A l'Institut Saint-Antoine, j'avais entendu des dizaines de fois des psys parler de cela. Des gosses qui niaient les atrocités dont ils avaient été les victimes. Non, leurs parents n'étaient pas des violeurs. Non, ils n'avaient pas subi d'attouchements. Oui, ils voulaient retourner habiter chez eux. Ces gosses se fabriquaient une autre vie, plus supportable. Dans leur tête au moins.