À mesure qu’on foule la pelouse, les gradins s’enfièvrent. Ne pas regarder. Fixer le dos de Michel et son numéro 10. Pas de noms sur nos maillots ; ils sont mieux dans la bouche de nos supporters. Et je lève les yeux, découvrant tous ces gens. Français, Espagnols, Allemands et j’en passe. Les trois quarts du public sont venus assister à notre mise à mort dans cette corrida déguisée. Notre drame : toutes les nations reconnaissent notre talent, mais ne veulent pas qu’on gagne. Jamais.