Le garçon timide que j’avais connu s’est conduit en cette circonstance comme un ruffian, sans la moindre délicatesse dans les préliminaires, avec un mutisme constant et des gestes brutaux et maladroits. Il m’a violée à trois reprises sans prononcer une parole affable ou s’excuser de sa violence. Toute résistance étant superflue, j’étais comme morte, meurtrie dans ma chair et dans mon âme, consciente que cette blessure serait longue à cicatriser et ne le serait peut-être jamais.