Je n’ai pas de commande, personne n’attend ma prose, je suis libre de papillonner d’un souvenir à l’autre, de folâtrer dans la maison, dans la ville et ses environs, au gré de mon humeur et de mes rémissions de crises. Et libre de reprendre ma plume quand l’inspiration me démange… je m’écris à moi-même, pour résuciter les morts, les être disparus.
La petite fille dans ma tête, et la vieiille dans mes jambes. Qu’est-ce que l’âge? Si ce n’est celui de son enthousiasme, de sa curiosité, des ses projets… j’en ai à revendre.