Espace sonore tirant vers les oranges, métré en sept horizontalement et 12 verticalement. Artisanat humain qui fait coïncider maths et sensations.
Je sortais de la routinière crève hivernale, résurgence d'un de ces rythmes océaniques qui cadencent les vies depuis bien avant les mammifères, marées des corps jamais reconnues comme telles par des tenants de la santé un peu trop conditionnés.
Dans *Les fils de la pensée"
Ainsi, dans beaucoup de catégories générales et au fil de votre temps, peut-on très nettement percevoir et démontrer un glissement progressif du sérieux, du concret et de l’affirmation vers une interrogation. Interrogation qui, aveu d’impuissance et preuve des limites de vos concepts, se met en boucle pour déboucher sur une forme d’humour/dérision presque globale dans la pensée populaire de l’hémisphère nord dominant.
Cette irruption du dérisoire est un synonyme d’impuissance et de décadence, un peu comme votre célèbre image de la barque ayant atteint la plage avec un rameur continuant à ramer dans le vide. C’est ce que nous appelons un mauvais glissement vers le virtuel.
J'imagine une conscience externe à la planète terre, derrière - disons - son microscope, observant tous ces courants de vie minérale, végétale, animale, tous ces dégradés de races, de pensées, toute cette chimie des intérêts communs ou opposés. Admirant ainsi le subtil mouvement d'effets moirés découlant de leurs superpositions infinies.
Gaichel Millar, l'homme entier, page 13
Bref, la mort fait partie de la vie, lui donne du relief, demeure la menace omniprésente, intangible, le moteur. Elle représente aussi l’espoir du repos définitif, de la fin des souffrances. Vérité incontournable qui, plutôt que de rassurer l’humain, l’inciterait plutôt à tenter quelque chose. Certains ont-ils trouvé un piston céleste, une explication? Allons savoir. C’est en tout cas un magnifique outil de pouvoir; les religions ne trouveront jamais mieux comme bâton - ou comme carotte - pour conduire les populations. (dans la préface)
Depuis les stoïciens, les formes de jugement ou de classification – votre logique ne vous laisse pas d’autres alternatives – ont atteint leurs limites, tout a été dit et écrit.
De tout temps les conflagrations entre ethnies ont pesé très lourd sur les populations civiles mais vous êtes aujourd’hui à un point où la simple mort d’un soldat est très mal supportée par les opinions publiques. Ces dernières nous paraissant comme trop canalisées par les médias-reflets de la pensée dominante. De fait, en début de ce troisième millénaire, l’armée est un des endroits où vous risquez le moins de mourir.
De nos jours, on a l’impression que cette problématique du dialogue avec la mort est encore davantage esquivée, parce que nos sociétés occidentales sont bien plus concernées par l’avoir que par l’être.
- ( ET ) Genoud fut en son temps un des acteur principaux des attentats - engendrés par le problème Israël / Palestine - dirigés contre Israël et l’occident - JO de Munich entre autres actions terroristes. Mais il était aussi ami intime du directeur d’Interpol de l’époque. En effet, dès l’autonomie de l’Algérie acceptée par la France dans les années soixante, Genoud, devint responsable des finances à Alger. Il fit en sorte que son ami, Paul Dickopf, allemand d’origine, réorganise et devienne le chef de la police algérienne. Quand, un peu plus tard, les pays non alignés soutinrent sa candidature pour la direction d’Interpol, celui-ci fut élu. Genoud et lui avaient une relation extrêmement proche qui datait de la période des années trente ou ils s’étaient rencontrés autour de l’hitlérisme et de ses idées nationales socialistes.
- Délirant, donc les deux principaux protagonistes de chaque camp étaient copains..
L'originalité c'est d'apparaître dans la dernière ligne des statistiques.
Elle aimait rajouter quelques écorçures de citron dans les sauces aux champignons. L’arôme pointu frappe ainsi le palais en de minuscules chiquenaudes agréablement surprenantes puis se dilue…s’éloigne, désamorcé par la viande goûteuse, les morilles et ce qui lie le tout, la sauce. Ensuite, une raisonnable rasade d’un aimable beaujolais efface les images gustatives et installe l’astringence un peu rude du pinard avant d’exposer, une fois la gorgée ingurgitée, une palette de sensations qui apparaissent, se recouvrent, se découvrent, démasquant de nouvelles subtilités, toujours plus fines à mesure que la salive reconquiert son territoire.