Michel Politzer

Adapté du célèbre roman de Daniel Defoe, ce récit met en scène les inventions, constructions et améliorations que Robinson Crusoe aurait créer au fil de ses 25 années passées seul sur son île. De superbes croquis illustrent les explications détaillées. C'est passionnant pour les jeunes lecteurs.

J'adore ce genre de livre que je révère littéralement. Nous y apprenons sur deux pans fondamentaux, d'après moi: l'histoire de l'humanité et les techniques oubliés d'anciens artisanats.



Ce livre, fait avec une très grande intelligence, retrace donc chronologiquement et géographiquement l'histoire des métiers à tisser manuels depuis la préhistoire jusqu'avant l'industrialisation. Les différentes formes de tissage sont expliquées et assez bien montrées pour que vous puissiez vous-même, marchant dans les pas de nos ancêtres, apprendre le tissage et affiner votre technique progressivement afin d'obtenir un métier à tisser de plus en plus complexe, ingénieu ou portable qui vous permette de tisser de plus grandes pièces, des toiles plus fines ou de transporter votre ouvrage partout.



Je déplore le volet historique que je trouve un peu faible. Il me manque, pour rêver tout à fait, les traditions associées au tissage des différentes époques et lieux, les endroits et les postures... Le type de tissu que l'on peut obtenir avec l'un ou l'autre modèle me semble manquer de détails également.

Mais je chicane car ce tout petit livre est pour moi un véritable trésor de techniques ancestrales et de savoirs oubliés qui entretiennent nos liens avec les racines de notre humanité.

Harald le Viking est une saga romancée qui vise à renseigner sur la vie quotidienne des vikings.

C'est également un carnet de croquis puisque cette saga est accompagnée d'illustrations mettant en scène le texte.

Basée sur des faits historiques, l'histoire retrace les aventures de Harald, du Danemark jusqu'au pays franc en passant par l'Islande. On assiste aux pillages, à la haine de Knut (ennemi de Harald)...

Divertissant et instructif mais ne sors pas des sentiers battus en ce qui concerne le thème.

Lucide et sensible, son récit porte témoignage de cette douleur. Sans verser dans l’hagiographie, il restaure la figure ambivalente d’un esprit fier qui accepta d’assujettir son indépendance intellectuelle au joug stalinien, mais sacrifia sa vie à la double espérance de la liberté et de la révolution.
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