Une série dans la collection Plumes noires ! Découvrez Ethon Blimiec, détective privé, dans sa première enquête, SANS FLEURS ET SANS COURONNES. C'est signé Michel Benoit et on vous dit tout sur
https://www.luciensouny.fr/catalogue/polars/sans-fleurs-et-sans-couronnes/
J’accuse l’Eglise d’utiliser les hommes comme des instruments, au service de son pouvoir. Je n’en veux a aucun de ces hommes-là, pris un a un. Ils sont captifs d’un système, de l’idéologie la plus meurtrière que l’humanité ait secrétée. Quelles que soient les Eglises, elles se valent toutes : catholique, musulmane, bouddhiste… Machines à broyer.
J’accuse l’Eglise de puiser à la pelle dans ce qu’il y a de plus beau, de plus fragile en nous, et de plus dérisoire : l’idéalisme, notre besoin de noblesse, de droiture, de pureté. Ce qui fait l’homme diffèrent de l’animal.
J’accuse l’Eglise, surtout, de nous avoir privés de ce bien essentiel, indispensable à nos vies et à nos sociétés : Dieu. Pour établir par-dessus lui les murailles de sa domination.
Oui, finalement l’Eglise nous a volé Dieu, à son profit exclusif. Et qui donc, désormais nous le rendra accessible ? Où le trouverons-nous, dans sa fraicheur et sa nouveauté ?
L'aventure intérieure lui sembla dès lors la seule à légitimer la vie d'homme libre. Et la recherche de l'au-delà des apparences, la seule qui ne soit assujettie à aucune pression extérieure.
La première phrase :
Le train fonçait dans la nuit de novembre. Il jeta un coup d'oeil sur sa montre : comme d'habitude, le Rome express avait pris deux heures de retard sur le trajet italien.
La dernière phrase :
On n'échappe pas au Prophète, béni soit son nom.
Solitude mon amie,
Solitude ma compagne,
te voici toujours à mes côtés,
je ne t’échapperai pas,
Tu es la seule qui dure,
Solitude mon amie...
Il ne se passe jamais rien à la tribune des congrès. C’est dans les couloirs, au cours de rencontres informelles ou savamment provoquées que les vrais échanges ont lieu, que les décisions s’élaborent.
Pour mépriser les sous, il faut en avoir suffisamment.

En entrant dans le minuscule bureau de Leeland, Nil s'excusa de son retard :
- Pardonne-moi, j'ai flâné sur la place...
Il s'assit, déposa sa sacoche contre le pied de la chaise, et sourit.
- J'ai réuni là-dedans mes notes les plus précieuses. Il faut que je te montre mes conclusions - elles sont provisoires, mais tu commenceras à comprendre...
L' interrompant d'un geste, Leeland griffonna quelques mots sur un morceau de papier, et le tendit à Nil en plaçant l'index sur ses lèvres. Surpris, le Français prit le papier, et y jeta un coup d'oeil :
'Nous sommes écoutés. Ne dis rien, je t'expliquerai. Pas ici.'
Il leva vers Leeland des yeux stupéfaits. Sur un ton volubile, celui-ci enchaîna :
- Alors, bien installé à San Girolamo ? Hier nous avons eu un coup de Sirocca, tu n'as pas trop souffert ?
- Euh... si, j'ai eu mal au crâne toute la soirée. Qu'est-ce que...
- Il est inutile que nous retournions aujourd'hui à la réserve de la Vaticane : je voudrais te montrer ce que j'ai dans mon ordinateur, tu verras le travail déjà accompli.
Les assistants du bourreau étaient surnommés les "accordeurs de piano", certainement en référence au métier de Tobias Schmidt, créateur de la première guillotine, qui construisait également des clavecins.

S'inscrivant dans la troisième phase de la Quête du Jésus historique, les études sur ce quatrième évangile se sont multipliées. Des dizaines d'ouvrages savants ont été publiés, les plus récents aux Etats-Unis. Faisant suite à La communauté du disciple bien-aimée, La mort du Messie, Encyclopédie de la Passion du Christ de Raymond E. Brown est paru en 1994 et a été traduit en 2005. Son travail est exhaustif, mais sa position dans l'Eglise catholique l'a empêché de s'éloigner de la lecture politiquement correcte du quatrième évangile.
Encore plus monumental, l'ouvrage de John P. Meier se présente comme une discussion de la recherche universitaire. Il cite ses confrères chercheurs de façon scrupuleuse : le lire attentivement, c'est être mis au courant des opinions diverses (et souvent contradictoires) émises depuis un demi-siècle sur les évangiles. Il est le seul à se montrer relativement libre par rapport aux interprétations "politiquement correctes", et c'est pourquoi je m'appuie sur ses travaux.
Introduction
Et le père Nil raconta. De cette aventure, il était l'acteur principal : pourtant il ne me parla pas de lui, mais d'un homme dont il avait découvert la trace dans l'Histoire, un Judéen du Ier siècle. Et derrière cet homme, je perçus l'ombre lumineuse d'un autre encore, dont il me dit peu de choses mais qui expliquait la clarté de son regard limpide.
Ouverture