Citations de Michel Dufranne (46)
Ce ne sont pas les bondieuseries qui feront de vous un homme bon.
Ton père disait toujours que notre terre porte plus d'imbéciles que de gens honnêtes... et il avait raison.
Avant toute cette boucherie, j'étais instituteur... Je ne sais combien de mes anciens élèves je serais encore capable de reconnaître... Et combien d'entre eux seront encore bien portant quand tout ceci prendra fin.
Vous savez qu'il existe quatre catégories de militaires ? Ceux qui ont gloire et richesse... Vous voyez de qui je veux parler. Ceux qui n'ont que la gloire... Ou ceux qui n'ont que la richesse. Et enfin, ceux qui n'ont ni gloire ni richesse... Et ces derniers, ils sont tous ici, au service santé !
« Personnellement, les Juifs, je ne les aime pas. Cette discrimination, c’est peut-être un bien pour la nation, peut-être pas. Mais quoi qu’il en soit, je ne me battrai pas pour eux. Trop d’Allemands, de vrais Allemands, souffrent et ces injustices-là doivent être réparées. » (p. 37)
Les livres d'histoire retiendront ces « deux premières prises d'une brillante campagne » et oublieront à coup sûr les noms de héros comme Lion, Thierrion ou... Guinebaub ! L'acte vaudra-t-il toujours mieux que l'homme pour éduquer les générations futures ?!
Une religion de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change ? Tant que les grands iront consulter en cachette Mademoiselle Lenormand, il ne faudra pas s'étonner que les paysans croient en la sorcellerie...
Nous décidons de faire une escale au Shalimar afin de fêter ça. L'établissement est tenu depuis le Moyen-Age par un vieil ami à moi, dont les traits rappellent étrangement ceux de Yul Brunner dans Tarass Bulba, le bonnet d'astrakan en moins.
(Seuls les ruisseaux boueux ...Patrick Delperdange)
Tu ne pourras jamais faire croire que la renaissance d'une nation nécessite la stigmatisation d'une partie de sa population.
Dans notre société, si tu veux bien bouffer tous les jours et profiter de tes congés, vis caché.
- Pourquoi on se donne tout ce mal pour des villageois qu'on ne comprend même pas ?
- Parce qu'on est des héros... Et surtout parce qu'on s'ennuie.
Les amis de Quito, tu les retrouve jusque dans ta soupe, ils sont capables de te faire des remarques sur ta vie avec plus d'ardeur que ta propre mère, avec plus d'arguments en tout cas, vu qu'ils te connaissent autant sans t'aimer comme elle.
De fait, l'enclos ne crée pas le troupeau de moutons, pas davantage que le marché ne crée celui des hommes. Le troupeau crée le berger. Par ce même instinct, les hommes créent les dictateurs.
Rituel - Kenan Gorgün
« Et qu’on ne me parle plus de souvenirs ou d’hommages. Nous sommes déjà rangés parmi les oubliés de l’histoire. » (p. 139)

La Genèse [11 : 1-9] nous apprend que Dieu, fâché de voir la tour de Babel s’élever jusqu’aux cieux, décide de brouiller le langage des hommes et de les disperser à la surface de la Terre ; le texte oublie probablement de préciser qu’un morceau de cette tour a dû atterrir au cœur de marais, au nord de la Gaule, là où les peuples sont les plus braves (car les plus barbares) selon les dires de Jules César, et donner naissance à… Bruxelles !
Bruxelles la cosmopolite, la multilingue, la capitale. Bruxelles, dont la géographie et la démographie rappellent une ville de campagne. Bruxelles, que les touristes traversent en quelques heures, qui ploie sous sa complexité et ses identités multiples. Bruxelles aux mille visages, une cité au cœur de l’Europe, où les communautés vivent (presque toujours) en paix et harmonie tant elles se croisent sans jamais chercher à se rencontrer. Bruxelles, enjeu réel de toutes les querelles belges… Bruxelles, épouvantail européen agité en tous sens par les europhobes… Bruxelles…
- Si pour moi il est mort !! Dès qu'il a rejoint la LVF, il a disparu de nos vies !
- C'est pas le moment de faire de la politique...
- Ouvre les yeux pour une fois, Charles était un traître ! Un sale ordure de collabo !!
- On parle des dernières volontés de maman ! Montre un peu de respect à ta famille... pour une fois;
- Quelqu'un a-t-il eu l'occasion de lire le Mathilde de Madame Cottin ? Comment peut-on publier de telles inepties ! Mais que fait la censure ?...
Si être belle, c'est rentrer dans les critères de la presse féminine dictés par les fantasmes masculins, alors on est toutes des thons.
Nous devons rendre notre nudité agressive.
Oups, c'est pas possible, car t'as pas le physique d'une pute de l'est !