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Citations de Michel Onfray (2309)


La mort de quelqu’un qu’on aime, quand on tâche de mener une vie philosophique, est une expérience d’un genre particulier car elle met à l’épreuve ce que l’on pense sur ce sujet qui devient un objet, notre objet.
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Il n’avait rien, donc il possédait tout.
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Voilà cinquante ans que j'emprunte ce - chemin de la Garenne-. Où va-t-il ? Quand j'étais enfant, il allait vers mes songes ; aujourd'hui qu'un demi-siècle me sépare de ces temps-là, il me conduit vers mon enfance. (p. 11)
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Si le royaume des cieux appartient aux pauvres, nul doute qu'au Vatican se compte un nombre considérable de damnés.
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-Les ventes ridicules ne couvrent pas, et de loin, les frais d'impression.
-J'ai 43 ans, j'ai écrit 15 livres et..
-Que personne n'a lus! Soyez gentil, rendez-vous à l'évidence, vous n'êtes pas fait pour la philosophie.
Je vous rends votre manuscrit. Essayez peut être chez un autre éditeur. Quant à moi, oubliez moi, s'il vous plaît !
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Michel Onfray
La gauche officielle et institutionnelle, la gauche gouvernementale, la gauche antilibérale, cette gauche-là semble n'avoir rien vu venir. Elle ne voit d'ailleurs toujours rien. Le peuple, lui, voit. Mais il est dans l'ordre des choses que les intellectuels soient les derniers à voir tout en étant les premiers à parler.
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Le droit ne peut pas vous obliger quand la morale vous retient.
(p 156)
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Il reçoit des esclaves fugitifs dans sa cabane. Thoreau n'est donc pas si fâché avec les autres et leur bonheur qu'il veut bien le dire. Souvenons-nous de ses trois chaises, deux pour les amis, une pour lui. (...)
Un véritable ennemi de l'humanité n'aurait eu qu'une chaise, la sienne ! (p. 102)
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Cette religion virile, guerrière, conquérante, puissante, forte de ses soldats prêts à mourir pour elle, entre dans le concert des civilisations qui se proposent de régner de manière impériale, universelle, planétaire. Ni le bouddhisme, ni l’hindouisme, ni le confucianisme, ni le judaïsme, au contraire du christianisme et de l’islam, ne proposent de convertir la totalité de l’humanité. Ces deux forces, qui sont deux spiritualités, deux civilisations, deux cultures, existent en s’opposant. L’Empire chrétien s’était étendu rapidement à partir de la conversion de Constantin. Il va devoir désormais compter avec ce frère ennemi pour plus de mille ans. Le Christ et Mahomet, le Christ ou Mahomet, Mahomet ou le Christ ? L’Occident prend forme avec cette nouvelle donne. L’étoile de David, la croix du Christ, le croissant de l’islam figurent des forces en quête de formes, chaque forme supposant qu’une force en finisse avec une autre. À cette époque, le christianisme et l’islam veulent les mêmes terres, puisqu’ils aspirent tous les deux au même empire universel : sous la bannière de saint Paul, les partisans de la Croix veulent christianiser la planète, au détriment de l’islam ; sous l’étendard de Mahomet, les fidèles du Croissant aspirent à islamiser la terre entière, au préjudice de la chrétienté. Choc des civilisations assuré…
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Boire un vin, c'est avaler les atomes de pierre parfumant ce que l'on ingère.
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Comment, en effet, le marquis de Sade qui fut incontestablement un philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, antisémite, dont l’existence fut celle d’un délinquant sexuel multirécidiviste ayant à son actif nombre de faits avérés et répréhensibles, a pu, et peut encore, passer pour l’emblème du libertin libertaire et féministe, émancipateur et républicain, un philosophe des lumières en même temps qu’un penseur d’avant-garde.
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La naissance dans un monde où les idées n'existent pas fit du philosophe reconnu internationalement , un personnage jamais sûr de lui , nulle part certain de son talent .
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Mao était un provincial, un temps modeste employé de bibliothèque, méprisé par les étudiants et les professeurs. Artiste raté, mauvais poète, exécrable calligraphe, il est ravagé par le ressentiment à l'endroit des professeurs, des intellectuels, des universitaires, des experts.
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La grandeur n'est jamais aussi grande que quand le fort épargne le faible qui se trouve à sa merci.
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L'abstraction va alors célébrer, non pas tant la ou les couleurs que le geste : c'est ainsi que Georges Mathieu ou bien Hans Hartung, mais aussi Pierre Soulages, vont donner au geste une puissance jamais conférée en art.
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Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques: haine de la raison et de l'intelligence; haine de la liberté; haine de tous les livres au nom d'un seul; haine de la vie; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir; haine du féminin; haine des corps, des désirs, des pulsions.
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Nietzsche fréquente un café à Turin. Un jour, un client pressé referme la porte de l'établissement sur la patte d'un chien qui le suivait ; le petit animal gémit, le maître s'en moque. Nietzsche s'approche. Il demande au garçon de lui apporter un peu d'eau, tire son mouchoir, et fait au petit chien un pansement dans toutes les règles, car il avait été infirmier en 1870.
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Pendant quelques minutes, il m'est apparu que la rue piétonne était le lieu des autismes contemporains et des narcissismes d'aujourd'hui, des solitudes postmodernes et des égotismes contents d'eux-mêmes : chacun est seul au monde et n'a nullement le souci d'autrui.
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L'enfer est sur terre : il se manifeste chaque fois que le cerveau reptilien recouvre le cortex.
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Ces femmes qui gravitaient dans la constellation girondine - Manon Roland, Olympe de Gouges, Charlotte Corday, Théroigne de Mericourt, Germaine de Staël - étaient révolutionnaires. C'est incontestable. L'historiographie dominante en a fait qui une royaliste, qui une contre-révolutionnaire, qui une ennemie du peuple, qui une alliée des monarchies européennes, qui une complice de la famille royale... L'insulte dispense de penser. Elle croit pouvoir interdire pour toujours le fonctionnement de l'esprit critique.
Décapitées, emprisonnées, salies, insultées, elles ont porté un message clair, romain : on peut être révolutionnaire pour vouloir la fin d'un régime tyrannique, mais une tyrannie ne saurait abolir une tyrannie, elle la remplace tout au plus. Tout ce sang versé n'a en rien changé la vie quotidienne du peuple qui, lui aussi, a fait les frais de cette folie jacobine. De serf sous la monarchie, il est devenu ouvrier sous la bourgeoisie ; la misère a continué.
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On était assis autour d'un feu de bois de tilleul, en train de tailler une bavette avec Gastibelza l'homme à la carabine et sa mère la vieille Moghrabine d'Antequara. Cette dernière nous raconta l'histoire de l'orang outan échappé du zoo de Malaga en se reversant un verre de ce vin doux et liquoreux provenant des vignobles alentours de cette noble cité.

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