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Citations de Michel Caffier (19)


Depuis 1870, beaucoup d’arbres ont été plantés sur le territoire du village : des saules, des bouleaux, des aulnes et même des chênes. Les agriculteurs ont réussi à réunir des parcelles morcelées il y a peu encore. Les terres se labourent avec une charrue attelée à quatre ou cinq chevaux. Les terrains jusque-là en jachère, sont ensemencés en pommes de terre, pois, betteraves, navets, carottes, ou encore en trèfle et luzerne. Les machines ont peu à peu remplacé les ouvriers agricoles préférant aux champs un travail en usine. Les campagnes se sont ainsi peu à peu dépeuplées au profit des villes. C'est un monde nouveau qui apparait et qui inquiète les fermiers et les artisans.
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Les hommes portaient les bagages, les femmes les plus jeunes des enfants en bas âge.
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Souvenirs d'un ours [III ] --Lucien Descaves (1932)

(...)Si ce -Voyage au bout de la nuit- n'est pas un chef-d'oeuvre , convenez qu'il mérite qu'on s'y intéresse ! Il révèle un fameux tempérament. Notre devoir vis-à-vis de Goncourt est, je vous le rappelle, d'encourager les tentatives nouvelles et hardies de la pensée et de la forme. Sous ce rapport, nous ne trouverons pas mieux. De plus, admettez que je suis reconnaissant à Céline d'avoir réveillé note jeunesse lointaine, le temps où je découvrais - L'Assommoir- ...(p. 53)
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Préface d'Hervé Bazin

(...) Habituée des dîners Magny et des déjeuners en ville, Edmond de Goncourt n'imaginait pas d'assemblée littéraire avec discussions et débats ailleurs qu'autour d'une table confortable au menu de qualité. La littérature du XIXe siècle ne lâcha la plume que pour la fourchette. Emile Zola prenait volontiers place au fourneau et adorait la bouillabaisse. A Croisset, Flaubert servait à ses invités un turbot assorti d'une sauce mémorable pour Maupassant et pour Goncourt. (p. 11)
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André Stil--- Propos de table

(...) Et l'amitié élève le goût. Ce qui affecte l'amitié gâte ce qu'on mange et boit. L'amitié la plus vraie n'est pas forcément la plus voyante. Dix amitiés plutôt secrètes ? Dix amitiés croisées font cent petites forces assez rares. (p.57)
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Jean Cayrol

Il était une fois Jean Cayrol, Seuil, 1982 [ Textes extraits de ses souvenirs ]

(...)Je me demande si on écrit pour ne pas avoir froid, pour ne pas claquer des dents, pour assécher notre chemin de terre. Je me demande...
Les mots possèdent une chaleur naturelle quand ce ne sont pas ceux de l'envie. (p. 23)
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Emmanuel Roblès

(...)Cela dit, je ne peux oublier que nos réunions du premier mardi de chaque mois sont, tout d'abord, consacrées aux livres, avec souvent des discussions passionnées, toujours sous les yeux d'Edmond de Goncourt qui, du haut de son tableau, nous observe avec, me semble-t-il, un léger voile de tristesse et d'envie. (p.45)
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Michel Tournier

Les Mots et les mets
(...)
Boire, manger, parler. C'est tout le programme d'une société littéraire où la convivialité fait loi et dont le siège social officiel est un restaurant. Un mot me vient à l'esprit qui rassemble ces trois actes fondamentaux. J'ose à peine l'écrire cependant, car il contient une dose d'insolence à peine tolérable. Osons pourtant, et gardons-nous de nous prendre au sérieux. Ce mot, c'est -baragouin-. Rappelons qu'il vient du breton, et se compose de -Bara-, pain et -Gwin-, vin. (p. 68)
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Michel Tournier

Les Mots et les mets

Nous mangeons, nous buvons et nous parlons, trois activités qui s'accordent fort bien depuis le fameux Banquet de Platon de grande mémoire. (p. 66)
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Colette raconte

[...] J'ai beau me poser en vieux garçon, c'est un plaisir encore très féminin que je goûte à être la seule femme des déjeuners Goncourt, entourée d'un aréopage d'hommes. Cinq, six, huit, neuf hommes.
D'authentiques hommes- et l'âge ne fait rien à l'affaire-avec des défauts, des séductions d'hommes. (...)
Humainement ils se disputent, et Dieu merci ils sont gourmands...
Aucun d'eux n'a quitté l'amour d'écrire ni l'amour des écrivains. Qui donc, sinon cet amour, nous soutient, annuellement, sur le chemin pavé d'oeuvres que nous lisons ? Car nous lisons. Nous lisons cent, cent vingt volumes. (...)
Je vous répète que nous lisons. Etrange assemblée, qui sur dix membres compte dix lecteurs scrupuleux!
Consciencieux, capables d'erreurs, capables de récompenser un écrivain encore vert, de faire crédit à une promesse, et de le regretter l'année suivante ...
Croit-on que nous sommes sur un lit de roses, quand sonnent les dernières heures des compétitions ?
(...) Pour me contenter, il faudrait que les Dix fussent une vingtaine- au moins. (p. 95)

Colette [ Déjeuner, vote..." Le Fanal bleu, Fayard, 1987 ]
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Les clans sont ainsi définis: ils n'ont pas fini d'en découdre par le verbe et par la force, avec des hauts faits et parfois des coups bas. Ces fougueux messieurs ont le heaume près du bonnet : tout est prétexte à discorde.
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Jacques Callot, confortablement traité au pensionnat artistique des Offices - logé, blanchi, nourri, fourni -, assure l'illustration des faits d'armes des Médicis avec la sérénité de l'observateur neutre que ne chatouille pas, malgré l'admiration pour ce lieu privilégié, la fibre patriotique.
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La vie des vieilles cartes de géographie est un roman.
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Savoir naître à temps est souvent le secret et la cause réelle de beaucoup d’existences brillantes qui nous éblouissent.
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D'autres bêtes sont passées : mes propres griffes, retournées sur moi-même, me lacèrent le cœur. (p.7)
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Les Indiens, qui aiment s'enivrer et le payeront cher avec les apports d'eau-de-vie des colons, ne cultivent pas les vignes repérées par Marquette. Leur grain, de petite taille, est fort acide. Ils lui préfèrent les mixtures préparées à partir de blé d'Inde, de tiges de maïs et de suc de roseau mélangé à du sirop d'érable.
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A une demi-heure de marche sur la voie royale 57 qu'empruntaient les rouliers et les voyageurs entre Paris et Mulhouse,la Verrerie occupait la moitié des hommes du Village.Avec les inondations et les loups,le verre fournissait la principale matiére des conversations dans les familles ou sur les bancs du jeu de quilles en attendant son tour de jouer.
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Dans l'arc-en-ciel des couleurs des éléments, le rouge de l'hydrogène, le bleu de l'oxyde de carbone, le verdâtre blafard de la fonte, on ne s'apercevait pas que le jour était définitivement levé, encore moins que le ciel, près de cette nuit artificielle, étalait un azur vif et pur.
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- C'est bien cela : "Fais la vaisselle!" Nous n'en sortons pas. C'est ce que je veux te dire justement. Il faudrait que tu passes un jour chez Baignol et Farjon. Les hommes ne veulent pas de nous dans leurs syndicats. Ils se méfient des femmes.Pourtant, même après des années de boîte et bien qu'aussi expérimentées et qualifiées qu'eux, nous sommes payées trois fois moins.
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