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Critiques de Michel Bellin (13)
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quelques amours de l'abbé Julius

Un bien étrange récit que sont les "Quelques amours de l'abbé Julius"...

Première questions faut-il voir ce roman (...) comme une simple biographie fantasmée de Julius ou l'associer à son double, Michel Bellin, il est clair que cet "ami" n'est pas le fruit d'une pure invention, encore moins imaginaire... L'ami.

Le texte aigre-doux déballe des vérités (...) flirtant avec une dose de légère perversité naïve, nullement malsaine, parfois cru, parfois poétique, parfois tendre. L'auteur manie l'autodérision accompagnée n'ont pas d'une langue de buis, mais de bois, bénéfique au récit. Certains passage sont goûtus comme un bon vin (de messes...).

Un texte libérateur, un constat de la problématique du célibat dans l'église.
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Les Amants des Praz Roman

J'ai lu et relu ce roman à plusieurs années d'intervalle. Pourquoi relire et re-commenter ce roman me direz-vous ? Parce que j'avais soif, soif de retrouver ces trois personnages avec leur histoire si simple et si compliquée à la fois. Lorenzo, échappé de sa botte italienne et calabraise à 14 ans qui se décide après avoir pas mal bourlingué-le mot est sans doute faible- de se poser à 30 ans passés en Hte SAVOIE chez des agriculteurs, les CHEVALLEY, qui vue l'excellence de son travail, l'admettent comme un des leurs. Madeleine que le dit LORENZO aperçoit à la kermesse paroissiale et éprouve aussitôt pour elle une attirance qui le dépasse, sentiment bientôt partagé par la jeune fille qui s'affranchit ainsi d'une solitude née d'une application assez stricte de sa foi catholique. Et enfin Jean-Paul, 16 ans, fils aîné des CHEVALLEY, sous-estimé par son père, qui au début ne porte pas LORENZO dans son coeur, mais va bientôt, lorsque celui-ci lui aura réparé sa moto, éprouver pour cet aîné des sentiments forts, une orientation sexuelle ambiguë que bizarrement Lorenzo ne va pas décourager. Un cocktail explosif donc, compliqué par la terrible maladie qui menace Madeleine, le mal être de Jean-Paul, la disponibilité à aimer de Lorernzo. J'aurais aimé un épilogue à cette histoire ou une suite dont la fin reste trop ouverte à mon goût. Peut-être que l'auteur entendra mon souhait
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Nic et Nunc: 13 Nouvelles érotiques gays

Enfin exhaustif, après moult textes dispersés ou recueils incomplets (depuis 2002 !), « NIC ET NUNC » est une des œuvres emblématiques de Michel Bellin, tant pour sa pyrotechnie stylistique que pour son imagination, son humour et son érotisme flamboyants. On peut imaginer que, dans sa chambrette périgourdine, son clavier risque souvent de prendre feu ! En effet, l’auteur se concentre dans l’exploration d’un (homo)érotisme tous azimuts et d’une tension sexuelle à fleur de peau, tsunami souvent drôle, parfois lyrique.



L’auteur réussit à marier avec une grande maestria l’alchimie délicate de la langue littéraire avec un stupre de tout acabit. On y retrouve de nombreux personnages d’origine diverse dont Rachid, Sigismond, Zoltan, Fréderic, Chris ainsi qu’un certain Swann, un jardinier qui réside dans la Belle Province et qui, par l’entremise d’Internet, devient aussi déluré que docile ! Quant à la version revue et corrigée du Livre de la Genèse, au demeurant fort vraisemblable car exégétiquement démontrée, c’est un véritable scoop, voire une Révélation : avec les amours bibliques d’Adam et d’Amad – 1er couple voulu et façonné par le Créateur– c’est carrément le paradis sur terre ! Et Dieu vit que tout cela était bel et bon.



En résumé, ce recueil se lit (parfois d’une seule main !) pour le plus grand plaisir des yeux, des sens mais également de l’esprit. Il est ça et là émaillé de belles citations littéraires. À noter qu’à la fin de l’ouvrage, un « menu des saveurs » résume les principales figures de style utilisées. Le lecteur n’a qu’à s’y référer, en suivant la pagination et c’est alors que le plaisir s’accroît : bis repetita placent ! Car quoi de plus bandant qu’une syllepse ? Quoi de plus suggestif qu’un oxymore ? Quoi de plus drôle qu’un pastiche de Racine ou de Proust ! Benoît Mignault, critique émérite à la revue FUGUES, au Québec, ne s’y est pas trompé et naguère enfonça… le clou avec panache – ce sera le mot de la fin, plutôt de l’irrésistible faim :



« Extrême qualité de la langue, grande maîtrise de la tension érotique (…) L’auteur fait preuve d’une virtuosité dans le verbe qui confine à l’orgasme. »

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Sexe, Amour et Facéties

"Sexe, Amour et Facéties" est le nouvel opus assez explosif que Michel Bellin publie dans les premiers jours de janvier 2024. Triple offre : livre numérique, livre broché, livre relié. Cette anthologie caustique, marrante et pétaradante sera disponible sous peu aux Éditions du Net (uniquement en version papier).
Lien : https://www.amazon.fr/Sexe-A..
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quelques amours de l'abbé Julius

La fiche de lecture ci-dessous a été publiée sur livresgay.



Une fois n’est pas coutume, je vais me permettre de citer, de façon incomplète, quelques lignes d’un ouvrage mondialement célèbre en guise de préface : « Au commencement était la Parole […] En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Ô, joli – je m’auto-félicite aussitôt, car quel bel à-propos ! Pendant de longues années, l’ouvrage ainsi cité était une sorte de manuel de travail pour le protagoniste du livre que je présente aujourd’hui ; du moins utilisait-il, ès-qualités, les passages autorisés par ses supérieurs à l’exercice de son métier (NB : tous les passages ne sont pas bons à prendre, aux yeux de ces supérieurs, car contradictoires entre eux ou contraires au dogme, donc on les fait passer sous un silence presque honteux).



Notre protagoniste, c’est l’abbé Julius, alter ego à peine déguisé de l’auteur, qui signe ici sa deuxième (je pense) autobiographie, ou plutôt, pour utiliser un des vocables qu’il a créés, son « autobiografiction » amoureuse. Sur 146 pages, de façon fragmentaire, il étale quelques grandes amours qui ont jalonné la vie de cet ecclésiastique défroqué (auto-défroqué, faudrait-il dire, et ce pour le bonheur non seulement de ses amant.e.s mais aussi de ses lecteurs.trices). Y passent des représentations figées en pierre du Grand Salvator Mundi (pour celles et ceux qui aiment à y croire), les amourettes platoniques, la fatale Ève qui le détourna de ce qu’il croyait être sa vocation, mais aussi d’illustres quidams qui illuminèrent son chemin tout en bénissant du chrême viril son corps (scène d’anthologie avec un mousse dans une crique déserte près de La Rochelle, qui, à elle seule, vaut le détour et subséquemment l’acquisition de ce magnifique livre).



Ce n’est pas un roman car les chapitres n’ont qu’un lien ténu entre eux. De même, ce n’est pas une autobiographie à proprement parler car poignent, par-ci, par-là, des invraisemblances et des fausses pistes (je n’ai plus en tête combien de défrocages différents y font leur apparition, mais nous sommes d’accord, je pense, qu’au deuxième au plus tard, tout le monde se dirait que c’en est un de trop). C’est comme si, pudique sans pudibonderie, Michel Bellin ne voulait pas dévoiler la vraie Épiphanie qui l’a poussé à sauter le pas, comme si celle-ci était trop personnelle et n’appartenait qu’à lui seul (et probablement à quelques âmes proches choisies avec soin). Donc, il ne faut pas s’attendre à une linéarité romanesque ni à un déroulé, étape par étape, d’une vie que l’on devine pleine de rebondissements.



Mais cela n’a aucune importance. Ce qui importe, et je reviens ainsi au commencement de ma présentation, c’est la Parole. Non pas divine, foncièrement humaine, celle-là, et foncièrement lumineuse. Lumière des hommes. Michel Bellin a un faible pour les mots ciselés, les phrases exquises, les tournures élégantes. C’est avec ces outils qu’il tisse sa toile, construit ses courtes histoires, et peint ainsi un parcours plutôt hors du commun, celui d’un curé qui se transforme en mari et père de famille avant de bifurquer vers et prendre à bras le corps la vie gay dans toute sa splendeur. Tant de couches et de facettes que l’on ne devine pas quand on rencontre l’homme, très doux, très poli, de frêle silhouette, qui semble exprimer toute son insoupçonnable force de préférence à travers sa poésie et, dans le cas présent, sa prose.



Pas d’inquiétude, malgré mes louanges qui peuvent faire croire qu’il s’agit d’un ouvrage difficile à lire, ce n’est pas le cas. Les différentes petites histoires qui s’enchaînent sont claires et accessibles ; mots ciselés, phrases exquises, tournures élégantes ne veulent pas dire littérature opaque ou barbante. Pour revenir à l’excellente scène de la crique rochelaise, par exemple, nul doute persiste quant à ce qui se trame dans le secret de la petite baie. C’est une rencontre charnelle (je sais, normalement, j’appelle ça du cul, alors voilà : c’est du cul), mais on chercherait longtemps, et en vain, pour y trouver la moindre description convenue, le moindre cliché. Tout est dit ouvertement, mais subtilement, tout en langage de marin, et c’est du plus bel effet. Ça croustille, ça émoustille, ça envoie des petits éclairs, ça fait frissonner et ronronner, et tout cela sans la moindre vulgarité. J’ai rarement lu une rencontre de ce type qui ait eu autant de noblesse, qui ait raconté avec autant de véracité la beauté intrinsèque de l’exercice.



Oui, j’ai beaucoup aimé ce livre. Probablement parce que j’ai été fasciné par le parcours, mais surtout parce que, moi aussi, je suis un amoureux de la parole, notamment la parole écrite. Quand la langue est maniée avec autant d’aisance, autant de poésie, autant de passion, je ne peux qu’admirer.
Lien : http://livresgay.fr/quelques..
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Flip-Flop

Face à l’Usurpateur Public n°1, tous les coups sont permis par l’apostat. Mais il ne s’agira pas ici d’un froid traité d’athéologie. Plutôt d’une tonitruante contre-offensive où l’ex-prêtre, toujours très remonté, jette avec fougue ses derniers feux : une trentaine de scuds puisés dans l’arsenal de son œuvre prolifique. À longue ou brève portée. En gros et dans le détail. Frappes tous-azimuts et sans délicatesse chirurgicale. Aux grands maux (divins), les grands remèdes.



Devant une telle colère, le lecteur, parfois sidéré, devra patienter jusqu’à l’épilogue (De l’ire à l’Inirr) - anormalement étoffé - pour comprendre que la mèche fut allumée à l’époque du séminaire et des culottes courtes, dans l’odeur rance du réfectoire et entre les pattes velues d’un « gentil ogre ».



Sauf surprise de dernière minute, tout armistice paraît encore lointain.
Lien : https://michel-bellin.fr
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Un ange pour l'été

Julius 75 ans, ancien prêtre et écrivain à la retraite vient d'apprendre qu'il n'a plus que quelques mois à vivre. Alicia, la gardienne de son immeuble est très envahissante, lui dépose son courrier tout les jours et à chaque fois elle en profite pour s'immiscer dans sa vie. Elle se permet de faire du rangement et du ménage sans l'accord du propriétaire. Ce dernier légèrement ronchon et casanier ne supporte plus cette intrusion dans sa vie, il décide de trouver un homme de compagnie. Celui-ci prendra la place d'Alicia et devra plusieurs après-midi par semaine tenir compagnie à Julius. Raphaël répond à l'annonce, il a 19 ans, finit ses études. La différence d'âge et de mode de vie de chacun créé un grand décalage entre les deux hommes.

Vont-ils réussir à s'entendre ? Julius va-t-il être moins désagréable avec Raphaël qu'avec le reste du monde ?



Une couverture simple mais qui représente un moment très important du livre. L'histoire est rythmée par la musique, celle-ci est importante dans la vie des deux personnages. Le roman évoque la rencontre choc entre deux mondes différents. L'un riche et âgé et l'autre jeune avec peu d'argent. Le livre est écrit dans un langage soutenu lorsque c'est Julius qui parle et dans un langage familier lorsque c'est Raphaël. Malgré toutes les différences qui devraient les séparer, celles-ci les rapprochent. Elles leur font découvrir un autre monde qu'ils n'auraient jamais découvert autrement. Les deux personnages arrivent à se dompter mutuellement et finissent par se comprendre juste en se regardant. Dans ses moments de nostalgie nous découvrons le passé de Julius. Je m'attendais à cette fin, j'aurai été déçue si elle avait été autrement, elle clôture parfaitement le roman. La plume de l'auteur est agréable à lire.

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Délices et infamie

Lauréat du Prix du roman gay 2019 dans la catégorie Recueil de poésies, Michel Bellin est sans doute l’une des personnes que j’ai croisées lors de la remise, au centre LGBTQ de Paris. Mais, et je m’en excuse, peu de souvenirs de cette soirée sont restés gravés dans ma mémoire (de poisson rouge, je l’avoue), hormis la rencontre très amicale avec ma co-lauréate ès romans policiers, Annabel. Une année plus tard, Michel a sûrement fait un autre discours, par vidéo interposée pour cause de pandémie, puisqu’il a reçu le Prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre dans la cadre du Prix du roman gay 2020. Mais j’ai l’impression de n’avoir réellement rencontré l’homme que lorsqu’il m’a déposé en mains propres le recueil dont je m’apprête à parler ici. Je me rappelle d’un homme petit, mince, presque chétif, très discret, presque timide, mais d’une extrême politesse et amabilité, avec lequel j’ai immédiatement pu bavarder sans malaise, moi qui suis plutôt fermé comme une huître quand je dois faire tout seul la connaissance de quelqu’un d’inconnu (NB : si vous voulez me présenter quelqu’un, restez à mes côtés ! ou donnez-moi à boire, de préférence une boisson alcoolisée !).



Bon, j’ai enfin pu lire le livre. Non que je n’en aie pas eu envie plus tôt ou que je n’aie pas trouvé le temps nécessaire, mais un recueil de poésie ne se lit pas comme un roman, page après page, d’une seule traite. Pas si l’on veut le lire sérieusement, en tout cas. Les poèmes, ça ne se précipite pas. J’ai donc feuilleté cet opus à plusieurs reprises, picorant, si j’ose dire, poème après poème, lentement, comme on déguste des petits fours, que l’on savoure, que l’on laisse fondre sur sa langue, dont on analyse le goût, la texture, la bouche, les arômes qui restent pour un moment en suspens avant de s’évanouir, et enfin, les sensations et émotions que l’on se surprend à se rappeler longtemps après encore (étrange, mais ces souvenirs-là n’ont aucun mal à se graver dans mon esprit !)… Et quelle différence avec l’homme si aimable, si doux, si discret qui m’a apporté cet ouvrage !



Bien entendu, et cet avertissement retentit dès la première page, Délices et infamie n’est pas un livre autobiographique – comme l’écrit si joliment Michel Bellin, « […] le Poète […] entend, selon l’usage, dans ses rimes comme dans sa couche, s’arroger licence ou abstinence ». Les poèmes rassemblés dans ce volume sont donc, à quelques exceptions près, des fantasmes, des odes au rêve, des monuments littéraires érigés pour célébrer les rencontres imag(in)ées avec tel prince, tel éphèbe, tel beau gosse, tel dard, tel derrière… « Rêver, c’est déjà créer », comme le dit si justement l’auteur.



Tout comme lire un recueil de poésie prend plus de temps et, souvent, demande davantage de focus, davantage d’attention, écrire une critique d’icelui s’avère également plus hardi que pour un roman. Certes, on peut faire l’impasse de livrer, en ses propres mots, un résumé succinct de l’intrigue, mais le choix demeure : faire dans l’analyse structurelle, formelle (rien que de l’évoquer, je baille, donc c’est non pour moi), ou se concentrer uniquement sur son ressenti ? Et comment le formuler sinon en écrivant soi-même des poèmes ? Ou, mieux, en réalisant une peinture ?



J’imagine votre tête si, au lieu de vous livrer une petite chronique, je vous jetais dans ce article une espèce de croûte indicible faite par mes petites mains (je ne suis pas très doué en peinture, donc forcément croûte il y aurait)… non, je vais tenter de rester dans l’univers du mot. Si j’ai évoqué, dans les premières lignes, la différence entre mon souvenir du personnage de l’auteur et ses poèmes, c’est que… loin de la discrétion aimable de Bellin (en tout cas en public, après, dans le privé, je n’en sais rien), dans ces « bellinades », comme il les appelle, tout n’est que volupté. Volupté du sujet d’abord, le plus souvent un (des) mâle(s) et ses atouts/atours, et on ne va pas se plaindre, il y a pire (et peut-être justement pas mieux) comme sujet. Le mâle, les rencontres avec, les enlacements, entrelacements avec, les collages au, les touchers, sentirs, peaux et organes, appendices et protubérances, le mâle dans toute sa splendeur, dans toutes ses couleurs, fragrances, goûts… Volupté du verbe, ensuite, qui ici coule comme coule la semence au moment du bonheur suprême : chaud, sans entraves, blanc et exquis, porteur de vie et d’espérances. Oui, Michel Bellin manie le verbe avec virtuosité, avec effervescence, avec brillance. Rien n’est opaque ou difficile à deviner, comme ceux qui « n’aiment pas la poésie » craignent souvent, tout est clair et limpide à qui veut comprendre, mais tout est enrobé d’un vernis délicieusement, savoureusement poétique, tout est porté plus haut par le phrasé, le rythme, le choix des mots, les images, analogies, métaphores etc. Car, pour finir, on désire aussi la volupté du style ? On est servi, ici, et ô combien bien servi. Du vers libre en passant par le sonnet et les allitérations, l’amateur de forme sera comblé.



Je ne vous donne pas de citation favorite, ici, car il y en aurait tellement à vous proposer – des passages qui m’ont coupé le souffle dans chaque poème, me donnant envie de piocher dedans pour mes propres exercice d’écriture (tel ces « sourires d’étoiles » qui clignent dans un ciel nocturne – alors que tout auteur a déjà cherché comment dire d’une façon nouvelle le ciel de nuit, justement…) Sachez juste que Michel a eu la gentillesse de me donner l’autorisation de publier quelques-uns de ses poèmes dans le dernier numéro de L’autre Rive. Je vous invite donc à en découvrir trois ici. Ensuite, allez-y, procurez-vous ce recueil, de toute beauté, ou l’un des autres que l’auteur a déjà publiés. Et surtout, ne ratez pas les mini-textes que Michel publie très régulièrement sur son blog personnel et qui sont toujours très réussis.
Lien : http://livresgay.fr/delices-..
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Le manoir de Merval

J'avais déjà lu ce livre sous liseuse, mais le plaisir est incomparable avec celui d'avoir l'ouvrage dans ses mains, de surcroît dédicacé par l'auteur. Je me suis senti transporté avec ce ''Manoir de Merval'' dans les paysages de l'Est Européen tel que nous permet de les apprécier le clip officiel de Michal Szpak dans sa chanson qui aurait mérité le grand prix de l'Eurovision en 2016 ''What colour is your life''.

Bon c'est une digression mais qui pourrait être appréciée par les lecteurs de ce roman que l'on ne peut réserver aux premiers communiants. Alban est un innocent jeune homme lorsqu'il répond à une annonce d'un journal gay d'un Comte des Vosges alsaciennes qui recherche un secrétaire qui sera bien payé, logé blanchi nourri...Voici notre petit chaperon rouge (22 ans tout de même) qui quitte son Orléans natal avec papa et maman pour trottiner (prenez la comptine de 1946 de Françoise GIROUD) dans les grands bois et rencontrer le grand méchant loup (Un certain Karl de la Coste) qui lui fait les yeux doux, alors ainsi qu'il est dit à la page 494 qu'il est ''le mal incarné''. Mais voilà contrairement à ses devanciers qui ont disparu on ne sait trop comment Alban va se révéler totalement imprévisible et d'abord se révéler à lui-même.

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Délices et infamie

« Nul doute, l’auteur sait chanter la chair, le phallus, l’érection, la volupté, la jouissance. « Je sens dans mon poing s’ériger ton désir » est une belle trouvaille (et plus qu’une trouvaille !). Certains vers de ce recueil sont vraiment musicaux, entre autres celui-ci : « Et j’ai moulé/mon corps/au vallon/de tes reins. » Ou bien « Je contemple rêveur l’athlète de mon cœur », avec sa rime intérieure… Oui, un peu partout il y a dans ces poèmes des images, des sonorités, des rythmes qui, à la fois poétiquement et homosexuellement parlant, touchent le lecteur, l’enchantent comme un “carmen”, plaisent à son imagination et font écho à son désir personnel, provoquent des vibrations esthétiques et sensuelles en même temps. Le corps masculin, l’amour homo inspirent indubitablement Michel Bellin. »



Yvan Quintin, directeur d’ErosOnyx Editions

http://www.erosonyx.com/
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Aphoricubes & recettes culte

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Julius, Miguel, David... et tant d'autres

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Un ange pour l'été

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