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Ma vie, côté père de Michel Contat
Quand le soir tombait et qu'il fallait rentrer au Waisenhaus, à l'orphelinat qui alors portait lourdement ce nom terrible, j'avais l'âme plombée de détresse. Il m'arrive encore aujourd'hui, certains dimanches vers six heures du soir, de ressentir cette sourde anxiété. Lisant Dickens, plus tard, j'ai senti dans mon corps la vérité de ces livres écrits pour nous, les enfants délaissés. (p. 32)
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