Michel Puech est l'auteur de le développement durable, un avenir à faire soi-même
« Ce n’était probablement pas l’objectif de l’évolution naturelle, mais notre capacité à marcher libère du temps de cerveau disponible. Souvent, c’est dans ces plages de temps libérées par une activité qui semble secondaire (prendre une douche, aller aux toilettes, attendre, marcher…) qu’on a ses meilleures idées, les plus créatives ou les plus profondes. Parce qu’on cesse de mettre le cerveau sous pression de rentabilité, on lui donne un peu d’espace, un peu de temps. »
Moins grave, mais important quand même : la publicité utilise souvent la pédagogie de la honte. Elle cherche à nous faire honte de ne pas posséder, de ne pas avoir acheté.
La honte n'aime pas la lumière elle fond au soleil et surtout au soleil du coeur des gens qu'on aime
« En théorie, l’être humain descend de primates, grands marcheurs dans la savane. En pratique, il descend de la voiture et il a mal au dos à cause des vibrations dans la colonne vertébrale. »
La pédagogie de la honte est catastrophique à cause de ses effets sur les victimes [...]
on peut faire face, en disant quelque chose du genre:"Je suis désolé mais je crois que tu es en train d'essayer de me faire honte pour que je me soumette. Or, la honte c'est une émotion de souffrance et si tu continues à essayer de me faire du mal, je serais obligé(e) de me défendre."
Ajouter éventuellement, d'un air détaché: "Oui je lis un peu de philo à mes moments perdus...", ça peut faire son effet.
Quand on ressent de la honte, ce n'est jamais une illusion, on ne peut pas se tromper, car la honte est une émotion vécue. Elle affecte le corps autant que l'esprit : on rougit, on a tout à coup chaud ou froid, on baisse ou détourne les yeux, on a du mal à respirer, on a envie d'être ailleurs, de disparaître... Parfois, rien ne se voit à l'extérieur, mais on souffre.
Apprenons à détecter et à combattre la pédagogie noire, celle qui inflige de la souffrance pour dominer en prétendant éduquer.
Aimer c’est s’engager à donner de l’importance, et réciproquement être aimé, c’est être important pour quelqu’un. Apprendre à aimer ce sera souvent la première et la plus belle occasion d’apprendre à être authentique, à être vraiment soi. Quand on se sent aimé, on se sent reconnu (e) pour qui on est vraiment, on sent que l’autre a eu accès à son vrai soi. Donc on se sent exister plus intensément et plus authentiquement.
Dans les pays riches, les gens sont habitués à manger à peu près ce qu'ils veulent, quand ils veulent. Ils ressentent le plaisir de manger, mais comme un plaisir assez ordinaire, satisfait toutes les quatre heures en moyenne, un petit plaisir banal. Heureusement, à l'occasion d'un excellent repas, ou quand son plat préféré est au menu, on a encore l'expérience du plaisir intense de manger.
Des fois on se retrouve à plusieurs pour .... et tout à coup la conversation démarre... cette fois-ci on va parler de ce livre!!!