Ton sable est grossier
et tes galets
polis.
...
Quelques bateaux amarrés,
S’amusaient
De nous voir tituber.
Et leurs gaietés s’en allaient
Gentiment,
A contre-couchant,
En quelques vaguelettes,
Annoncer au Tinduff
Que le « Lulu Le Duff »
Etait archi-pompette.
L’oreille de mer, cependant, s’est tue ; l’océan s’est retiré et avec lui sa cache. Elle s’envase, retient son souffle ; sans sa mer, elle halète, suffoque, exhale enfin révélant sa présence.
Le récipient la cueille, elle rejoint ses pareils.
Le beurre et le persil finiront le travail.
Dans l'âtre le feu se ratatine et crépite un craquement craintif. Une bûche roule près du tisonnier. L'escalier se recroqueville, accroche sa rampe ; ses jointures blanchissent et refoulent la sève. L'ampoule du salon balbutie son firmament. Les livres de la bibliothèque se serrent les uns contre les autres.
L'air glacial fait fuir les dernières odeurs de noël.
Et la maison s'écroule.
Dans son abri côtier, il pêche.
Les cieux brillent côté ouest.
La rivière se parapluite
et regagne sa source.
...
Il faut passer, je crois
Sous les fourches caudines
Et apprécier parfois
Une boîte de sardines
Un nuage s'est glissé
dans l'essieu.
Je dérape, j'aquaplane.