Michel-Louis Rouquette

Des choses intéressantes, mais l'essentiel du livre porte sur les manières d'étudier les représentations sociales en sciences humaines. C'est un livre extrêmement technique, très ardu, plusieurs fois incompréhensibles (et pourtant ça fait partie de mes études). Il manquait fortement d'un glossaire ou d'un index reprenant les termes utilisés parce que c'est terriblement abscons:

"On a donc pour A, B, C: (A TES B), (A TES C), (B TEG A), (C TEG A), (B COL C) et (C COL B), ce qui épuise toutes les possibilités."

Complexe, compliqué, même pour quelqu'un qui travaille sur ce genre de choses.

En 1817, le meurtre d’Antoine Bernardin Fualdès, ancien procureur impérial de l’Aveyron, débouche sur une enquête qui traverse toute la France et se prolonge aux Etats-Unis. A mesure que la police et la magistrature piétinent, l’intérêt enfle et la rumeur s’impose. Fort vite, des mobiles politiques sont évoqués. A défaut d’avoir réussi à solutionner ce crime, Fualdès fait partie de ces nombreux morts qui n’en finissent jamais de mourir. Ecrit par d’éminents historiens, cet ouvrage retrace les péripéties de ce cas hors norme et dévoile de quelle manière l’opinion publique est capable de versatilité, avant d’émettre une opinion qu’elle affiche comme étant l’unique vérité. Une riche iconographie témoigne de la postérité de l’affaire dans la culture populaire et montre, enfin, à quel point, de grands artistes peuvent ce nourrir des faits. On songe ici expressément à Théodore Géricault.