Jour de solitude dans le froissement des couleurs. Seul sous l'averse des oranges qui dit la mort promise de la saison. Ce vertige devant l'irréalité des nuances où les mots perdent leurs sens. La folie vous gagne dans les ravages de la beauté. Sensation d'apaisement à frôler ainsi l'éboulement du temps. Partout la montagne flambe. Le silence vous cogne aux oreilles et vous ramène à l'essence du pays. A l'errance . J'aurais aimé ce jour- là mourir ici, face aux glaciers qui s'éboulaient dans l'écume des ruisseaux. Seul, sur un banc de pierre chaude. Me confondre à la mousse. A L'existence des choses.