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4.09/5 (sur 1045 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 28/08/1944
Mort(e) à : Drummondville , le 04/08/2010
Biographie :

Michel David est un linguiste québécois et professeur de français devenu auteur.

Il est surtout connu pour sa centaine de manuels scolaires et autres outils pédagogiques destinés à faciliter l'apprentissage du français oral et écrit, ainsi que (depuis 2003) pour ses romans historiques, formant 5 sagas québécoises, de 4 tomes chacune.

Il obtient un brevet d'enseignement, une licence en lettres et une maîtrise en linguistique, de l'Université de Montréal.

Après plus de 33 ans de carrière dans l’enseignement du français, à Anjou (Montréal) et Saint-Léonard, Michel David prend sa retraite en 1999, mais continue l'écriture d’ouvrages pédagogiques, et se consacre à la sculpture sur bois, puis à l’écriture de sagas.

Michel David écrit trois romans de 500 pages chaque année. Depuis 2003, en moins de 8 ans, il s'est trouvé à écrire 20 romans (19 parus de son vivant), soit cinq sagas de quatre tomes chacune, totalisant plus de 10 000 pages, d'une écriture soignée, inhérente à la formation et à la carrière qu'il a eues.

Ses rencontres avec de nombreux groupes de lecteurs, depuis 2003, lui ont révélé, à sa grande surprise, que ses romans intéressent les lecteurs de tous les groupes d'âges, même les plus jeunes.

Chaque tome des sagas de Michel David s'écoule en moins de 2 ans à 30 000 exemplaires. Au total, plus de 800 000 exemplaires de ses chroniques ont trouvé preneur (en moyenne, 40 000 de chacun de ses quelque 20 livres en moins de 8 ans), de son vivant.

Michel David meurt d'un cancer le 4 août 2010, à Drummondville. Il n'avait encore que 65 ans.

Son éditeur précise que Michel David a laissé d'autres ouvrages inédits, qui paraîtront au cours des prochaines années.
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Source : /www.lecourriersud.com
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Un bonheur si fragile T04: Les amours de Michel David aux éditions Kennes 1921. Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu'Elise est attirée par la vie au couvent. de leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables. Si le premier est de plus en plus bourru avec l'âge, le second rêve d'un bel héritage. Il y a aussi les amours : Philippe s'entiche de la petite Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold. Voyant les projets de ses enfants prendre forme, Corinne se sent de plus en plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l'occasion pour se rapprocher de la jeune veuve ? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant espéré ? http://www.lagriffenoire.com/1681-romans-un-bonheur-si-fragile-les-amours-vol4.html Un bonheur si fragile Tome 1: L?Engagement de David Michel aux éditions Alors que fidélité, piété et esprit de travail sont des vertus encouragées par le clergé tout-puissant, Corinne Joyal, issue d'une famille dont les membres sont liés par l'amour et l'esprit d'entraide, n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. Dès les premiers mois de vie commune, Corinne découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un homme irresponsable et un coureur de jupons. Pendant cette première année de vie commune, elle fera néanmoins des rencontres avec des personnages colorés et attachants comme Rosaire, un adolescent orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Wilfrid Boucher, le grand-père de son mari. Au fil des mois, la jeune femme, d'abord considérée comme une étrangère dans son nouveau village d'adoption, apprendra à se défendre autant des excès de son mari, qui aime bien prendre un verre, que de l'avarice de son beau-père, un homme rongé par l'ambition et en lutte ouverte avec le curé de la paroisse. À l'automne 1900, Laurent quitte le village plusieurs mois pour le chantier. Il apprendra alors que sa femme est enceinte et, pas prêt à affronter les responsabilités paternelles, il ne reviendra pas à la maison à la fin de cette première partie. Reviendra-t-il dans le tome 2 qui se déroulera en 1901 ou a-t-il fui à jamais? http://www.lagriffenoire.com/52196-divers-litterature-un-bonheur-si-fragile-t01---poche.html Vous pouvez commander Un bonheur si fragile T04 sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com

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Citations et extraits (127) Voir plus Ajouter une citation
On vieillit et le temps passe
Le vent balaie les souvenirs
Pour gagner, il te faut perdre
Et pour vivre, il te faut mourir

Le temps passe
Tex Lecor
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Marie Beauchemin avait subitement réalisé au départ des nouveaux époux que son fils avait uni pour de bon sa destinée à celle de Catherine Benoît, et elle était loin d’être rassurée sur l’avenir du couple. Qui sait quelle sorte d’épouse et de mère une fille comme ça allait faire ? Si son mari avait encore été vivant, il n’aurait jamais accepté une telle union, elle en était persuadée. En participant à ce mariage, elle avait un peu l’impression de l’avoir trahi.
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page 479 [...] - Sais-tu, mon Napoléon, qu'il est pas mal pantoute, ton petit boire. Je pense que j'en reprendrais tout de suite un petit peu avant que tu te dépêches d'aller cacher ton cruchon.
- Aie pas peur, Nésime, fit Joseph Crevier, sarcastique. Tu devrais savoir que le beau-frère nous laissera pas mourir de soif.
Napoléon et Édouard eurent un sourire entendu parce qu'ils connaissaient depuis longtemps le goût marqué d'Onésime Blanchette pour l'alcool.
- C'est vrai, reconnut l'hôte, mais il faudrait pas que tu partes d'ici les pieds trop ronds parce que tu vas te faire parler dans le casque par ma sœur. Tu la connais.
- Crains rien, répliqua le petit homme rondelet à la calvitie prononcée, c'est pas deux ou trois petits verres de caribou qui vont énerver mon Emérentienne. [...]
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- Est-ce que je peux savoir d'où tu sors ? l'interrogea-t-elle, plantée debout au centre de la cuisine, les mains sur les hanches.
[...]
- Je suis allé fê... fêter un peu avec les gars. Un homme, c'est pas... pas fait juste pour tra... travailler, tu sauras, ma belle blonde. Ça a le droit de fê... fêter aussi de temps en temps.
Corinne lui adressa un regard dégoûté avant de se détourner de lui pour reprendre la seconde lampe à huile qu'elle venait de poser sur la table.
- Bon, je pense que t'es trop chaud pour discuter à soir, dit-elle. Je monte me coucher. On se parlera demain matin quand t'auras les idées plus claires.
- Com... Comment ça, tu montes te coucher ? bredouilla son mari en se levant. Notre cham... chambre est en bas.
- Je dors pas avec un soûlon, tu sauras, rétorqua-t-elle sèchement.
- Et ton de... devoir de femme ma... mariée, qu'est-ce que t'en fais, hein ?
- Tiens, tu te souviens que t'es marié, tout à coup, répliqua-t-elle, sarcastique. C'est drôle, ça ! Pendant que tu buvais comme un cochon, t'as pas pensé pantoute que ta femme t'attendait et qu'elle s'inquiétait.
- As-tu pen... pensé que je peux te for... te forcer à faire ton de... devoir ? reprit son mari avec un entêtement auquel l'alcool n'était pas étranger. Ici dedans, c'est moi qui mè... mène et tu dois fai... faire ce que je te dis.
- C'est ça, rétorqua Corinne, de plus en plus furieuse. Oblige-moi juste une fois, et je vais te le faire regretter longtemps.
(p. 259)
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Les yeux à demi-fermés pour se protéger de la neige, ils avançaient tous les deux , penchés vers l’avant, assourdis par le vent qui s’était mis à hurler. Instinctivement Corinne s’était emparée de la main de Rosaire autant pour se rassurer que pour ne pas le perdre. Elle ne voyait pas plus loin que quelques pieds devant elle. A un certain moment, elle n’était même plus sûre d’être encore sur la route tant elle avançait à l’aveuglette. Pendant qu’elle luttait pour regagner son logis, la pensée l’effleura qu’elle pourrait même mourir là , en pleine tempête, après avoir raté sa maison qu’elle ne serait pas parvenue à voir.
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- Parle pas à travers ton chapeau, ma fille, lui ordonna Gonzague d'aussi mauvaise humeur qu'elle. J'avais pas le choix de laisser partir Rosaire, et elle le savait, la petite maudite !
- Voyons donc, monsieur Boisvert ! voulut protester sa bru.
- T'as rien compris, toi, intervint son mari. T'as pas compris que si mon père lui laissait pas l'orphelin pour l'hiver, elle partait demain matin pour retourner chez son père en laissant l'école du rang Saint-Joseph sur les bras de mon père. Elle vient de nous montrer qu'elle a du front tout le tour de la tête, la petite Joyal.
- Je sais pas comment sa mère l'a élevée, repris Gonzague, mais ce qui est sûr, c'est que c'est pas comme ça qu'une femme qui connaît sa place doit se conduire.
(...)
- En tout cas, beau-père, votre Laurent pourra pas se vanter d'avoir fait un bien bon mariage. Je suis sûre que la petite blonde va lui en faire voir de toutes les couleurs et ça prendra pas goût de tinette, conclut Annette au moment où l'un de ses fils, réveillé, l'appelait à l'étage.
- C'est vrai qu'elle en mène pas mal large, reconnut ce dernier, mais on va ben finir par lui rabattre le caquet.
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En ce froid samedi matin, une vingtaine de personnes assistèrent aux funérailles du bébé [...]. La mère, secouée par des sanglots convulsifs, était assise entre son mari et sa mère, dans le premier banc. Le curé Duhaime l'exhorta à faire preuve de courage après avoir rappelé que les enfants ne sont que prêtés par Dieu aux parents et qu'il lui est toujours loisible de les rappeler à Lui quand bon lui semble.
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Il paraît que notre nouveau curé y va pas avec le dos de la cuillère avec les pénitences. Il est bien plus sévère que le curé Béliveau.
— C'est bien notre chance, murmura Corinne.
— Léontine Dumas m'a raconté hier qu'il lui a fait tout un sermon parce qu'elle a pas eu d'enfant depuis deux ans, reprit Marie-Claire. Elle en a déjà quatorze...
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J'aimerais te donner un conseil avant de partir.Tu vas à l'école. Profites-en pour apprendre tout ce que tu peux. Fais pas comme moi, j'ai passé ma vie tout seul, à quêter sur les routes. C'est une vie de chien. Pour être heureux dans la vie, il faut vivre avec du monde qu'on aime et qui nous aime. Oublie jamais ça.
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Lucienne attendit que Blanche et Amédée soient montés à l’étage pour se tourner vers sa cadette qu’elle examina en plissant légèrement les yeux.
- Pendant qu’on est toutes seules, dis-moi donc, toi, est-ce que tu serais pas en famille, par hasard ? lui demanda-t-elle à mi-voix.
- Je pense pas, m’man. Pourquoi vous me demandez ça ?
- Parce que t’as l’air d’attendre du nouveau, ma fille. J’ai juste à te regarder les yeux pour le savoir. T’es sûre que tu l’es pas ?
- Je le sais pas.
- T’as pas mal au cœur en te réveillant le matin ?
- Oui.
- Souvent ?
- Presque tous les matins.
- Depuis quand ?
- A peu près trois semaines, avoua la jeune femme.
- Bien, cherche pas plus loin ; t’es en famille. Il va falloir que t’ailles voir le docteur pour voir si tout est correct, ajouta Lucienne.
- Vous êtes sûre que j’attends un petit ? dit Corinne, bouleversée.
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