Les connaissances ornithologiques de Ravel émerveillaient ses compagnons. Feignant la modestie, alors qu'il en était plus fier que de sa science musicale, il invitait à en remercier la guerre et la vie dans les bois où elle l'avait jeté. Il leur raconta que l'une des choses qui l'avaient le plus impressionné sur le front, c'est que, tant qu'il restait quelques arbres debout, les oiseaux y continuaient de chanter, même sous les bombardements les plus intenses.