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Citations de Michel Piquemal (315)


Il y avait un homme très riche . Il y avait un homme très pauvre . Chacun d'eux avait un fils et chacun d'eux vivait de part et d'autre d'une grande colline . Un jour , l'homme très riche fit monter son fils au sommet de la colline et , embrassant tout le paysage d'un grand geste du bras , il lui dit :
-Regarde, bientôt tout cela sera à toi !
au même instant , l'homme très pauvre fit monter son fils sur l'autre versant de la colline et , devant le soleil levant qui illuminait la plaine , il lui dit simplement :
-Regarde !
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Un pauvre mendiant frappa un jour à la porte d'une maison pour implorer l'aumône d'un bout de pain. Mais le maître des lieux le reçut avec agressivité :
- comment veux-tu que je te trouve du pain ? Tu prends donc ma maison pour une boulangerie ?
- alors, fais-moi don d'un peu de gras de viande.
- que je sache, il n'y a pas devant ma porte une enseigne indiquant boucherie.
- donne-moi au moins une poignée de farine.
- où vois-tu donc les ailes d'un moulin ?
- alors, un simple verre d'eau.
- ce n'est pas non plus une rivière, ici.
Alors le mendiant baissa son pantalon et fit tranquillement ses besoins sur le pas de la porte.
- mais que fais-tu là ? Hurla le maître de maison scandalisé.
- s'il n'y a ici rien à boire ni rien à manger, comment quelqu'un pourrait-il y vivre ? J'en déduis qu'il s'agit d'une ruine, propre à servir de fosse d'aisance !


Conte du poète mystique persan Rûmi (1207-1273)
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Quel était donc ce peuple étrange capable de se rendre maître des animaux, capable de leur apprendre à chasser pour leur bénéfice ? Leurs chamans devaient avoir de grands pouvoirs. Qu’allait-il découvrir auprès d’eux ? Ces choses nouvelles seraient-elles bonnes pour son peuple comme elles l’étaient pour le leur ? Cela l’émerveillait, mais l’effrayait aussi.
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Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force;
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même.
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Dans ma vie de coureur des bois, j'en aurais passé des nuit dehors, à regarder le ciel jusqu'à m'étoiler les yeux.
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Qu'une place soit faite à celui qui approche,
Personnage ayant froid et privé de maison.

Personnage tenté par le bruit d'une lampe,
Par le seuil éclairé d'une seule maison.

Et s'il reste recru d'angoisse et de fatigue,
Qu'on redise pour lui les mots de guérison.

Que faut-il à ce cœur qui n'était que silence.
Sinon des mots qui soient le signe et l'oraison.

Et comme un peu de feu soudain la nuit.
Et la table entrevue d'une pauvre maison ?

(Yves Bonnefoy)
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Pour faire tomber glands et pignons, nous secouons les branches. Nous ne coupons pas les arbres. Nous n'utilisons que du bois mort.
Mais les Blancs retournent le sol, abattent les arbres, massacrent tout. L'arbre dit : "Arrête, j'ai mal, ne me blesse pas." Mais ils l'abattent et le découpent en morceaux.
L'esprit de la terre les hait. Il arrachent les arbres, en faisant trembler la terre au plus profond.
Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ? Partout où il la touche, elle est meurtrie.
Une vieille femme wintu.
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Le vieil homme rétorque en lui vantant une nouvelle fois leur magnifique organisation qui permet à tous de bien vivre. Mais l’adolescent n’est pas dupe. Il voit sans peine que tous ne profitent pas au même titre des richesses. Le chef et les dignitaires qui l’assistent ont de plus beaux habits et de riches parures, tandis que certains cultivateurs paraissent bien misérables.
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Quel bonheur pour un clan de ne plus craindre la faim ! De n’avoir plus à affronter les bêtes sauvages pour trouver de la nourriture ! De permettre aux vieillards de survivre grâce au travail de tous ! Tout cela rend l’existence plus facile.
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L'air est précieux à l'homme rouge car
la bête, l'arbre, l'homme, tous partagent le même souffle.
Attribué au chef Seattle (1786-1866)
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Quelle femme blanche ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ai-je violée ?
Ai-je tort d'aimer ma propre loi ?
Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ?
Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?

Sitting Bull, chef sioux hunkpapa (1831-1890)
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Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme . L'homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable devant les tempêtes de l'existence - pas une feuille qui bouge sur l'arbre, pas une ride à la surface étincelante du lac - voilà aux yeux du sage illettré, l'attitude idéale et la meilleure conduite de vie.
Si vous lui demandez: " Qu'est -ce-que le silence?", il vous répondra:" C'est le Grand Mystère!" " Le silence sacré est Sa voix!"
Si vous demandez:" Quels sont les fruits du silence?" , il dira: " C'est la maîtrise de soi, le courage vrai ou l'endurance, la patience, la dignité et le respect. Le silence est la pierre d'angle du caractère."
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La vie c'est l'éclat d'une luciole dans la nuit. C'est le souffle d'un bison en hiver. C'est la petite ombre qui court dans l'herbe
et se perd au coucher du soleil.
Crowfoot, chef blackfeet (1821-1890)
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LETTRE AUX RECTEURS DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES.
 
Monsieur le Recteur,
Dans la citerne étroite que vous appelez « Pensée », les rayons spirituels pourrissent comme de la paille. [Assez de jeu de langue, d’artifices de syntaxe, de jongleries de formules, il y a à trouver maintenant la grande Loi du cœur, la Loi qui ne soit pas une loi, une prison, mais un guide pour l’Esprit perdu dans son propre labyrinthe. Plus loin que ce que la science pourra jamais toucher, là ou les faisceaux de la raison se brisent contre les nuages, ce labyrinthe existe, point central ou convergent toutes les forces de l’être, les ultimes nervures de l’esprit. Dans ce dédale de murailles mouvantes et toujours déplacées, hors de toutes formes connues de pensée, notre Esprit se meut, épiant ses mouvements les plus secrets et spontanés, ceux qui ont un caractère de révélation, cet air venu d’ailleurs, tombé du ciel.]
Mais la race des prophètes s’est éteinte. L’Europe se cristallise, se momifie lentement sous les bandelettes de ses frontières, de ses usines, de ses tribunaux, de ses universités. L'Esprit gelé craque entre les ais minéraux qui se resserrent sur lui. La faute en est à vos systèmes moisis, à votre logique de 2 et 2 font 4, la faute en est à vous, Recteurs, pris au filet des syllogismes. Vous fabriquez des ingénieurs, des magistrats, des médecins à qui échappent les vrais mystères du corps, les lois cosmiques de l’être, de faux savants aveugles dans l’outre-terre, des philosophes qui prétendent à reconstruire l’Esprit. Le plus petit acte de création spontanée est un monde plus complexe et plus révélateur qu’une quelconque métaphysique.
Laissez-nous donc, Messieurs, vous n’êtes que des usurpateurs. De quel droit prétendez-vous canaliser l’intelligence, décerner des brevets d’esprit ? Vous ne savez rien de l’Esprit, vous ignorez ses ramifications les plus cachées et les plus essentielles, ces empreintes fossiles si proches des sources de nous-mêmes, ces traces que nous parvenons parfois à relever sur les gisements les plus obscurs de nos cerveaux.
Au nom même de votre logique, nous vous disons : la vie pue, Messieurs. Regardez un instant vos faces, considérez vos produits. À travers le crible de vos diplômes, passe une jeunesse efflanquée, perdue. Vous êtes la plaie d’un monde, Messieurs, et c’est tant mieux pour ce monde, mais qu’il se pense un peu moins à la tête de l’humanité.

[le présent livre indique simplement Antonin Artaud comme auteur. Selon d'autres sources cependant il s'agirait d'un extrait de « La Révolution surréaliste n°3 -1925. Texte collectif sur une proposition originale d’Antonin Artaud »]
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Ne pas dire un mot de toute la journée, ne pas lire le journal, ne pas entendre la radio, ne pas écouter de commérages, s’abandonner absolument, complètement à la paresse, être absolument, complètement indifférent au sort du monde, c’est la plus belle médecine qu’on puisse s’administrer.

Henry Miller
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"Le coussin s'est alors envolé, emportant Mamouchka à travers le temps et l'espace. Quand elle a ouvert les yeux, elle était une jeune fille qui dansait avec son futur mari, le bel Igor..."
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Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme. L'Homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable devant les tempêtes de l'existence.
Le silence est la pierre d'angle du caractère.
Ohiyesa, écrivain indien contemporain
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Favio a installé un atelier où on a commencé à bricoler, scier, peindre et coller...
Un bidon d'huile découpé, des tôles soudées, du fil de pêche, une fourchette cassée... Abracadabra dans le débarras, et voilà que naît le premier violon recyclé.
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Le prix d'une gifle

Un jour, un pauvre se disputa avec un riche. Le ton monta et, sans plus de préambules, le riche gifla le pauvre. Celui-ci, qui ne comptait pas se laisser faire, porta l'affaire devant le juge.
Le juge écouta les deux plaignants et décida que l'homme riche donnerait en dédommagement à l'homme pauvre un bol de riz .
Alors le pauvre s'approcha du juge et lui donna une grande gifle sonore.
- Mais tu es fou ! cria le juge. Qu'est-ce qui te prend?
- Oh, rien du tout, dit le pauvre. Juste une envie!
Je me passerai du bol de riz, vous n'avez qu'à le garder pour vous.

Conte du Moyen-Orient
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Le printemps est venu. La terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour.
Chaque graine s'éveille et chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Sitting Bull, chef sioux hunkpapa (1875)
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