Mais d'autres héroïnes ont nourri mon inspiration. elles m'ont toujours fait rêver, ces campagnardes fortes et généreuses, que l'âge trempait, que rien n'abattait jamais. Je parle au passé, mais je sais que leur race n'est pas près de s'éteindre. Mon arrière-grand-mère en était : je ne l'ai connue que par des récits de ma mère. elle n'avait pas le don de guérir, mais celui de vivre et de prodiguer la vie autour d'elle. sa proverbiale énergie lui est restée bien au-delà de quatre-vingt ans.
Dossier. La musique du temps
Le mystère du don