Michel Cosem

Entre Regain (Jean Giono) et Les enfants de Noé (Jean Joubert), le récit émouvant des efforts d'un jeune couple pour faire revivre un village de montagne, malgré les rigueurs de l'hiver et les violences d'une guerre civile (celle de l'Espagne entre 1936 et 1939 ?) qui ravage le reste du pays. Rien n'est caché de leurs difficultés, mais la note finale est celle de l'espoir.

Afin d'être bien clair dès le début, ne vous fiez pas au titre trompeur, du moins si on le prend au premier degré. Car l'auteur malicieusement a voulu au travers de cet en-tête un peu abscons, nous faire une surprise poétique, en évoquant finalement au travers de son propre langage, de sa syntaxe personnelle et de ses mots bien à lui, une langue de voyage exhalant découvertes, moments magiques où les paysages d'ici où d'ailleurs nous enchantent, instantanés oniriques peuplés de personnages, de lieux, de choses oscillant entre réalité et imaginaire. L'auteur en créant un univers intrinsèquement merveilleux nous emmène toujours entre conte et poésie, exacerbant les beautés des endroits tout en les enrobant du verve légendaire. Les vers de ce poète à la truculence langagière atypique ne nous laissent pas indifférents, surtout que sans nul doute, l'auteur en adoptant ce style subjectif sait néanmoins être objectif, en développant des thématiques proche de la nature qu'il aime énormément.

J'ai bien aimé l'ambiance qui se dégage de ce livre. On se retrouve en pleine nature avec de superbes paysages et des petites séquences de vie agréables. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de descriptions et très peu d'actions. Maintenant, c'est sûrement voulu mais ce n'est pas ma tasse de thé. Pourtant, j'ai adoré me retrouver plongée dans cet endroit plein de charme au milieu de la nature avec des soirées lecture et écriture au coin du feu.



Un autre petit souci pour ma part est qu'à un certain moment, je ne m'y retrouvais plus entre l'histoire que je suivais et le livre créé par le personnage. J'avais l'impression de passer de l'un à l'autre et de tout mélanger. J'aurais aimé que les parties soient mieux délimitées et annoncées. ca m'aurait permis de mieux apprécier les deux surtout qu'elles étaient intéressantes.



De plus, j'ai adoré la fin. C'est même dommage qu'il ait fallu attendre tout ce temps avant l'arrivée de Flamenca et de la suite des évènements car là j'ai trouvé qu'il se passait quelque chose de plus concret et ça donnait envie d'en apprendre plus. Je dirais même qu'en fermant le livre, je suis restée sur ma faim car là, je voulais savoir ce qui allait se passer dans le futur de ces deux personnages qui commençaient à devenir très attachants.



En résumé, j'ai bien aimé mais je regrette le temps mis pour que l'histoire avance vraiment et le fait qu'à un moment je me sois emmêlée les pinceaux dans le récit. Je conseille quand même ce livre car il permet un moment de dépaysement et de calme. Ce qui est très agréable.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Lucien Souny pour cette belle découverte.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..

Ce recueil, présenté comme une anthologie jeunesse, est aussi et surtout un excellent ouvrage sur les meilleurs pages des oeuvres majeures de la science-fiction moderne.

L'auteur a fait le pari des "pages choisies" et c'est réussi.

Grâce à lui, le lecteur vagabonde d'un livre à l'autre sans pouvoir réfréner son envie d'aller se plonger dans l'intégralité des originaux.

De présentation originale, ce livre est une balade passionnante dans un genre qui a acquis ses lettres de noblesse par ses nombreux chefs-d’œuvre : la Science-Fiction.

Roman historique assez sanguinaire sur les croisades contre les cathares

Très bon livre !!

Jhoan jeune adolesent vivant dans un petit village de montagne , se retrouve seul avec son amie en reson de la peste et de la famine. Les deux enfants décident de partir pour un long voyage vers la ville de Pampelune.



Une fois arrivé Jhoan et son amie trouvent la vie longue et repetitive a Pampelune il décident donc , avec quelques autres persones de repartir a leur Village.

Ce recueil contient trois légendes :

"Kotsi et le Géant", une légende du Canada : Un jour un géant s'introduit dans un village indien et y vole deux jeunes filles. Mais c'est sans compter sur leur frère courageux qui, grâce à la magie, va venir les sauver...



"Momotaro", une légende du Japon : Un jour un vieil homme et une vieille femme recueillent une pèche qui contient à l'intérieur... un tout petit enfant. Cet enfant va grandir et se révéler intelligent et fort. C'est pour cela qu'il va partir chercher un magnifique trésor...



"Les fées", légende des Pyrénées : Deux fées rencontrent deux jeunes hommes. Elles promettent de s'offrir à eux s'ils viennent le lendemain à jeun, et de devenir ainsi leurs femmes. Mais attention à ne jamais les traiter de "folles" ou de "fées"...



Ce sont de belles légendes avec des illustrations à chaque fois différentes. Plutôt courtes, elles se lisent très facilement !

Tout d’abord, je remercie Babelio, par le biais de Masse critique, ainsi que les éditions Lucien Souny, de m’avoir fait offert ce roman, et par cette occasion de découvrir Michel Cosem.

Je porte un avis très mitigé sur cette lecture. C’est une lecture fluide, poétique, mais mal cousue. Je n’ai pas su apprécier la façon de découper l’écrit. Ca part dans tous les sens, entre la propre histoire de Gabriel, de son héritage, ses balades, le chat etc, son écriture sur Simon de Montfort, sa relation avec les sculptures, sa rencontre avec Flamenca, la propre histoire de Flamenca, j’avoue avoir trouvé cela trop « TROP », voire même brouillon. Autre chose que je n’ai pas aimé : les répétitions : Il répète plusieurs fois les raisons de son héritage, de l’odeur de la peau de Flamenca, de la nymphe. On en ressent une espèce d’immobilité, rien ne bouge, tout est figé.

La seule chose que j’ai apprécié, c’est la description apaisante de Cantegrill.

Charlemagne aurait inventé l’école d’après une chanson : « histoire ou légende ? « Info ou intox » ? Déjà un compte à régler avec lui si c’est vrai. Ça vaut le coup de se pencher sur la question. Qui c’était d’abord ce Charlemagne ?

Et qui ne connaît pas Pépin et Berthe aux grands pieds ? Et Aliste ? Les chats-huants ?



Les gens ne sont pas toujours ceux qu’on croit qu’ils sont !

Charlemagne c’est comme qui dirait le « grand Charles » (plus tard il y en eut un autre plus près de nous).



Poison. Sombre forêt. Bêtes sauvages. Guerriers. Combats. Pour les arrêter le roi donne la main de sa fille à son ennemi si valeureux qu’il la mérite ! Même au prix d’une décapitation. Et on remballe les lances et les épées.

"Sinon mon ennemi je lui fais brouter sa moustache". (Page 39)



Manquent plus que les Sarrazins et Roland de Roncevaux. Il va souffler dans son cor. Vous le connaissez lui, non ?
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Un beau roman historique que j'ai lu avec plaisir.



L'écrivain a respecté la réalité historique et nous plonge dans la croisade contre les Cathares de 1209 à la chute de Montségur en 1244.



La belle civilisation de l'Occitanie est attaquée par les chevaliers du Nord. Simon de Montfort tue sans pitié aussi bien les cathares que les catholiques. Les buchers brûlent les parfaits. Il étend son pouvoir sur tout le Languedoc et rêve de Toulouse.



Le héros, Guilhabert, fils de meunier est enrôlé et devient un espion du Comte de Toulouse. Il rencontre la belle Aude, Cathare à Lavaur qu'il épousera......





C'est une guerre de religion, de pouvoir et de conquêtes des richesses des belles villes de cette magnifique région où la vie chantée par les troubadours était si douce.

Mireine

Cette anthologie met à l’honneur une cinquantaine de poètes du 20ème siècle. On retrouve des auteurs déjà classiques, mais aussi des noms que l’on a plaisir à reconnaître, et beaucoup d’inconnus dont on se souviendra. Les poèmes sont choisis avec soin par Michel Cosem qui connait bien les jeunes. Ils sont très souvent courts, accessibles aux jeunes enfants dès l’école primaire. Le graphisme des illustrations de Pertuzé apporte un surcroit de poésie.

Ce précieux recueil peut se partager entre enfants et adultes pour de doux échanges de lecture à haute voix.

Je vous propose aujourd'hui de faire une balade dans les montagnes où nous allons faire la connaissance non pas d'un personnage hors du commun mais de deux !







Marcellin est un jeune agent immobilier à Luchon. On lui a confié la mission de vendre une maison qui se situe dans une montagne. En arrivant sur place, il tombe littéralement amoureux de ce qu'il voit ! Il ne réfléchit pas longtemps et décide d'acquérir cette propriété tant il est tombé sous le charme des lieux. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela a été un achat coup de tête qui lui a donné envie d'avancer dans la vie et de fonder une famille.







Il va faire la rencontre de Nathalie qui va révolutionner sa vie. Tout va bien dans le meilleur des mondes pour Marcellin, la vie lui sourit ! Ils vont très vite s'installer ensemble sauf que voilà, Nathalie va devoir malheureusement quitter leur demeure pour effectuer un stage sur Paris. Marcellin va en profiter pour faire des travaux d'aménagement ! Un soir, il aura la visite d'un invité on ne peut plus original car il s'agit d'un ours ! Pour être plus précise, il s'agit d'une oursonne pour laquelle il va avoir un coup de cœur (encore !). Il va s'attacher à cette oursonne bien plus qu'il ne le devrait ! Après tout, elle est un animal sauvage. Ne court-il pas un risque à rester avec ce personnage hors du commun ? Entre la maison, l'oursonne, Nathalie, on peut dire que le cœur de notre Marcellin est bien rempli, on espère juste qu'il ne court pas à la catastrophe...







C'est un roman de notre terroir que j'ai beaucoup apprécié pour sa modernité, pour ses personnages hors normes et pour la balade aux abords de la montagne pyrénéenne ! Il faut dire que l'auteur a décidé de nous offrir un récit qui mêle un soupçon de surnaturel qui donne du cachet à son récit. Les protagonistes sont étonnants, touchants, troublants et attachants à la fois !







La plume de l'auteur est une belle découverte pour ma part, elle est empreinte de poésie qui m'a bercé durant tout le long de ma lecture. J'ai beaucoup aimé son phrasé, sa façon de nous conter son récit, de nous présenter ses personnages avec beaucoup de délicatesse et de douceur. J'ai apprécié de faire cette balade livresque au côté de cette petite tribu.







Tout ça pour vous dire que ce roman est touchant, vibrant, que je ne peux que vous recommander à la lecture ! Les personnages ne vous laisseront clairement pas indifférent.
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M comme tilleul, D comme oranger, J comme noisetier, palmier, bouleau… Les lettres prennent des allures d’arbres, ou bien le contraire, et composent un alphabet imagé et coloré que récitent le vent, les oiseaux et les saisons, de page en page. Conseil : s'installer confortablement dans un petit coin de nature et se laisser bercer, comme les arbres, au gré du temps, en lisant ce recueil de poésies, toutes inspirées par la nature.



L’avis de la rédaction : Un album superbement illustré !



L’avis d'Héloïse, 10 ans : J'ai beaucoup aimé ce livre car les poèmes sont beaux et faciles à comprendre. Les couleurs des dessins sont magnifiques !

Au milieu du XIXe siècle, la justice est sévère avec les délinquants, même lorsqu’ils sont très jeunes encore : pour avoir volé un gâteau parce qu'elle avait faim, Hanna est envoyée au pénitencier pour enfants de Belle-Île, où les règles disciplinaires sont extrêmement rudes. Un jour, pourtant, Hanna réussit à tromper la surveillance des gardiennes et à s'évader du domaine. Commence alors une longue errance sur la lande, avec le risque de se faire reprendre, et l'impossibilité de s'enfuir de l'île.



L'avis de Camille, 13 ans : L'histoire, trop courte, de cette prisonnière aurait pu être plus intéressante, si certains passages avaient été plus développés, notamment au début.



L'avis de la rédaction : Quel dommage que plusieurs aspects de l’histoire soient laissés dans l’ombre… J’aurais aimé une description plus fournie de la vie au pénitencier, par exemple, et j’ai regretté, aussi, que l’auteur passe si vite sur certains personnages pourtant intéressants, comme Soazig, la folle de la lande. Le récit y aurait gagné en densité, en tension et en mystère.

Voici un recueil de contes basques intéressant qui permet de s'imprégner de l'univers basque.

Il y a des réminiscences de Blanche Neige, La belle et la bête, Le petit poucet,...Qui a inspiré qui , l'enquête serait trop fastidieuse à mener.

Toujours est il que c'est une lecture magique et envoûtante.

En plus, les contes sont courts et les illustrations (en début de conte) sont un plus.

Très poétique. Lu et relu plusieurs fois quand j'étais ado, je le relirais avec grand plaisir aujourd'hui.

Très belles illustrations, poétiques et pleine de couleurs! Mais les textes manquent vraiment d'intérêt et sont rarement en accord avec les arbres présentés.

J'ai eu du mal à saisir ce que l'auteur voulait nous dire à travers ses courts poèmes.



Vraiment dommage, car le visuel est très charmant.

Beau petit recueil de contes, belles illustrations de Antoine Guilloppé, maquette agréable. La bonne idée est de répartir les textes par thèmes : contes fantastique, contes maritimes,contes historiques... Les textes sont simples et conservent une tournure proche de la narration orale. De tous les recueils que j'ai lu sur les contes provençaux, mon préféré.

"Mathurin frissonna. Il n’en doutait pas, c’était le loup gris. Que voulait-il dire ? Était-ce la tristesse, la solitude qu’il hurlait ainsi avec un son venu du plus profond de la forêt."



France, 1943. Mathurin, caché sur le bord de la route, guette. Il doit signaler tout véhicule allemand venant de Toulouse ou y allant, en imitant le cri de la chouette et se replier au cœur du bois, dans une clairière…

Mathurin a « pris le maquis ». Sa mère, Évelyne, a demandé au chef des Noires Sapinières, Henri Feuillade, de le prendre avec lui alors qu’il était encore au lycée et que le monde connaissait de grands bouleversements. Son père a été mobilisé au début de la guerre, est parti vers le front puis a été fait prisonnier. Le gouvernement de Vichy a supprimé le poste d’institutrice de sa mère, alors qu’il y avait encore des enfants à l’école. Mathurin, bien que ne sachant pas trop ce que « prendre le maquis » signifie, a accepté. Il comprend peu à peu que la vie d’un grand nombre des gens d’ici, y compris ses parents, est en jeu.



Michel Cosem, sous une forme romanesque, nous livre un épisode de la résistance à travers le regard du jeune Mathurin. Une façon tout à fait passionnante d’aborder ces faits historiques et qui nous permet d’appréhender une réalité complexe. L’horreur de la guerre se mêle au quotidien souvent difficile et pourtant la vie prend le dessus avec l’appel de la Nature, la fête lors du débarquement et l’amour naissant entre Mathurin et Odile.


Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

J’ai trouvé l’histoire intéressante, mais un peu redondante. Après lecture du résumé, je m’attendais vraiment à de l’action, il y en a, mais trop peu à mon goût. Au final, il erre de cours en cours, de mécène en mécène et de femme en femme. Ce n’est pas dénué d’intérêt mais je m’attendais vraiment à autre chose, cela résulte sans doute d’une mauvaise interprétation de ma part, j’imaginais une intrigue un peu plus romancée. C’est donc plus axé sur le côté biographique, sans exagération « extraordinaire » comme on peut parfois en trouver dans des romans historiques retraçant le parcours de personnes ayant vraiment existées.

Une chronologie très intéressante et utile se trouve à la fin de l’ouvrage, ce qui permet de se situer un peu dans le temps, car il est vrai que durant le récit l’auteur ne donne pas toujours d’indicateur de temps. Moi même je ne l’ai vu qu’après avoir fini le livre (je n’ai pas l’habitude de regarder la fin du livre avant), mais je pense que c’est un vrai coup de pouce pour la bonne compréhension de l’histoire. À part quelques problèmes, parfois, de ponctuations qui changent le sens de la phrase si on ne fait pas attention en lisant, il n’y a rien à redire. Le livre est très très bien documenté et cela se sent, je pense que ceux que cette période et/ou ce personnage intéressent peuvent se lancer sans crainte, c’est vraiment très instructif. Mais ceux qui veulent de l’action à tout va et une aventure haletante, feraient mieux de chercher ailleurs.



Les personnes présentées sont toutes intéressantes, mais je n’en ai pas trouvé de particulièrement attachantes, sauf peut-être Peire Vidal vers la fin quand il dévoile un peu le fond de sa pensée et de son cœur. Mon côté fleur bleue a ainsi été satisfait !



Au final, une lecture plutôt axée sur le côté biographique, ce qui pourra déranger certains lecteurs et en ravir d’autres car le travail de recherche a vraiment été fait et cela se ressent à la lecture. On découvre à travers cet ouvrage la vie au XIIIème siècle et mais également le monde à travers les pérégrinations de ce troubadour voyageur.
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