudrait pas une heure de peine.
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Michaël Foessel
Je n’ai pas exploré 1938 en pensant à 1940, mais à 2018 et aux années qui la précèdent. Tout le pari de ce livre réside dans une neutralisation de l’anachronisme par son redoublement. La France de 1938 devient éclairante à partir du moment où on met entre parenthèses le régime de Vichy pour garder à l’esprit des préoccupations qui touchent le présent immédiat.
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La nuit de Michaël Foessel
L’arrogance de certains noctambules n’est pas seulement pénible, elle est surtout contradictoire avec la dimension égalitaire de la nuit.
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Récidive 1938 de Michaël Foessel
Quand le vrai et le faux se confondent et que les faits les mieux établis semblent suspects, l’impossible devient crédible.
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La nuit de Michaël Foessel
En me réveillant, je ne sais plus très bien de quoi cette nuit était faite. Aux souvenirs se mêlent peut-être les rêves. Ai-je dansé aussi longtemps que les courbatures de mon corps le suggèrent ? Ont-ils seulement existé ces inconnus avec lesquels j’ai refait le monde ? Suis-je certain d’avoir bien vu dans l’obscur ? J’y étais pourtant. C’était une nuit dans un bar berlinois. Il faut dire que rien n’était fait pour que je me souvienne précisément. Ni les lumières minimalistes, ni le prix (modique) des bières, ni la fumée de cigarettes. La musique était entraînante, cela au moins est sûr. La nuit, les oreilles ont plus de mémoire que les yeux. Pour le reste, je ne reconnaîtrais sans doute aucun de ceux que j’ai croisés. Sauf mes amis, bien sûr, puisqu’ils font aussi partie de mes jours. Mais les inconnus rencontrés dans ces conditions précaires appartiennent seulement à cette nuit. C’est mieux ainsi. On va à la nuit pour être moins regardé et, de ce fait, moins regardant. L’expérience nocturne est un défi au désir social de reconnaissance. Il ne devait d’ailleurs pas être brillant ce bar. Il y a eu des nuits pour abolir les privilèges, d’autres pour ourdir des complots. La mienne n’a rien de si exceptionnel. Sinon que, dans la pénombre, je n’ai pas vu le temps passer. Je me souviens seulement du moment où j’ai regardé ma montre. A cet instant, les impératifs du jour se sont rappelés à moi : il a fallu rentrer. La nuit était finie. C’était une fête, mais j’aurais aussi bien pu errer des heures sous les étoiles. Toujours, la nuit altère le temps et suspend les comptes. + Lire la suite |
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La nuit de Michaël Foessel
L'obscurité égalise les hommes en les rendant pauvres en perceptions claires et distinctes. Ce faisant, elle dépouille les yeux du pouvoir de juger en même temps qu'elle ôte des coeurs le désir de se faire paraître à son avantage exclusif (p. 140).
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Michaël Foessel
L'art est censé nous permettre de ne pas seulement subir nos fêlures mais d'en faire quelque chose.
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Michaël Foessel
Paul Ricoeur est un auteur qui nous apprend la patience du sens. Je l’ai découvert à 16 ans, la plupart du temps à cet âge on est avide d’avoir des propositions solennelles. Ce qui m’a passionné chez Ricoeur c’est qu’à la fois il traite de choses aiguës dans l’expérience (le mal, la souffrance) mais c’est quelqu’un qui ne cesse d’emprunter des détours. Plutôt que de conclure trop vite, il ne va pas directement là où on attend une proposition définitive. Au milieu des ruines, Paul Ricoeur cherche encore l’espérance…
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L'avenir de la liberté de Rousseau à Hegel de Michaël Foessel
A partir de Rousseau, en effet, s'impose une nouvelle prémisse anthropologique : la liberté n'est plus un attribut humain parmi d'autres (comme la raison, l'entendement ou la sensibilité), mais bien ce qui définit l'humanité comme telle.
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Quelle est la date de naissance de Jean-Paul Sartre ?