Et c'était vrai, nous parvenions à tout trouver, on nous achetait des livres par charrettes, par camions entiers. Etant donné la dévaluation quotidienne de l'argent, ce commerce à l'échelle de "toute la Russie" nous permettait de manger non seulement du millet, mais parfois même de la viande de cheval, et de venir en aide à des familles d'écrivains et de professeurs dans le dénuement. (p. 40)